Le Pierrot de Lune, la poésie à outrance
Par Rédaction
Derrière le masque des rêves, Tome III
Françoise Le Guen, collaboration spéciale
Il est de grands moments dans la vie d’un poète, comme celui de partager ses écrits. Et c’est ce que s’apprête à faire Pierre Mondou, alias Le Pierrot de Lune, en procédant prochainement au lancement de son tout dernier recueil de poésie, le troisième et dernier tome de Derrière le masque des rêves.
Magicien des mots, l’auteur, sous le pseudonyme du Pierrot de Lune, se livre sans retenue. Le merveilleux est son univers. Le poète aime les textes courts. « J’aime les poésies qui ont de l’impact en peu de mots. J’adore les quatrains scandés, toujours avec une musicalité. Je suis à vrai dire/Un être à finir/Le soleil me veille/La nuit me nourrit. »
Les mots à outrance
L’écriture a toujours été présente dans sa vie, au début à travers la chanson. Puis est arrivé un événement qui le plonge au cœur de son intériorité et l’amène à écrire encore en encore, la perte de l’audition, en 1995. « Mon monde s’est écroulé. C’est toute cette intériorité qui est devenue le moteur de mon écriture, j’écrivais 24 h sur 24. La poésie m’a aidé à coller mes morceaux. Je ne savais pas que j’allais devenir un jour si amoureux de l’écriture ! »
Le mot il l’a utilisé à outrance. « Le Pierrot va jusqu’à l’outrance, voilà ce qui est en arrière du personnage que j’habite. C’est une transformation et c’est en même temps une grande partie de ce que je suis. Pierrot est appelé par autre chose que moi. Comme une transe, je vais dans un monde qui ne m’appartient pas totalement. La vie est une mouvance, je peux plonger et remonter ! »
Pour lui, le Pierrot est une mission. Il accompagne ses lectures en public de gestes et d’expression scénique. Derrière le masque, il entre en scène, habité. « Je me sens appelé et j’ai un mandat de livrer une intensité, une sincérité, je communique une énergie et garde contact avec l’entourage, malgré les difficultés ». Pierre Mondou, à travers le personnage de la commedia dell’arte, nous parle du merveilleux, de l’invisible, des lumières, de l’énergie cosmique. « La poésie en plus d’être écoutée se doit d’être vue », nous dit-il.
Psychologue de formation, fondateur avec Jacques, son frère jumeau, de Poésie Académie en 2013, des cabarets littéraires, tous deux organisent aussi des soirées poétiques Clair de Lune dans leur maison à Saint-Hippolyte.
Le lancement aura lieu au restaurant Biggys de Saint-Jérôme, le dimanche 2 décembre 2018, de 14 h 30 à 17 h. Sur place, il est possible de déjeuner, dîner ou souper. Ceux qui le désirent pourront se procurer le Tome I et Tome II par la même occasion. L’entrée est libre.