Kim Labelle, une Jérômienne dans le monde équestre

Par Lpbw

ART. À 19 ans, la Jérômienne Kim Labelle sera la toute première Québécoise à se produire hors Québec avec son art. Elle vient d’être recrutée par une compagnie américaine The Dancing Horses Theater pour faire du spectacle équestre. Elle a été choisie parmi 500 candidatures.

Sa passion, elle l’a découverte dès son plus jeune âge grâce à son grand-père paternel. Ensuite, à 12 ans, elle fait la rencontre de Lenka Vernex, une entraîneuse spécialisée dans le domaine de l’équitation artistique et de la Haute École au Québec. Une rencontre importante qui changera le cours de sa vie. Elle quitte alors la compétition pour se consacrer à l’art équestre. Elle côtoie alors des maîtres équestres et des gens qui ont percé dans ce domaine. «Mon amour pour le dressage est alors devenu mon grand amour de vie et ça l’est encore.»

Côté cirque, Kim prendra des cours, à 16 ans, au Gym X à Saint-Jérôme et ensuite à l’Académie Lafontaine avec la compagnie Garuda. Maintenant elle allie le travail de dressage de Haute École à d’autres disciplines telles que le cosaque, la voltige, la garotche, la danse et le cirque.

«Calme, en avant et droit»

Lorsqu’elle nous parle de ce qu’elle vit avec les chevaux en spectacle, l’émotion monte d’un cran. «C’est magique, c’est féerique. Il y a beaucoup de mots et pourtant je suis sans mot pour le décrire. Le cheval recherche à comprendre et l’humain cherche à trouver une perfection avec l’animal. Joindre les deux, ça créé une émotion, une complicité sur scène, et ça donne des moments incroyables.» Elle nous parle de ces cavaliers qui souhaitent, lors des spectacles, faire briller le cheval. Elle fait partie de ceux-là.

Passionnée, son parcours l’a conduite à travailler pour des grandes scènes québécoises de spectacles équestres du Québec comme Caval’Art et Cavaland, deux productions de spectacles qui imposent de la discipline et de la rigueur. Kim y travaillera avec des grands de la scène équestre.

Mais par-dessus tout, Kim Labelle passe des heures par semaine au développement des aptitudes physiques et psychologiques d’un bon écuyer. Pour en parler, elle nous cite Nuno Oliveira, considéré comme le plus grand maître équestre du XXe siècle : «L’art équestre commence par la perfection des choses simples». Elle confie qu’une autre citation du général L’Hotte (écuyer en chef du Cadre noir), «Calme, en avant et droit» est une des phrases qui dirige sa vie en ce moment. «C’est ce qui me pousse vers l’avant à 19 ans !»

Elle partira en France pour 10 jours faire du dressage. L’école lui a donné l’occasion de faire un stage avec un maître équestre de son choix. Diplômée professionnelle en Production animale : volet équin, Kim vient de finir son DEP.

Mentions

Lauréate Coup de cœur jeunesse des Laurentides en Art équestre, MRC des Laurentides;

Lauréate Prix Excellence jeunesse engagement communautaire, Saint-Jérôme;

Lauréate Gala méritas dévouement, engagement social, CSRDN;

Lauréate Découverte de l’année en art de la scène, École secondaire St-Stanislas;

Athlète de l’année, CSRDN.

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