La soupe de la cathédrale poursuit ses activités
Par France Poirier
SAINT-JÉRÔME. Après avoir annoncé une réorganisation de la Soupe-Café rencontre, on a craint devoir interrompre le service de repas quotidien et le service de distribution alimentaire.
On a fait appel à la Corporation de développement communautaire (CDC) Rivière-du-Nord pour leur expertise. «Nous avons organisé une rencontre avec la Ville de Saint-Jérôme, le CISSS des Laurentides, des organismes communautaires qui ont une expertise, Fleur de Macadam et le Centre Sida Amitié ainsi que différents organismes qui ont pris part à la réflexion. En trois semaines, nous devions tout mettre sur pied, mais il fallait qu’il y ait de l’argent sur la table pour le maintien du service», souligne Diane Richard, coordonnatrice de la CDC Rivière-du-Nord.
Services maintenus
Le regroupement des gens du milieu communautaire et institutionnel Les amis de la Soupe-Café rencontre qui s’est formé afin de trouver des solutions annonçait la semaine dernière le maintien d’une offre quotidienne à la population.
Ainsi, une distribution de soupe a lieu du lundi au vendredi, de 11h à 12h20, dans une salle du sous-sol de la cathédrale (accessible par la porte extérieure se trouvant sur la rue du palais, à l’intersection de la rue Saint-Georges). Cette distribution est prise en charge par Les amis de la Soupe-Café rencontre jusqu’à la réouverture du service complet de la paroisse St-Jérôme prévue à l’automne 2017.
Pour ce qui est de la distribution alimentaire, elle a toujours lieu les mardi et jeudi de chaque semaine à l’endroit habituel.
La relève est assurée grâce à la collaboration de nombreux partenaires, dont la cathédrale, ses bénévoles et ses responsables, le service d’organisation communautaire du CISSS, la ville de Saint-Jérôme, Fleur de Macadam, le Centre Sida Amitié, la CDC Rivière-du-Nord, Moisson Laurentides, le bureau du député de Saint-Jérôme, et plusieurs autres.
«Un petit miracle»
Diane Richard soutient que ce fut un bel exercice de concertation qui a mené à ce miracle. «Si on avait mis la clé dans la porte, ça aurait créé une pression supplémentaire sur les organismes qui n’auraient pas pu répondre à ce besoin», ajoute Mme Richard.