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Sanair : le propriétaire et ses clients ont gain de cause

Dans le cadre de l’émission LeGuide de l’auto sur QUB Radio, Antoine Joubert et Germain Goyer se sont entretenus avec Jacques Guertin, propriétaire de la piste Sanair.

Dans les jours précédant l’entrevue, l’homme derrière cette célèbre piste située à Saint-Pie, en Montérégie, a remporté sa cause devant la cour municipale.

Rappelons qu’il contestait des contraventions qui lui avaient été remises en raison du bruit émis par ses installations. Deux clients de la piste, qui s’étaient eux aussi vus remettre le même type de contravention, ont également obtenu gain de cause.

Les billets avaient été remis en vertu du règlement municipal 235. En entrevue, M. Guertin souligne l’incohérence en lien avec cette réglementation. « Quand un irresponsable va faire le fou, du bruit et des burnouts dans la route [...], lui il va avoir cent piastres d’amende. Si un groupe est responsable et n’utilise pas la route comme une piste de course et s’en va sur la piste de Sanair [...], c’est 2500$ d’amende pour le groupe qui est sur la piste et 2500$ d’amende pour Sanair [...]. »

En plus de revenir sur le riche passé de la piste et de la perte de la prestigieuse course Grand National de la NHRA avec les deux animateurs, l’homme d’affaires, aujourd’hui âgé de 84 ans, a aussi glissé quelques mots sur son domicile à la conception particulière. Il a expliqué que sa maison de huit étages et dont la forme rappelle celle d’un silo à grain est l’un des secrets de sa bonne forme physique.

Ne ratez pas l’émission Le Guide de l’auto tous les samedis matins sur QUB Radio de 10h à 11h ou attrapez-la en balado quand vous le voulez.

Un constructeur chinois ouvre une première usine au Canada

Le fabricant de véhicules électriques chinois BYD a annoncé l’ouverture de sa première usine au Canada.

L’installation de 45 000 pieds carrés est située à Newmarket, en Ontario, et elle se chargera initialement d’assembler des autobus électriques pour l’agence de transport en commun de Toronto. Celle-ci recevra 10 véhicules (les spécifications restent à confirmer) et pourra se prévaloir d’une option de 30 unités supplémentaires.

« Nous sommes résolus à faire équipe avec les municipalités à travers le Canada et nous sommes passionnés par notre mission de créer un environnement plus propre ici en Amérique du Nord de même que partout dans le monde », a déclaré Stella Li, présidente de BYD.

Bien que l’usine de Newmarket soit la première de BYD au Canada, l’entreprise soutenue par Warren Buffett est déjà implantée au pays, ayant des autobus en commande ou en service à Toronto, Victoria, Longueuil, Saint-Albert et Grand Prairie.

Selon le département américain des transports, chaque autobus électrique comme ceux fabriqués par BYD élimine environ 10 tonnes d’oxyde d’azote, 350 livres de matière particulaire diesel et quelque 1 690 tonnes de CO2 au cours de sa durée de vie de 12 ans.

« Pendant que les constructeurs automobiles traditionnels se retirent du Canada, les villes à la grandeur du pays redoublent leurs efforts pour combattre les changements climatiques en misant sur le transport en commun sans émissions », affirme Ted Dowling, vice-président de BYD Canada.

Ce dernier prétend que BYD est en bonne position pour reproduire la croissance rapide de l’usine de Lancaster, en Californie, qui a démarré avec une centaine d’employés seulement en 2013 et qui en compte maintenant plus de 750.

L’objectif est de faire connaître le Canada en tant que leader dans la production d’autobus électriques.

L’Audi Q7 rafraîchi et électrifié pour 2020

Il n’y a pas si longtemps, l’Audi Q7 était le VUS porte-étendard de la marque aux quatre anneaux. Pour 2020, il se refait une beauté et s’harmonise avec les nouveaux membres de la famille Q, plus particulièrement le sportif Q8.

Visuellement, le nouveau Q7 arbore un faciès entièrement revu et amélioré comprenant une grande calandre octogonale à six barres verticales, des prises d’air plus proéminentes de chaque côté et des phares superbement redessinés avec éclairage à DEL haute définition en option.

À l’arrière, une bande de chrome relie les feux remodelés et plusieurs autres lignes horizontales accentuent l’impression de largeur et de robustesse. Les jantes de 19 pouces de l’ensemble S line sont par ailleurs très jolies.

Bien que la longueur accrue de 11 millimètres ne change pas l’intérieur, Audi promet encore un meilleur dégagement pour la tête et les coudes à l’avant et à l’arrière que dans les concurrents directs du Q7. Le rangement est bonifié par l’ajout d’un compartiment dans le tableau de bord, mais le volume utilitaire maximal diminue légèrement à 2 050 litres.

Le fait saillant de l’habitacle est le nouveau poste de commande numérique comprenant deux grands écrans tactiles avec rétroaction haptique et acoustique. Une fois éteint, celui du dessus se fond avec le reste de la surface noire. Le système multimédia s’accompagne d’un point d’accès sans fil, d’une fonction de reconnaissance de la voix naturelle et de l’assistant Alexa d’Amazon.

Sur la route…
Audi précise qu’une suspension pneumatique se retrouve de série sur toutes les versions du nouveau Q7. Pour un roulement amélioré, le véhicule peut être équipé de stabilisateurs réglables qui limitent les mouvements de la carrosserie sur les chaussées inégales.

Un système de direction aux quatre roues est disponible pour optimiser la tenue de route. À basse vitesse, les roues arrière pivotent de cinq degrés à l’opposé des roues avant pour rendre le Q7 plus agile; sur l’autoroute, elles vont dans la même direction afin d’accroître la stabilité.

L’éventail de dispositifs de sécurité inclut une nouvelle assistance d’urgence : si le conducteur n’est pas attentif ou ne répond pas, le véhicule va s’immobiliser et déclencher des mesures de protection.

Pour ce qui est du moteur, jumelé à une boîte automatique Tiptronic à huit rapports ainsi qu’au rouage intégral quattro actif en permanence, il se dote d’un système hybride léger avec batterie de 48 volts. L’énergie récupérée permet de réduire la consommation de plus d’un demi-litre aux 100 kilomètres.

Dans son communiqué, Audi ne fait mention que d’un seul moteur à essence, sans spécifier lequel. Actuellement, le Q7 offre le choix entre un quatre-cylindres turbocompressé de 248 chevaux et un V6 surcompressé de 329 chevaux.

Si vous désirez économiser davantage à la pompe, vous devrez attendre la version hybride rechargeable du Q7, qui suivra le Q5 hybride déjà annoncé.

L’Audi Q7 2020 sera commercialisé en Europe dès la mi-septembre. Les détails concernant le marché canadien, incluant les prix, seront connus ultérieurement. Le modèle sortant débute à 66 300 $.

À l’achat d’une camionnette, ce concessionnaire de l’Alabama vous donne un fusil à pompe, une bible et un drapeau américain

Par Raphaël Lavoie

Dans le cadre des célébrations du Jour de l’Indépendance aux États-Unis, un concessionnaire Ford de Chatom, en Alabama, offre à ses clients une promotion pour le moins... particulière.

Ainsi, à l’achat de n’importe quel véhicule neuf ou usagé, Chatom Ford vous remettra gracieusement un fusil à pompe, une bible et un grand drapeau américain, comme l'a découvert la chaîne NBC 15.

Sur sa page Facebook, le commerce explique dans un message intitulé « Dieu, des armes et de la liberté » qu’il s’agit d’un «petit cadeau pour nos estimés clients et une occasion de célébrer notre indépendance ».

Pour le moment, un seul couple semble avoir profité de la vente pour acquérir un Jeep... de même qu’obtenir gratuitement son arme à feu, ses textes saints et son drapeau étoilé.

Notons que pour ceux qui voudraient voyager jusqu’en Alabama pour offrir un « cadeau » plutôt singulier à leur famille, il faudra se dépêcher, car la promotion n’est valide que jusqu’au 31 juillet.

Voitures électriques : on n’a pas tous besoin de 60 kWh

Depuis ma plus tendre enfance, j’ai entendu des oncles, des amis, des fans de voitures et des chroniqueurs automobile comparer les performances de celles-ci : nombre de chevaux-vapeur, accélération de 0 à 100 km/h, force G, etc.

Cette propension à la comparaison peut s’avérer très utile lorsque vient le temps pour un consommateur de faire un choix éclairé à partir de données quantitatives, mais celle-ci a souvent aussi incité les constructeurs automobiles à se lancer dans une « course aux armements » qui ressemble parfois au concours de celui qui pisse le plus loin… même en 2019.

Qui a besoin d’une voiture de 400, 500, 600, 700 chevaux et même plus?

Qui a besoin d’une voiture qui fait le 0 à 100 km/h en moins de sept secondes?

Personne.

Cette tendance a aussi joué un rôle dans le développement de véhicules toujours plus gros. Si les modestes Toyota Corolla et Honda Civic des années 70 se sont embourgeoisées et ont pris beaucoup d’embonpoint, on a pu observer le même phénomène chez les VUS. Entre une Toyota RAV4 de 1999 et une Toyota RAV4 de 2019, la différence de format est frappante.

La course aux armements… électrique.
Dans le créneau des véhicules électriques, nous pouvons observer une tendance similaire. Alors qu’environ 90% des Canadiens parcourent 60 kilomètres ou moins par jour pour aller et revenir du travail et que les besoins d’une grande proportion d’électromobilistes en matière d’autonomie électrique ne sont au final pas si élevés, la tendance de plusieurs constructeurs automobiles est de délaisser les véhicules à autonomie moindre pour proposer des modèles offrant de 350 kilomètres à 600 kilomètres d’autonomie pour le marché nord-américain.

Pourtant, des Ford Focus EV à 185 kilomètres d’autonomie moyenne, des Hyundai Ioniq et Volkswagen e-Golf (200 km) ou des Nissan Leaf 40 kWh (243 km) peuvent très bien remplir les besoins de nombreux automobilistes… d’autant plus qu’une quantité croissante de ménages ont deux, trois et même parfois quatre véhicules à la maison, ce qui rend encore moins nécessaire le besoin d’avoir un véhicule électrique à grande autonomie.

Même une Chevrolet Spark EV (132 km) ou une Nissan Leaf de première génération (entre 120 et 172 km) achetée d’occasion peut s’avérer parfaitement adéquate pour vos déplacements quotidiens.

200 kilomètres = véhicule moins cher
Pour ceux et celles qui n’ont pas besoin d’un véhicule 100% électrique à grande autonomie, sachez que les Hyundai Ioniq, Volkswagen e-Golf et même les Smart EQ fortwo peuvent très bien faire le travail… et vous feront sauver de l’argent. Beaucoup d’argent.

En optant pour un de ces véhicules électriques plutôt qu’un modèle à batterie de 60 kWh et plus tels que les Hyundai Kona, Chevrolet Bolt, Kia Soul EV ou Tesla Model 3, vous pourrez sauver au moins 5000 $, ce qui représente une somme non négligeable.

Ainsi, lorsqu’on se penche sur le prix de véhicules électriques tels que la Hyundai Ioniq (37 899 $)*, la Volkswagen e-Golf (36 720 $)* ou même la Smart EQ (29 050 $)* et qu’on y soustrait 13 000 $ de rabais gouvernementaux (après taxes) sur le prix de vente de ces voitures, on se retrouve avec des véhicules électriques extrêmement abordables et dont le coût de revient total est significativement moins cher que leurs équivalents à essence!

Donc, un modèle électrique à autonomie limitée peut être un choix gagnant si vous connaissez bien vos besoins en matière de déplacements quotidiens et que ceux-ci sont de 80 kilomètres ou moins par jour, s’il ne vous arrive qu’occasionnellement de faire de plus longs voyages et si vous considérez non nécessaire de posséder le nec plus ultra en matière de véhicule électrique.

À titre d’exemple, ma conjointe est parfaitement satisfaite de sa petite Smart EQ Fortwo pour ses déplacements quotidiens vers le travail (78 km aller-retour) alors que cette voiture n’offre que 110 km d’autonomie électrique moyenne… et n’offre même pas de port de recharge rapide.

En hiver, elle branche tout simplement sa voiture sur une prise de courant de 120 Volts au boulot, ce qui est suffisant. Donc, des véhicules électriques à batteries de 28 à 40 kWh offrant une autonomie de 200 à 250 kilomètres peuvent constituer d’excellentes options.

Parce qu’au final, ce n’est vraiment pas tout le monde qui a besoin d’un véhicule électrique équipé d’une batterie de 60 kWh.

* Ces prix ne comprennent pas les frais de transport et préparation ainsi que les taxes d’air climatisé ou de pneus.

La prochaine Camaro n’est pas annulée, mais…

Une onde de choc a secoué hier le monde de l’automobile et les amateurs de muscle car lorsque certains médias ont rapporté que la future Chevrolet Camaro de septième génération avait été annulée. L’information provenait de plusieurs sources au sein de General Motors qui désiraient garder l’anonymat.

Finalement, il semblerait que la voiture soit simplement retardée jusqu’à nouvel ordre.

On peut comprendre pourquoi GM voudrait abandonner la Camaro. Ses ventes au Canada ont chuté de 8% l’an dernier et une baisse identique s’observe en 2019, la plaçant troisième derrière la Ford Mustang et la Dodge Challenger. Le design, la visibilité et le prix continuent de miner le succès de la Camaro.

De plus, rappelons-le, GM est actuellement en voie d’éliminer plusieurs voitures de sa gamme afin de se concentrer sur les camions, les VUS et les multisegments, sans parler des véhicules électriques.

La Camaro actuelle devrait durer jusqu’en 2023 environ et, le mois dernier, une série de mises à jour pour 2020 ont été annoncées. D’autres pourraient même survenir avant la fin du cycle question de jeter un peu d’ombre sur les Mustang et Challenger, qui seront toutes deux redessinées entièrement en 2021-2022.

La prochaine Camaro serait sans doute basée sur la même plateforme A2XX/Alpha 2 que les nouvelles berlines sport Cadillac CT5 et CT4. GM doit absolument viser dans le mille et on peut leur pardonner de vouloir prendre un peu plus de temps pour réussir le développement.

Entre-temps, les amateurs de Chevrolet ont amplement de raisons d’être excités avec le dévoilement imminent de la Corvette 2020 à moteur central.

En studio : un moteur à quatre cylindres pour le Chevrolet Silverado

La catégorie des camionnettes pleine grandeur est en pleine ébullition en ce moment avec l’arrivée de nouvelles générations du Ram 1500 et du Chevrolet Silverado l’année dernière.

D’ailleurs, Chevrolet a pris l’audacieuse décision d’intégrer une motorisation à quatre cylindres de 2,7 litres sous le capot de son Silverado. Historiquement équipé de moteurs V6 et V8, le camion de General Motors peut ainsi désormais faire appel à ce moteur turbocompressé dont la puissance et le couple s’élèvent respectivement à 310 chevaux et 348 livres-pied.

Au cours de cette capsule En Studio, le journaliste du Guide de l’auto Antoine Joubert livre ses impressions de ce moteur à son collègue Frédéric Mercier.

Volvo XC60 2019 : l’alternative suédoise

Dans un marché où les VUS de luxe compact pullulent, le Volvo XC60 constitue une alternative rafraîchissante et désirable. Ce modèle suédois propose aussi l’option d’une motorisation hybride rechargeable, mais pas à faible coût.

La popularité grandissante des véhicules utilitaires a transformé certaines marques d’automobiles en... marques de camions légers. C’est le cas de la suédoise Volvo qui offre aujourd’hui trois VUS, les XC40, XC60 et XC90 qui, ensemble, génèrent près de 80% des ventes de la marque au Canada.

Parmi ce trio, le XC60 joue un rôle crucial. Lancé en 2008, ce modèle de première génération ouvrait la voie à Volvo au créneau des VUS de luxe alors en pleine expansion. C’était d’ailleurs le second VUS de Volvo. Son premier, le XC90, était apparu en 2002. Or, le XC60 original a été lancé durant la décennie où la marque suédoise appartenait à Ford, une période trouble.

Le XC60 actuel, de seconde génération, est apparu en 2017, soit sept ans après l’acquisition de la marque par le consortium chinois Geely. Bien pensé, ce modèle a permis à Volvo de raffermir sa présence dans cet important créneau du marché. Depuis son apparition, plus d’un million d’automobilistes l’ont choisi, ce qui représente 1 vente sur 3 à l’échelle mondiale pour Volvo pour cette période.

Sa popularité n’est toutefois pas fortuite. À côté du XC90 à 7 places et du nouveau XC40, qui vise la clientèle des BMW X1, Audi Q3 et autres petits VUS de luxe du genre, le nouveau XC60 constitue une alternative attrayante à des modèles comme le Lexus NX, l’Acura RDX, le Mercedes-Benz GLC, le BMW X3 et l’Audi Q5, les cinq VUS les plus populaires de sa catégorie.

Construite sur la nouvelle plate­forme « SPA » (pour « Scalable Product Architecture »), qui a été développée pour l’ensemble des modèles des gammes 60 et 90, cette seconde génération de XC60 a repris certains traits caractéristiques que partage l’ensemble des modèles de la marque. Pensons, par exemple, aux phares à DEL en forme de « T » évoquant le marteau de Thor, le dieu du tonnerre de la mythologie nordique, de même que ces feux arrière de forme verticale proéminente, qui marient le montant arrière du toit, l’aile et le hayon; un attribut fonctionnel et esthétique distinctif développé par le designer québécois Simon Lamarre pour la charmante petite C30 lancée en 2006.

Formes effilées
Par rapport au modèle antérieur, le XC60 affiche des formes plus effilées le rendant moins massif. Pourtant, ses dimensions ont peu changé. Ce VUS est marginalement plus long (+46 mm), plus large (+13 mm) et moins haut (-53 mm) que son prédécesseur, mais l’empattement de son châssis a gagné 91 mm. Cela bénéficie aux passagers arrière, qui disposent de 41 mm additionnels au niveau des jambes. On a aussi réduit la garde au sol de 15 mm afin de faciliter l’embarquement.

L’habitacle reprend un style scandinave épuré introduit par le XC90. Selon la version, des garnitures d’aluminium (Momentum et R-Design) ou de bois véritable (Inscription) parent l’intérieur. Par contre, toutes les versions ont une sellerie de cuir qui habille des sièges particulièrement confortables, surtout les sièges baquets qui procurent de nombreuses possibilités de réglages.

Pour ce qui est du coffre, bien que les cotes du constructeur révèlent une diminution du volume utile maximal d’environ 6% (il a chuté de 1 909 à 1 792 L), le côté polyvalent de l’habitacle transformable n’a pas vraiment changé. Le coffre a toujours une ouverture large et haute, sans seuil gênant, avec un intérieur très dégagé qui facilite le chargement d’objets encombrants.

Variété de dotations
Trois niveaux de dotation sont proposés : Momentum, la dotation d’entrée de gamme, R-Design, la dotation à saveur sportive, et Inscription, la dotation luxueuse. Chacune est associée à deux motorisations qui, dans chaque cas, entraînent les quatre roues à l’aide d’un 4-cylindres de 2,0 L à injection directe. Ce moteur, qui nécessite du carburant super, est jumelé à une boîte de vitesses automatique à 8 rapports, qui se révèle discrète et bien étagée.

T5 est le nom donné à la motorisation d’entrée de gamme, celle du XC60 Momentum. Il s’agit d’un 4-cylindres à turbocompresseur de 250 ch qui produit 258 lb-pi de couple sur une large bande de régimes (1 500 à 4 800 tr/min), ce qui procure des accélérations vives et des reprises soutenues.

La motorisation T6, par ailleurs, exploite une variante de ce moteur dotée d’un turbocompresseur et d’un compresseur. Produisant 316 ch et 295 lb-pi, elle se veut un peu plus performante puisqu’elle retranche presque une seconde sur l’accélération de 0 à 100 km/h (elle passe de 6,8 à 5,9 s). Ces performances légèrement supérieures n’affectent toutefois pas trop à la hausse la consommation de carburant, comme le suggère la cote moyenne de 10,4 L/100 km publiée par Ressources naturelles Canada (RNCan) comparativement à celle du T5 (10,0 L). Des côtes plutôt élevées, avouons-le.

Le T8, enfin, est un groupe motopropulseur hybride rechargeable réservé aux habillages R-Design et Inscription. Cette motorisation combine le moteur T5 à un alternodémarreur de 34 kW alimenté par une batterie lithium-ion de 10,4 kWh. Dans les meilleures conditions, il permet au XC60 T8 de parcourir de 30 à 40 kilomètres en propulsion électrique. De plus, il réduit la consommation moyenne d’un litre (9,0 L/100 km), selon RNCan. Il faut admettre toutefois que ce gain n’a rien de phénoménal, pas plus d’ailleurs que les performances vaguement supérieures (0-100 km/h de 5,5 s), lorsqu’on connaît les prix élevés des deux versions utilisant cette motorisation.

À tout le moins, la présence de la batterie du T8 n’a pas réduit le volume utile du coffre, les concepteurs du XC60 l’ayant habilement logé dans l’espace qu’occupe l’arbre de transmission du train arrière des T5 et T6. En effet, avec la motorisation T8, cet utilitaire dispose d’un moteur électrique de 65 kW logé à l’arrière pour entraîner les roues arrière. Les modèles à moteur T5 et T6, eux, utilisent une transmission intégrale BorgWarner Generation 5, plus traditionnelle, conçue pour transmettre jusqu’à 50% du couple moteur aux roues arrière, lorsque nécessaire.

Le succès du XC60 tient naturellement aussi à la finition soignée de son habitacle et à l’agrément de conduite qu’il procure. Pour nourrir sa popularité, on l’a rendu plus « connecté » grâce au système multimédia Sensus de Volvo à Wi-Fi embarqué. Un système dont l’interface intuitive s’affiche sur un imposant écran tactile de 9 po en format « portrait », en plus d’incorporer les systèmes CarPlay d’Apple et Android Auto. Oui, ce VUS suédois est à la mode !

Subaru Outback 2020 : cinq choses à savoir

Introduite sur le marché en 1994, la Subaru Outback est de retour sous une sixième génération avec l’année-modèle 2020.

Celle-ci a été dévoilée dans le cadre de la plus récente édition du Salon de l’automobile de New York en avril dernier. Voici cinq choses à savoir à son sujet.

Retour du moteur turbocompressé
Pour la première fois depuis 2009, Subaru offrira une motorisation turbocompressée pour l’Outback. Il s’agit d’un bloc à quatre cylindres à plat de 2,4 L qui développe 260 chevaux et 277 livres-pied. Il est dérivé du bloc qui a fait ses débuts sous le capot de l’Ascent. Le moteur à six cylindres n’est plus disponible.

En revanche, l’Outback est livrée de série avec une motorisation à quatre cylindres à plat de 2,5 L. La puissance et le couple se chiffrent respectivement à 182 chevaux et 176 livres-pied.

Une seule CVT
Peu importe le moteur choisi, l’Outback 2020 est équipé d’une transmission automatique à variation continue. Celle-ci est dotée d’un mode manuel qui simule huit rapports.

Rappelons-nous que l’année 2017 a marqué la fin pour la transmission manuelle à bord de l’Outback.

De l’espace en masse
La Subaru Outback est reconnue pour son hayon pratique. En baissant la rangée arrière, on obtient un dégagement de 198 centimètres pour y loger ce que bon vous semble. On peut aussi charger jusqu’à 2144 L.

Quatre roues motrices
Comme c’est le cas de l’ensemble des véhicules Subaru à l’exception de la BRZ, l’Outback profite de l’efficace système de traction intégrale symétrique à prise constante du constructeur japonais. Ce système qui s’est bâti une impressionnante réputation au fil des ans assure une efficacité sur chaussée enneigée ou glacée.

Système Starlink
La nouvelle Outback peut être équipée du système d’infodivertissement Starlink jumelé à un écran tactile vertical de 29,5 centimètres. La technologie est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto. En plus des ajustements liés au chauffage, à la climatisation et à la ventilation, c’est entre autres par cet écran qu’on ajuste l’audio.

Au moment d’écrire ces quelques, le prix de la nouvelle Outback n’a pas encore été divulgué par Subaru.

Voici la première voiture solaire à grande autonomie au monde

Une compagnie néerlandaise du nom de Lightyear a dévoilé le prototype de ce qu’elle appelle la première voiture solaire à grande autonomie au monde.

Après s’être fait connaître avec leur bolide Stella dans le championnat mondial des voitures solaires, les deux fondateurs se concentrent maintenant sur la production et la commercialisation de la Lightyear One à grande échelle.

Possédant cinq mètres carrés de cellules photovoltaïques (protégées par du verre tellement résistant qu’un adulte pourrait marcher dessus sans rien briser, assure-t-on), la voiture capte l’énergie du soleil pour recharger directement la batterie et redonner une douzaine de kilomètres d’autonomie par heure. Elle peut aussi se brancher à une borne de recharge conventionnelle de niveau 2 et regagner environ 350 kilomètres en une nuit.

À pleine capacité, la Lightyear One peut parcourir approximativement 725 kilomètres d’après la norme d’essai WLTP et même jusqu’à 800 kilomètres dépendamment de votre style de conduite. C’est de loin supérieur aux 600 kilomètres que promet la Tesla Model S récemment modernisée. Son poids très léger, son aérodynamisme inégalé et ses quatre moteurs-roues contribuent grandement à son efficacité phénoménale.

Même en hiver, lorsque les températures froides affectent la capacité des batteries de conserver leur charge, un conducteur de Lightyear One peut s’attendre à rouler au moins 400 kilomètres sur l’autoroute avec le chauffage en marche.

La compagnie prévoit amorcer les livraisons du modèle de série au début de 2021. Si vous êtes intéressé et que vous avez beaucoup d’argent en banque, sachez qu’il est possible de réserver dès maintenant un des 500 premiers exemplaires pour la modique somme de 119 000 €, soit l’équivalent de 178 000 $. Le prix de base est fixé à 149 000 € (223 000 $).

En passant, le nom Lightyear a été choisi parce qu’une année-lumière représenterait la distance parcourue par l’ensemble des voitures sur la planète en un an.

Avec un budget limité, devrait-on choisir une voiture neuve ou usagée?

Mon fils a 3000 $ en poche pour une première voiture. Serait-il mieux de se trouver une bonne voiture d’occasion, en espérant que papa n’ait pas prochainement à débourser pour des réparations, ou encore de s’acheter une voiture neuve pour avoir uniquement des petits paiements?

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Bonjour Marc,

Personnellement, je vous dirigerais davantage vers une voiture d’occasion. Évidemment, le secret est de bien la choisir, mais avec 3000 $, vous êtes en mesure de trouver une petite voiture solide et bien entretenue. Je vous recommande bien sûr une inspection mécanique pour vous assurer de son état et pour éviter les mauvaises surprises, mais le choix dans l’occasion est illimité.

Pourquoi une voiture d’occasion plutôt qu’une voiture neuve? Parce que sur le plan financier, une bonne voiture d’occasion aura un coût nettement moins élevé. Par exemple, si la voiture de 3000 $ dure pour trois ans et qu’elle engendre des frais d’entretien variant de 500 $ à 750 $ par an (incluant les réparations, les pneus, etc.), le coût total sur trois ans sera d’au plus 5000 $ (ce qui exclut le montant symbolique obtenu à la revente). Donc, une somme inférieure au montant de dépréciation de la voiture neuve qui vous coûtera assurément de 250 $ à 300 $ mensuellement sur une période d’au moins six ans et pour laquelle votre fils n’aura qu’une équité positive qu’au 2/3 de sa dette.

Comprenez par cela que si la voiture est financée sur une période de 72 ou 84 mois, votre fils ne pourrait même pas espérer obtenir des sous sur la vente de sa voiture après 36, voire 48 mois. La dette demeurerait toujours plus élevée que la valeur de la voiture en question. Ajoutez à cela les coûts d’assurance beaucoup plus élevés que sur une voiture d’occasion et vous aurez compris qu’une voiture neuve peut coûter très cher.

Certaines personnes préféreront tout de même choisir cette option, même si cela engendre une dette à long terme, ne serait-ce que pour avoir une certaine tranquillité d’esprit. Car même si la voiture d’occasion peut être très économique, il existe une part de risque. En ce sens, je réitère l’importance d’une inspection mécanique. Et il vous faudra éviter certains modèles de véhicules, par exemple les Ford Fiesta et Nissan Versa, reconnues pour leurs problèmes de transmission automatique.

En revanche, le choix d’une Hyundai Accent, d’une Toyota Yaris ou d’une Suzuki SX4 pourrait être intéressant. Ces voitures sont solides et peu coûteuses à entretenir. Bonne réflexion et bon magasinage!

BMW Vision M NEXT : l’anti-voiture autonome

Pour ceux qui aiment conduire et ne veulent rien savoir des véhicules autonomes, BMW a dévoilé aujourd’hui en première mondiale son nouveau concept Vision M Next lors d’un événement appelé #NEXTGen en Allemagne.

Le tout survient moins d’un an après le lancement d’un autre concept, Vision iNEXT, qui présageait les futures voitures connectées et autonomes du constructeur.

Ce qu’on voit ici est en gros la recette qu’adopteront les bolides M électrifiés dans les années à venir. BMW continuera de mettre l’accent sur une conduite active et stimulante, les technologies embarquées n’étant là que pour fournir une « assistance soigneusement ciblée », dit-on.

« Alors que le concept BMW Vision iNEXT illustrait la façon dont la conduite autonome transformera notre expérience à bord des véhicules, le concept BMW Vision M NEXT démontre plutôt comment des technologies de pointe peuvent aussi rendre la conduite manuelle plus pure et plus émotive », a déclaré le vice-président principal du design chez BMW, Adrian van Hooydonk.

L’extérieur s’inspire des voitures sport BMW de différentes époques, notamment la nouvelle i8. On note une silhouette basse et fuselée, des portières en ailes de mouette et un jeu de couleurs saisissant. Les roues de 21 pouces à l’avant et de 22 pouces à l’arrière arborent un style tridimensionnel bien élaboré, tandis que les blocs optiques intègrent la technologie d’éclairage au laser.

L’habitacle du concept BMW Vision M NEXT est encore plus futuriste. Après y avoir accédé par un système de reconnaissance faciale, on découvre un aménagement ultra minimaliste et centré sur le conducteur (un gros contraste avec le concept Vision iNEXT). Voyez simplement la manière dont les portières et le tableau de bord se fondent ensemble. Les sièges, garnis de mousse mémoire, aident encore plus le conducteur à faire corps avec la machine.

Par ailleurs, toutes les commandes et fonctions sont regroupées dans ce que BMW appelle le « BOOST Pod », qui comprend un affichage tête haute à réalité augmentée, un écran de verre incurvé et un volant de forme tout à fait unique. Détail intéressant, au fur et à mesure que la vitesse augmente, l’information affichée se déplace dans la ligne de mire du pilote et se concentre sur les données relatives à la conduite et à la performance.

Puisqu’on en parle, le système hybride rechargeable du concept BMW Vision M NEXT lui permet de se mouvoir avec ses quatre roues ou encore celles d’en arrière seulement, utilisant la puissance des moteurs électriques ou du quatre-cylindres turbocompressé. Les 600 chevaux générés au total font passer la voiture de 0 à 100 km/h en trois secondes et autorisent une vitesse de pointe de 300 km/h.

Un mode BOOST+ fournit un surcroît de puissance en appuyant sur un bouton. D’autre part, l’autonomie maximale en mode électrique s’élève à 100 kilomètres, ce qui est amplement suffisant pour la majorité des déplacements quotidiens.

Dans le cadre de l’événement #NEXTGen, BMW a aussi annoncé que ses futurs véhicules hybrides rechargeables allaient proposer un système capable de détecter les zones urbaines où les moteurs à combustion sont interdits et d’activer automatiquement le mode électrique.

De plus, le fabricant lancera un service de Points BMW pour récompenser les conducteurs qui s’efforcent de maximiser leur temps passé en mode électrique. Ces points pourront être échangés contre divers produits ou bien du temps de recharge gratuit.

Nouveau pont Champlain : moment historique

Par Vincent Larin

Des centaines d’automobilistes se sont levés en pleine nuit pour être parmi les premiers à rouler sur le nouveau pont Samuel-De Champlain, lundi.

C’est à basse vitesse, les feux de signalisation activés, qu’ils ont franchi à l’aurore les 3,4 km de la nouvelle structure, dont l’asphalte était fraîchement peint.

Deux employés d’Infrastructure Canada ont été les premiers civils à l’emprunter vers Montréal, un peu après 5 h, afin de pouvoir admirer le fruit de leur travail.

Damalaye Condé et Guy Mailhot ont ainsi profité de leur journée de congé, à l’occasion de la fête nationale du Québec, pour partager la première place, quelques instants avant de débarquer à l’île des Sœurs.

À 10 km/h

« Pour rien au monde je n’aurais raté ça. On s’est réveillé à 3 h du matin avec ma fille pour vivre ce moment », a déclaré M. Condé, qui était accompagné de sa fille de 13 ans, Jenna.

« Je ne sais pas si on aura la chance de retraverser le pont à 10 km/h, mais de le faire ce matin [hier], après tout le travail accompli, c’était vraiment quelque chose », a aussi confié la voix pleine d’émotion l’ingénieur en chef du nouveau pont, Guy Mailhot.

Devant eux, le ministre fédéral de l’Infrastructure, François-Philippe Champagne, et son collègue des Transports, Marc Garneau, menaient le cortège à bord d’une fourgonnette hybride louée pour l’occasion.

« Les héros de l’histoire, ce sont les travailleurs. C’est eux qui ont livré une œuvre emblématique », a souligné M. Champagne en foulant le bitume fraîchement peint non loin de l’approche sud, quelques instants avant l’arrivée des premières voitures.

Pendant ce temps, les premiers rayons de lumière perçaient au-dessus de la Rive-Sud.

« On n’ouvre pas un pont la nuit, puisqu’il s’agit d’une nouvelle configuration et donc il y a risque de confusion parfois pour les automobilistes », a expliqué le directeur au maintien de la mobilité pour le consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL), Gregorio Munoz.

Quelques heures plus tard, le pont était déjà congestionné.

Le coeur gros

Le chantier du pont a coûté 4,5 milliards $, mis à contribution environ 2000 personnes et nécessité pas moins de 8,5 millions d’heures de travail.

Plusieurs travailleurs présents sur les lieux avaient le cœur gros au moment d’inaugurer l’ouvrage.

Jessy Jourdain, 36 ans, et son père Jean-Claude, 71 ans, étaient de ceux-là. Ils sont montés à bord de la voiture conduite par le ministre Champagne pour franchir la nouvelle structure.

« Il ne s’est pas passé une journée sans que je me fasse parler du pont. De pouvoir enfin le traverser, en plus avec mon père, ça me fait quelque chose », a confié le plus jeune des deux, la voix empreinte d’émotion.

Mercedes-Benz GLS 2020 : la misère des riches

Qui a réellement besoin d’un véhicule utilitaire sport qui coûte plus de 100 000 $? Personne. Et pourtant, il y a toujours des gens pour en acheter. Le nouveau Mercedes-Benz GLS en est un excellent exemple.

Entièrement renouvelé pour 2020, le GLS, qui était autrefois tout simplement appelé « GL », en est à sa troisième génération. Le Guide de l’auto s’est rendu sur les routes montagneuses de l’Utah pour en faire l’essai.

Turbocompressé et miette d’électricité
La version de base de ce modèle, baptisée GLS 450 4Matic, est animée par un moteur turbocompressé à six cylindres de 3,0 L. Celui-ci déploie 362 chevaux et 369 livres-pied.

Si votre cœur penche pour le GLS 580 4Matic, vous aurez droit à un V8 biturbo de 4,0 L. Dans son cas, la puissance et le couple s’élèvent à 483 chevaux et 516 livres-pied.

Que vous optiez pour l’un ou l’autre de ces deux blocs, vous profiterez de la batterie de 48 volts qui est jumelée à la motorisation. Elle génère un surplus de 21 chevaux et un couple de 184 livres-pied. Les deux moteurs travaillent de pair avec une transmission automatique à neuf rapports.

Faisons une croix sur le calendrier, car il est rare que je dise çela, mais la version à six cylindres suffit amplement. Bien entendu, le moteur doté de deux cylindres supplémentaires s’essouffle moins rapidement, mais le jeu n’en vaut pas réellement la chandelle.

Pour le moment, les cotes de consommation n’ont pas encore été annoncées. Malheureusement, le marché nord-américain est privé de la motorisation diesel.

MBUX : plus que quatre lettres
C’est avec la Mercedes-Benz Classe A que l’on a eu droit pour la toute première fois au nouveau système multimédia MBUX. Cette technologie est liée à deux écrans de 31,2 centimètres qui sont côte à côte sur la planche de bord.

Non seulement ces deux écrans sont clairs, mais il est facile de naviguer à travers les multiples menus. Notons quand même que l’on peut aisément se laisser distraire. Pour contrer cela, Mercedes met l’emphase sur les commandes vocales. Par exemple, on peut demander au véhicule de régler la climatisation, de changer le poste de la radio et même d’activer les sièges chauffants. On demeure toutefois sceptique quant à la manière dont vieillira un tel système.

Hors route
Au cours de ce lancement, Mercedes-Benz nous a invités à parcourir un sentier hors route au volant du GLS après l’avoir apprivoisé sur la chaussée asphaltée. Ainsi, on a pu noter l’efficacité du système à quatre roues motrices 4Matic. Il était tout de même ironique de circuler dans l’eau, sur les roches et dans la boue au volant d’un véhicule aussi cher. Sans parler du fait qu’une très faible minorité d’acheteurs oseront s’aventurer dans autre chose qu’un nid-de-poule québécois à bord de ce VUS.

Comparativement à un concurrent américain comme le Cadillac Escalade, on apprécie la rigidité du châssis. Cette caractéristique n’affecte heureusement pas le grand confort que procure le véhicule.

S’il advenait que le GLS reste coincé, sachez qu’il existe le système E-Active Body Control. Cette technologie hydropneumatique agit sur la suspension et donne l’impression que le véhicule sautille afin de se sortir d’une situation fâcheuse.

Inutilités?
En plus d’être une vitrine technologique, il n’est pas rare de constater que des véhicules comme le Mercedes-Benz GLS sont aussi la concrétisation de fantasmes d’ingénieurs. C’est le cas notamment de la fonction « lave-auto ». En la sélectionnant, le GLS effectue entre autres par lui-même les manœuvres suivantes : plier les miroirs extérieurs, fermer les fenêtres et le toit coulissant, éteindre le détecteur de pluie du pare-brise, activer la recirculation de l’air dans l’habitacle et activer la caméra 360 degrés. Le tout se désactive sans manipulation dès la sortie du lave-auto!

Jusqu’à présent, l’humain moyen semble s’être rondement débrouillé sans cette fonction « lave-auto ». Je pense que l’on aurait pu s’en passer et que cette technologie ne passera pas à l’histoire. Mais il y aura toujours des consommateurs prêts à sauter sur ce genre de gadgets.

On peut aussi parler du double pare-soleil pour le conducteur. Ce dernier est ainsi assuré de ne pas être ébloui par… deux soleils? On cherche encore à comprendre.

De la place
Contrairement au Cadillac Escalade qui est assemblé sur le châssis d’un pick-up pleine grandeur et dont la troisième rangée est quasi inutilisable, les ingénieurs du GLS ont davantage peaufiné leur travail. La troisième rangée est carrément plus confortable et plus facile d’accès. Pour le marché canadien, une banquette est offerte de série pour la deuxième rangée. En revanche, on peut aussi choisir deux sièges baquets.

Véhicule de niche
Chez Mercedes-Benz, on a refusé de nous dévoiler le prix du GLS 2020, qui sera annoncé ultérieurement. Par contre, on nous a mentionné qu’il serait similaire à la celui de la concurrence et à celui du modèle de précédente génération. Soulignons qu’il faut minimalement allonger 88 000 $ pour obtenir un GLS 2019. En 2017 au Canada, Mercedes-Benz a connu un record de ventes de son GLS avec plus de 2 700 unités écoulées. À titre de comparaison, Mercedes-Benz a vendu près de 11 000 Classe C cette même année-là.

J’ai acheté une auto avec du faux bois et je n’ai pas 112 ans

Ça faisait longtemps que je cherchais et j'ai enfin trouvé. J'ai 23 ans, je m'appelle Germain et je viens d'acheter une Oldsmobile Cutlass Cruiser SL 1994 avec du véritable faux bois sur les côtés.

Mais pourquoi?

Parce que ça fait différent.

Différent des Chevelle, des Charger et des Mustang que l'on voit partout dans les expositions de voitures anciennes. Tout partout. Si c’était spectaculaire de rouler en Camaro SS orange avec des bandes blanches en 1969, c’est assurément un moyen efficace de se fondre dans la masse dans un rassemblement de belles d’autrefois en 2019.

Rouler en vieille voiture familiale, alors que tout le monde les boudait jusqu’à il n’y a pas si longtemps et que presque personne n’ait pris soin de les préserver, est devenu un moyen de se démarquer. Alors qu’à la base, il s’agissait de banales voitures servant à déplacer la marmaille.

Sur cette même tribune, j'avais d'ailleurs raconté avoir failli acheter une Plymouth Reliant K familiale. Pas une fois, mais bien deux fois. La même voiture. Si ce n’est pas de la persévérance, je me demande bien ce que c’est!

Si les constructeurs étaient jadis très nombreux à proposer des familiales, ils sont plus que rares à le faire en 2019. Heureusement que de rares manufacturiers comme Mercedes-Benz et Volvo continuent de commercialiser des familiales comme les Classe C et E familiales ainsi que les V60 et V90.

Si j'aime autant les familiales, ce n'est sûrement pas par hasard. Quand je suis né, mes parents avaient une Chevrolet Cavalier 1992... familiale. Et mes grands-parents, eux? Une Ford Escort 1993... encore familiale.

Par la suite, mes parents ont troqué leur compacte américaine turquoise contre une Volkswagen Passat 2003. Familiale, bien sûr. Et mes grands-parents, eux, se sont payé un grand luxe au début des années 2000 : une Ford Focus. Familiale, vous l'aurez deviné. Une dizaine d'années après la mise en service de cette dernière, j'en ai d'ailleurs hérité! Bas de caisse rouillés, bien entendu. Le comportement routier d’une voiture avec l’espace de chargement d’un Cadillac Escalade, n’est-ce pas le meilleur des deux mondes?

Pour ce qui est du bois auquel je tenais mordicus?

Étant né au milieu des années 90, les familiales américaines avec du bois faisaient partie du décor des films que j'ai vus, revus et re-revus! On peut penser à l'Oldsmobile Custom Cruiser 1983 dans Beethoven, à la Ford LTD Country Squire dans Bonjour les vacances, à la Chevrolet Caprice de Madame Doubtfire ou à la Chrysler LeBaron Town & Country dans La folle journée de Ferris Bueller.

Maintenant, il ne reste plus qu’à trouver un nom à cette merveille de l’ingénierie américaine – hum, hum.

P.S. C’est quand même ironique de posséder une familiale alors que je n’ai encore aucune descendance!

En vidéo : un tracteur modifié atteint 165 km/h

Quand on parle de tracteurs au Guide de l’auto, il est habituellement question du véhicule qui tire une remorque ou une roulette et non d’un véritable tracteur. Aujourd’hui, toutefois, nous allons faire une exception… encore!

Vous avez été nombreux à aimer notre article sur le Honda Mean Mower V2, un tracteur à gazon modifié qui a établi un record Guinness pour l’accélération la plus rapide de 0 à 160 km/h. Maintenant, voici le tracteur agricole Fastrac 8000 de J.C. Bamford Excavators.

L’animateur anglais et expert en ingénierie Guy Martin a récemment conduit une version spécialement retravaillée de cette bête de ferme sur la piste de l’aéroport Elvington, près de York au Royaume-Uni, atteignant une vitesse prodigieuse de 165,8 km/h.

Cet exploit, qui constitue un record de vitesse britannique pour un tracteur, a été rendu possible grâce à un moteur DieselMax à six cylindres de 7,2 litres capable de générer 1 000 chevaux et un couple de 1 800 livres-pied. Le Fastrac 8000 bénéficiait également de diverses solutions visant à alléger son poids de même que d’un aérodynamisme amélioré résultant d’une collaboration avec Williams Advanced Engineering.

Quelques ingénieurs de JCB ont travaillé pendant des mois sur ce projet demeuré secret.

« Nous avons longtemps caressé le rêve d’établir un record de vitesse avec le Fastrac et notre équipe a bossé sans relâche pour obtenir ce résultat incroyable, a déclaré le président du conseil de JCB, Lord Bamford. Je suis extrêmement fier de ce qu’ils ont accompli en aussi peu de temps. C’est l’ingénierie britannique à son meilleur! »

JCB détient aussi le record mondial de vitesse au sol pour un véhicule à moteur diesel avec son bolide DieselMax, qui a atteint 563 km/h à Bonneville, en Utah, il y a 13 ans.