Nathalie Lasalle conseillère indépendante à la Ville de Saint-Jérôme. Photo: Archives
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Nathalie Lasalle voulait bonifier le mandat du BIPA

Par France Poirier

Sa requête est refusée

Lors de l’assemblée du conseil du 17 septembre dernier, la conseillère indépendante Nathalie Lasalle voulait déposer une résolution pour bonifier le mandat du Bureau d’intégrité professionnel et administratif (BIPA) pour permettre, le cas échéant, des enquêtes sur des plaintes éthiques et de déontologie concernant les élus et la haute direction.

 

Madame Lasalle avait annoncé quatre jours à l’avance aux élus et à la direction générale qu’elle déposerait une résolution en ce sens. « J’ai été surprise de me faire dire en début d’assemblée que ma requête était irrecevable à cause d’un avis juridique. J’ai demandé à voir cet avis et on a refusé de me remettre une copie », souligne la conseillère.

Elle soutient que l’objectif de la résolution était de faciliter la réception d’allégations qui touchent l’intégrité et l’éthique des élus et hauts fonctionnaires de la ville et ainsi faire naître une culture de respect du code de déontologie de la ville.

« Pas de police politique »

Le maire s’est dit choqué de cette demande en soulignant qu’on ne peut pas créer une police politique. « Ça ne se fait pas, laissons la police gérer ses affaires. C’est malhabile, on ne discute jamais de ces choses-là dans les médias. On a eu plein d’exemples de dossier qui ont avorté à cause de ça. Qui sommes-nous pour dire à la police quoi faire ? », s’est indigné le maire Stéphane Maher, en point de presse après l’assemblée du conseil.

Le directeur général de la Ville de Saint-Jérôme, Yvan Pateneaude, a expliqué aux journalistes que « le législateur donne certains pouvoirs à différents organismes et, concernant l’éthique des élus c’est la Commission municipale qui a juridiction dans ces dossiers. Donc, une ville ne peut s’interposer dans ce processus », souligne M. Pateneaude. « Si le BIPA reçoit une plainte concernant un élu, il peut référer à la Commission municipale, même chose pour l’UPAC. On ne peut pas changer le mandat du BIPA , ajoute le maire.

Nathalie Lasalle soutient qu’elle va poursuivre ses démarches afin d’assurer la clarté et la transparence au sein du conseil municipal.

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2 Comments

  1. Nathalie Lasalle

    Il faut entreprendre le changement de culture du respect nul n’est au-dessus des lois et encore moins un élu.
    Je poursuis mes démarches, puisque, pour le maire et son parti, la clarté et la transparence, c’est selon les circonstances…

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  2. Mario Fauteux

    éthique et déontologie, clarté et transparence clamait Stéphane Maher avant sa première élection en 2013. C’est fou comment ça change après quelques années de pouvoir…

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