Mission Nashville réussie pour Guylaine Tanguay

Par Benoit Leblanc

MUSIQUE. À peine 10 jours après sa sortie, l’album Classique Country de Guylaine Tanguay se retrouvait au sommet des ventes du palmarès anglophone au Québec, répétant l’exploit de son album précédent et confirmant son statut de nouvelle vedette du country d’ici.

Sur ce sixième opus en carrière, la chanteuse reprend notamment les incontournables I Will Always Love You, l’hymne à l’amour signé Dolly Parton popularisé par Whitney Houston, et Ring of Fire, de Johnny Cash, en plus d’interpréter Jackson en duo avec Tommy Cash, le frère du mythique artiste américain.

«C’est un monsieur d’une gentillesse et douceur incroyable avec qui j’ai déjà partagé la scène, mentionne Guylaine Tanguay. Il aime bien raconter des anecdotes sur son frère.»

Le premier extrait Danse avec moi, composé avec Nelson Minville, Gilles Godard, Wil Mack et Mark Trail, mérite son titre, étant une véritable invitation à bouger des hanches et des pieds.

Le son de Nashville

Depuis plusieurs années, la Lavalloise originaire du Lac-Saint-Jean développe une complicité avec le producteur Steve Mandile, un directeur musical bien connu dans la capitale du country, Nashville.

«Il a son studio chez lui et travaille avec son groupe de musiciens, raconte Guylaine Tanguay, qui habite Sainte-Dorothée depuis plus de 15 avec sa petite famille. Chaque fois, j’ai l’impression de me rendre dans ma famille.»

Les 12 titres de Classique Country ont été enregistrés en une semaine à la fin de l’hiver. «Après le succès d’Inspiration country (30 000 copies vendues), je ne voulais pas décevoir les gens autant au niveau du répertoire que d’une production d’une qualité encore supérieure», ajoute la chanteuse.

Tour d’horizon

Quand l’artiste aborde un nouveau projet d’album, elle conserve la même approche depuis ses débuts, soit un mélange de coups de cœur récents, demandes du public et rappel de souvenirs de jeunesse ou de scène.

Voilà pourquoi elle reprend Always On My Mind que John Starr chantait encore avec passion à 80 ans lors d’une tournée en sa compagnie, ainsi que S’il n’y avait pas de lendemain, une traduction d’une pièce de Garth Brooks par Paul Daraîche, que Guylaine Tanguay a toujours adorée.

«C’est ma chanson préférée et je réalise que c’est aussi celle du monde qui vienne m’écouter, confie-t-elle. J’aime aussi Vole colombe que je voyais Bobby Hachey chanter avec tant d’amour pour sa femme décédée dans ses dernières années où je l’accompagnais en spectacle.»

Guylaine Tanguay ne néglige pas ses racines en donnant sa version d’Il m’a montré à yodler qu’elle entendait sa mère chanter quand elle la suivait dans les bars du Lac-Saint-Jean, de Dolbeau-Mistassini.

«J’ai commencé très jeune en gagnant des concours amateurs de yodling, s’amuse à relater l’artiste. Les gens m’ont reproché de ne pas en avoir mis sur mon disque précédent. Même les Français de Marseille, où j’étais la semaine dernière, ont adoré!»

En plus de parcourir la route des festivals cet été, Guylaine Tanguay se prépare pour un automne intense avec la production La fièvre du Country débutant en septembre au théâtre du Casino de Montréal. Composé de 14 artistes, dont plusieurs danseurs, le spectacle partira ensuite en tournée, s’arrêtant à la Salle André-Mathieu en janvier 2017.

À Saint-Jérôme

Guylaine Tanguay sera de passage le 9 juillet au Festival Country-Rétro de Saint-Jérôme, au Centre Lafontaine situé au 2020 rue St-Georges. Pour info: 450 436-1163.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *