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Le grand frère du Hyundai Kona électrique en préparation

On savait déjà que Hyundai prévoit lancer d’autres véhicules électrifiés dans le futur, mais voilà que des détails intéressants nous parviennent de la Corée.

Le constructeur a commencé à fabriquer le prototype de son premier VUS compact bâti sur la plateforme modulaire globale électrique (E-GMP), qui est conçue exclusivement pour les véhicules électriques.

Ce modèle sera plus gros que le Kona électrique et de taille comparable au Nexo à hydrogène, tous deux assemblés sur une plateforme initialement créée pour des véhicules à combustion.

On apprend que Hyundai a sollicité plusieurs compagnies afin de lui fournir les pièces et les composants nécessaires à son prototype, qui devrait être terminé d’ici décembre. Le choix du fournisseur de batteries devrait également être connu sous peu.

Par la suite, Hyundai effectuera différents tests et poursuivra le développement en vue de dévoiler un modèle de préproduction en juin 2020. Le résultat final devrait être prêt à être commercialisé dans certains marchés mondiaux vers le début de 2021.

Quand le verra-t-on au Canada exactement? Ça reste un mystère.

Il faut dire que le VUS compact électrique en question n’a même pas encore de nom. Pour ce qui est de son rendement, on s’attend à ce qu’il offre une autonomie semblable ou supérieure à celle du Kona électrique (415 km) avec une pleine charge.

Rappelons que Hyundai a lancé dernièrement un Kona hybride en Europe, mais celui-ci n’est pas prévu pour le Canada.

L’autre compagnie coréenne, Kia, compte dans sa gamme la Soul EV et le Niro EV (sans oublier les versions hybride et hybride rechargeable de ce dernier). Volkswagen, Ford et quelques autres constructeurs populaires travaillent aussi sur leur propre plateforme électrique.

L’âge moyen des véhicules sur la route est plus élevé que jamais

Une récente étude de la firme IHS Markit aux États-Unis révèle que l’âge moyen des voitures et des camions légers sur la route en ce moment et de 11,8 ans, ce qui constitue un sommet historique. On s’attend même à ce qu’il dépasse 12 ans au début de la prochaine décennie.

En d’autres mots, le véhicule moyen que vous croisez dans la rue ou sur l’autoroute provient de l’année-modèle 2007 ou 2008.

Bien que ces chiffres concernent spécifiquement le marché américain, tout laisse croire que la réalité est similaire au Canada.

Qu’est-ce qui explique cette situation?

« Les gens se sentent à l’aise de garder leurs véhicules plus longtemps parce que ceux-ci sont mieux construits que par le passé, affirme Mark Seng, directeur du marché de l’après-vente chez IHS Markit. La qualité est meilleure, la durabilité aussi, et ils résistent mieux aux intempéries. »

Seng mentionne également le fait que les propriétaires originaux financent leurs véhicules sur une plus longue période – six ou même sept ans dans bien des cas – ce qui les incite à les garder plus longtemps et à mieux les entretenir. « Ça aide à accroître la longévité totale du véhicule », dit-il.

L’étude nous apprend enfin que l’âge moyen des véhicules sur la route est plus élevé sur la côte Ouest que dans le Nord-est du continent, par exemple. C’est surtout attribuable aux conditions météo plus clémentes et à la circulation moins congestionnée qui limite l’usure des véhicules.

Jeep : l’histoire d’un enfant de la guerre

Lorsque la Seconde Guerre mondiale débute en 1939, les États-Unis demeurent neutres. La neutralité prend toutefois le bord le 7 décembre 1941 quand le Japon attaque la base américaine de Pearl Harbor. Les Américains entrent immédiatement dans le conflit, armés jusqu’aux dents et possédant dans leur arsenal un petit véhicule qui décidera, en partie, de la fin des hostilités.

Ce petit véhicule, vous l’auriez deviné, c’est le Jeep. Mais il n’est pas arrivé comme ça, en criant victoire.

Dès 1939, Bantam, constructeur de voitures basé en Pennsylvanie, fournit à la Pennsylvania National Guard trois véhicules, surnommés Belly Flopper, pour des essais lors de manœuvres de l’armée. Ces véhicules sont rejetés. À l’été 1940, l’armée lance un appel d’offres à plus de 100 constructeurs. Seulement deux répondent à l’appel, Bantam et Willys-Overland. Un prototype doit être livré dans… 49 jours, pas un de plus. Ce véhicule devra avoir un rouage à quatre roues motrices, ne pas peser plus de 1 300 livres (590 kilos) et pourra transporter 500 livres (227 kilos).

Bantam, ou le rêve détruit
Bantam, alors sur le point de faillite, engage Karl Probst, un designer réputé… qui travaille d’abord sans salaire. Le style du Jeep d’aujourd’hui, c’est à lui qu’on le doit. Le 24 septembre 1940, Bantam présente son BRC (Bantam Reconnaissance Car) qui satisfait tous les critères de l’armée, excepté pour le poids, trop élevé. Mais ladite armée n’est pas convaincue, avec raison, des capacités de production de la petite entreprise. Elle expédie les devis de Bantam à Willys-Overland et Ford pour la fabrication de prototypes. Ces véhicules se ressemblent étrangement. Pas si étrangement que ça à bien y penser! Après quelques mois, Bantam, à l’origine du Jeep, est écartée du projet tandis que Willys et Ford remportent la mise.

Au final, 650 000 Jeep seront construits durant la Seconde Guerre mondiale. Bantam n’en fera pas plus de 3 000. Le Willys MB commence sa fulgurante carrière militaire en juillet 1941. Ford aussi fabrique des Jeep, des Willys MB sous licence.

Pourquoi Jeep?

Au fait, d’où vient le nom Jeep? On ne le sait pas vraiment. Il pourrait s’agir de la contraction de General Purpose (véhicule tout usage), de la prononciation des lettres GP (Government Purpose) ou encore d’un personnage de la bande dessinée Popeye, Eugene the Jeep. Quoi qu’il en soit, dans, un texte de Karl Probst (Automobile Quarterly Volume 14, numéro 4) fait mention d’un article publié le 16 mars 1941 dans le Washington Post. Ce texte utiliserait, pour la première fois, le terme Jeep, terme qui est resté.

C’est ainsi qu’est née la série CJ…

Toujours est-il que c’est en partie grâce au Jeep, à sa versatilité, sa légèreté, sa simplicité mécanique et ses capacités en hors route que les Alliés remportent la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu’elle se termine en 1945, c’est l’euphorie partout sur la planète, sauf peut-être chez Willys qui se demande bien ce qu’elle fera par la suite. Quelqu’un a alors une idée de génie : transformer le Jeep militaire en Jeep civil. C’est ainsi que naît la série CJ (Civilian Jeep). Le premier modèle est le CJ-2A, apparu dès le 17 juillet 1945, une version à peine moins rustre que le MB qui se distingue surtout par ses sept fentes de calandre au lieu de neuf.

Bye, bye Willys!
Les premières années, les changements sur le modèle 2A se font au rythme des performances de son quatre cylindres 134,2 cc de 60 chevaux, c’est-à-dire très, très lentement. En 1949, Willys dévoile un nouveau Jeep, le CJ-3A mais c’est surtout son successeur, le CJ-3B doté du moteur Hurricane de 72 chevaux, apparu le 28 janvier 1953, qui change la donne.

Le 28 avril de la même année, tandis que Willys-Overland fête ses 50 ans, elle est vendue à la marque Kaiser. Willys-Overland devient alors Willys-Jeep, une division de la Kaiser Motors Corporation. Quoi qu’il en soit, Kaiser se retire du marché civil à la fin de 1955. Willys continue son aventure avec Jeep, tout en demeurant sous la férule de Kaiser. En 1963, l’entreprise propriétaire de Jeep est renommée Kaiser-Jeep Corporation. Bye, bye Willys, du moins aux États-Unis, la marque continuant ses opérations au Brésil.

Passons outre le CJ-4, fabriqué à une seule unité. Le CJ-5 apparaît pour l’année-modèle 1964. On note quelques changements esthétiques ici et là, néanmoins, 20 ans après ses débuts en tant que véhicule civil, l’apparence du Jeep a très peu évolué, ce qui, étonnamment, assure sa pérennité.

AMC entre dans la danse
Le 5 février 1970, un événement majeur vient toutefois modifier les choses, alors que AMC (American Motor Corporation) se porte acquéreur de Jeep. Il faut attendre 1972 avant que des changements soient apparents. Comme la mise au rancart du vénérable 134,2 pc et l’arrivée du six cylindres en ligne de 232 pc développant 145 chevaux. L’année suivante le CJ-5 reçoit un tableau de bord plus moderne et, pour la première fois, il peut être doté d’une radio installée en usine tandis que deux ans plus tard, il a droit au climatiseur! Le Jeep se plie lentement mais sûrement aux diktats de la société… Plus important, son châssis, autrefois partiellement fermé, le devient entièrement et la voie avant est élargie pour une meilleure stabilité. En 1972 apparaît le premier V8, un 304 pc AMC optionnel (Renegade). Le CJ-5 mène sa carrière jusqu’en 1983.

À partir de 1976, le CJ-5 doit partager le plancher des salles d’exposition avec le CJ-7, nettement plus moderne avec son châssis allongé de 10 pouces et son rouage 4x4 Quadra -Trac fabriqué par Borg-Warner. Il demeure en poste jusqu’en 1986, année où le CJ-8, Scrambler pour les intimes, qui avait débuté en 1981, poursuit seul la lignée vieillissante des CJ. Ce CJ-8 bénéficie d’un empattement de 103,5 pouces, soit un peu plus de 10’’ supplémentaires par rapport au CJ-7. Cependant, après plus de 40 ans et environ 1,6 million de CJ produits, il est temps de passer à autre chose…

Bonjour Chrysler!
Cette autre chose, c’est le nouveau Jeep 1987, baptisé YJ au Canada et Wrangler chez nos voisins du Sud. Les phares carrés plutôt que ronds ne laissent personne indifférent. La grille, maintenant légèrement inclinée, les voies avant et arrière plus larges et l’habitacle plus moderne et confortable passent beaucoup mieux! Le 5 août 1987, AMC Corporation est avalée par la Chrysler Corporation. Cette dernière se fout pas mal des voitures; c’est la marque Jeep qui l’intéresse. Ainsi se forme la division Jeep-Eagle sous l’égide de Chrysler. La génération YJ, honnie de plusieurs, quitte la scène en 1995.

Au Salon de Detroit en janvier 1996, apparaît son successeur, le Wrangler TJ, beaucoup plus moderne avec ses phares redevenus ronds et sa suspension à ressorts hélicoïdaux qui remplace la vétuste suspension à lames. En 2004, on découvre un TJ allongé, le Unlimited. Par contre, il ne possède pas encore quatre portes. Ça s’en vient…

Le Wrangler JK…
Le Wrangler JK a été développé dans de bien belles conditions, bénéficiant des fonds quasiment sans limites de DaimlerChrysler, le célèbre constructeur américain s’étant uni à la non moins célèbre Mercedes-Benz en 1998. Il est dévoilé au Salon de New York au printemps 2006. Bien qu’elles ne soient pas frappantes, les différences visuelles sont nombreuses et l’œil avisé a tôt fait de différencier le JK du TJ. Quelques mois après le dévoilement de ce dernier, le modèle Unlimited pose ses pneus au Salon de New York. Cette livrée comptera, dix ans plus tard, pour 75% des ventes du JK. Parmi la pléthore de versions qui verront le jour entre 2007 et 2018, notons le Rubicon dont les organes mécaniques permettent de franchir l’un des sentiers les plus difficiles au monde, le Rubicon Trail dans la Sierra Nevada.

… et le JL
Après une carrière de 11 ans, le JK est mûr pour la retraite. Voici le JL 2018! Promenant toujours les lignes apparues 73 ans plus tôt et qui le rendent incroyablement populaire et sympathique, le JL, tout comme son prédécesseur, bénéficie de toutes les technologies possibles, ce qui en fait un véhicule quasiment confortable et offrant tout le luxe possible. La dernière itération, la camionnette Gladiator, reprend un nom qui fut fort populaire entre 1962 et 1971. Le succès du Gladiator 2019 semble déjà confirmé.

Quant aux capacités en hors route du JL, personne ne peut les mettre en doute même si, grâce à l’électronique, plusieurs véhicules peuvent désormais prétendre faire du hors route sérieux. Aucun, toutefois, n’a le charme à la fois suranné et moderne du Jeep Wrangler.

Quels accessoires remettre à la fin d’une location?

Lorsque je rendrai ma voiture de location après quatre ans, devrai-je aussi remettre les jantes et accessoires qui figurent au contrat initial?

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Bonjour Normand,

Il s’agit d’une excellente question, puisqu’il existe une zone grise dans ce domaine. Le premier exemple que je pourrais vous donner concerne les jantes et les pneus. Vous avez choisi d’acheter en accessoire de belles jantes et des pneus de plus grosse dimension? Pas de problème.

Maintenant, si le concessionnaire vous les a facturés en entier, ce dernier aurait aussi dû vous remettre les jantes et pneus d’origine du véhicule. Ce sont ces jantes et ces pneus que vous devriez donc lui remettre, vous permettant alors de conserver ceux pour lesquels vous avez déboursé un supplément. Par contre, s’il les a conservé pour lui, il vous sera difficile quatre ans plus tard de remettre une voiture… sans pneus et jantes!

Retenez cependant que tout accessoire qui serait « résidualisable » doit être retourné avec le véhicule. Par exemple, si votre contrat de location vous engage sur 48 mois à payer 52% de la valeur de l’auto, et que l’on ne vous facture que 52% du prix d’un accessoire, ce dernier devra être retourné. Or, dans le cas contraire, vous pourriez bien sûr le conserver, en considérant toutefois que son retrait n’altère pas la condition de la voiture.

Ainsi, retirer un aileron qui aurait nécessité un exercice de perçage du coffre pour son installation, vous obligerait à réparer celui-ci et le repeindre avant de remettre les clés de l’automobile. Et même si vous avez déboursé une somme complète pour l’installation de vitres teintées ou d’une pellicule protectrice de capot, il vous sera évidemment impossible de les garder.

Alors oui, techniquement, les accessoires pour lesquels vous payez à 100% sont à vous. Or, comme vous le voyez, il arrive des situations où le jeu n’en vaut pas la chandelle.

En studio : c’est quoi au juste, une boîte CVT?

On parle souvent du déclin des transmissions manuelles dans l’industrie automobile, mais il est aussi de plus en plus question des boîtes automatiques à variation continue (CVT).

L’utilisation de ce type de transmission est désormais répandue dans l’industrie automobile, mais tous ne comprennent pas exactement son fonctionnement. Claude, un lecteur du Guide de l’auto, se questionne sur la fiabilité et la performance en remorquage des fameuses CVT.

Au cours de cette capsule En Studio, le journaliste du Guide de l’auto Antoine Joubert et son collègue Frédéric Mercier démystifient tout ça et dressent un bilan des meilleures et des moins bonnes CVT sur le marché.

Le Ford Puma pourrait-il remplacer l’EcoSport?

Malgré le gros engouement pour les petits utilitaires, les ventes du Ford EcoSport se trouvent loin derrière celles des Escape, Edge et Explorer au Canada.

Dans sa catégorie, l’EcoSport s’est avéré deux fois moins populaire que le Mazda CX-3 l’an dernier. Si on le compare avec la grande vedette qu’est le Hyundai Kona, il vend environ trois fois et demie moins d’unités jusqu’ici en 2019!

Mercredi, Ford a dévoilé son tout nouveau Puma en Europe et, au Guide de l’auto, on s’est posé la question : est-ce que ce multisegment sous-compact aux allures de coupé connaîtrait plus de succès que l’EcoSport si la compagnie décidait de l’offrir ici?

Oui, c’est vrai, il n’est pas plus gros que la Focus à hayon, que Ford a abandonnée en Amérique du Nord pour 2019, mais amusons-nous quand même avec ce scénario hypothétique.

Sur le plan du design, il n’y a aucun débat possible. Le Puma est beaucoup plus attrayant que l’EcoSport avec sa silhouette athlétique, ses ailes musclées et ses jantes accrocheuses. Il arbore également un faciès plus agressif comprenant une double calandre très réussie. La partie arrière se veut plus jolie elle aussi; un simple coup d’œil aux feux le confirme.

Un ensemble ST-Line inspiré de Ford Performance est disponible pour donner au Puma un look encore plus sportif (des roues de 19 pouces!) qui se poursuit à l’intérieur avec un volant à base plate, des coutures rouges, des pédales en alliage et un levier de vitesses en aluminium.

Le décor en général, les commandes principales ainsi que les technologies d’infodivertissement se ressemblent, incluant l’écran tactile de huit pouces perché au sommet du bloc central. Le Puma se démarque avec un toit panoramique à deux panneaux comparativement au minuscule toit ouvrant de l’EcoSport. Le summum reste toutefois ses sièges avant avec massage à trois intensités.

L’EcoSport a l’avantage au niveau du coffre : 592 litres contre seulement 456 pour le Puma. Ce dernier permet quand même de maximiser l’espace de chargement avec sa boîte profonde qu’on découvre en enlevant le plancher : deux sacs de golf ou des plantes hautes peuvent ainsi être transportés en position verticale. L’accès, de surcroît, est facilité par le hayon mains libres.

Quant à la performance, les deux véhicules renferment de série un moteur EcoBoost turbocompressé à trois cylindres de 1,0 litre qui développe 123 chevaux. Le Puma offre aussi une version de 153 chevaux, tandis que l’EcoSport se reprend avec un quatre-cylindres de 2,0 litres produisant 167 chevaux.

Bien que le rouage intégral soit absent de la gamme du Puma, un système hybride léger avec batterie de 48 volts fait partie de l’équation. Celui-ci allège un tantinet le fardeau du moteur à essence et augmente le couple à bas régime d’environ 50%.

Le choix de boîtes de vitesses comprend une manuelle à six rapports et une boîte à double embrayage à sept rapports (l’EcoSport se contente d’une automatique conventionnelle à six rapports). Un système désactive un des cylindres lorsqu’une pleine puissance n’est pas requise, si bien que le Puma consomme moins de 6,0 L/100 km selon le protocole WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicle Test Procedure). Évidemment, ce chiffre serait plus élevé au Canada, mais on gage que le Puma l’emporterait quand même sur l’EcoSport, qui brûle en moyenne 8,4 ou 9,3 L/100 km dépendamment du moteur choisi.

Lequel préférez-vous?

En deuil…

Nous sommes à la fin juin. En pleine période de « rush » pour l’équipe du Guide de l’auto, qui travaille jour et nuit à dégoter les dernières informations avant de vous livrer son édition 2020.

Depuis le début de l’année, pas moins de 54 voitures d’essai me sont passées dans les mains. Parfois pour quelques heures, pour quelques jours, ou pour une semaine. Et j’ai toujours un plaisir fou à le faire, puisqu’il existe un monde de différence entre chacun des véhicules. Cette semaine, je jette par exemple mon dévolu sur un Jeep Renegade Trailhawk, qui fera l’objet d’un article dans le Guide de l’auto, ainsi que sur l’actuelle Corvette Z06. Pourquoi cette dernière? Pour me remémorer le modèle en vue de l’essai de la nouvelle Corvette C8 qui sera prochainement dévoilée.

Maintenant, des 54 voitures mises à l’essai depuis le 1er janvier, seulement trois étaient dotées de boîtes manuelles. Eh oui! La Mazda3 Sport, la Chevrolet Camaro et la Nissan Micra de base. Essentiellement, 5% des véhicules mis à l’essai, ce qui illustre assez bien l’intérêt des constructeurs comme des acheteurs pour ce type de boîte, en voie d’extinction.

D’ailleurs, pour les constructeurs qui osent encore en offrir, les boîtes manuelles ne représentent qu’environ 5% de leurs ventes, parfois moins. Dans le cas d’une Honda Civic, autour de 10%, et peut-être un peu plus pour une Mazda3. Cela dit, même les acheteurs de voitures compactes ou de sportives la délaissent de plus en plus.

Que faut-il en déduire? Malheureusement, que la transmission manuelle est chose du passé. Non seulement parce que l’automatique et les boîtes séquentielles à double embrayage permettent aujourd’hui de meilleures performances et une plus faible consommation de carburant, mais aussi parce qu’il est souvent plus simple sur le plan technique de n’offrir qu’une seule option. En fait, il en coûte aujourd’hui souvent plus cher pour un manufacturier d’offrir une boîte manuelle, compte tenu du faible volume. Et pourtant, l’industrie facture encore l’automatique comme une option, sauf dans le cas de quelques rares exceptions.

Que nous reste-t-il?
Amateur de performances, sachez donc que les heures de la boîte manuelle sont comptées.

Réglons tout de suite le cas d’Audi, de Mercedes-Benz et de toutes les marques de luxe japonaises, qui ne l’offrent tout simplement plus. Chez BMW, il ne reste que la Série 2. Chez Chevrolet, les Camaro et Corvette…en souhaitant qu’on ne les élimines pas prochainement.

Chez Ford, la Mustang, exception faite de la nouvelle GT500, qui à 760 chevaux, n’offrira qu’une boîte à double embrayage. Viennent ensuite quelques jouets nichés comme les Civic Type R, Hyundai Veloster N, Nissan 370Z, Subaru WRX/STI et Volkswagen Golf R. Et puis, bien sûr, quelques Porsche, même si la plupart des acheteurs optent pour la boîte PDK. Bon, j’oubliais aussi la Mazda MX-5 et la Dodge Challenger

Aston Martin, Ferrari, Lamborghini, McLaren? Eh non! La nouvelle Supra? Surtout pas! Même Mini abandonne la manuelle dans ses versions John Cooper Works, malgré une puissance annoncée à 301 chevaux.

Et puis, chez la plupart des voitures compactes, la manuelle n’est souvent offerte que sur des versions de base. Dans le cas de la Nissan Sentra, on pousse même l’odieux jusqu’à rendre impossible la combinaison d’une manuelle avec la climatisation. Comme si on faisait tout pour ne pas en vendre.

Alors oui, je suis en deuil. Parce que pour moi, la boîte manuelle impacte directement sur le plaisir de conduire. Parce qu’elle incite le conducteur à être plus attentionné, permettant aussi une meilleure synergie. Je vous l’accorde, certaines boîtes sont tout simplement désagréables. Et je suis le premier à affirmer qu’une bonne boîte automatique vaut clairement mieux qu’une mauvaise manuelle. Or, jamais vous ne me vendriez une Porsche 718 ou une BMW M2 à boîte séquentielle. Même si le 0-100 km/h est un dixième de seconde plus rapide! Si vous saviez à quel point ces deux constructeurs fabriquent d’excellentes boîtes manuelles, qui contribuent à amplifier le plaisir au volant.

Maintenant, je vous l’accorde, il n’y a rien d’agréable à se stationner chaque matin sur la 15 ou la 20, en jouant du pied et du levier à 2, 3 ou 5 km/h. Et en ce sens, il n’y a rien de plus logique qu’une boîte automatique. Une boîte qui vous fera économiser à la pompe et qui facilitera la revente de votre voiture, parce que les acheteurs la préfèrent massivement.

Me voilà donc contraint à accepter cette évolution du monde de l’automobile, en me disant que peut-être un jour, la manuelle sera tout simplement révolue. En attendant, je conserve donc mes vieilles voitures qui sont pour la plupart toutes équipées d’une troisième pédale.

Au fait, petite devinette en terminant : comment surnomme-t-on aujourd’hui la boîte manuelle dans le monde de l’automobile? Réponse : un système antivol pour milléniaux!

La Dodge Charger 2020 est encore plus démente avec sa version Widebody

Les rumeurs qui circulaient depuis un bon moment déjà ont enfin été confirmées par Dodge. Il y aura bel et bien une Charger Widebody en 2020.

Cette variante à la carrosserie élargie qu’on connaît déjà avec les Challenger s’étendra aux versions Hellcat et Scat Pack de la berline Charger. Le constructeur américain dit de cette voiture qu’elle est la berline de production la plus puissante et la plus rapide au monde. Juste ça!

En plus d’être chaussées de pneus Pirelli 305/35ZR20 qui sont montés sur des jantes de 20 pouces, les versions Widebody de la Charger verront leur largeur être augmentée de 3,5 pouces (8,9 cm).

Sous le capot de la Charger Hellcat Widebody, on retrouve le puissant V8 Hemi suralimenté de 6,2 L. Celui-ci génère toujours 707 chevaux et 650 livres-pied. Le tout est entièrement transmis aux roues arrière par le biais de la transmission automatique à huit rapports.

Lorsque la vitesse de pointe est atteinte, le compteur affiche 315 km/h. Pour ce qui est de l’accélération jusqu’à 96 km/h, elle s’effectue en 3,6 secondes.

À l’avant, on note la présence de freins Brembo à six pistons. En ce qui a trait aux suspensions, elles ont été conçues et adaptées par Bilstein. Celles-ci s’adaptent en fonction du mode de conduite choisi (route, piste d’accélération et circuit routier).

Quant à la version Widebody de la Charger Scat Pack, elle est propulsée par le V8 Hemi de 392 pouces-cube dont la puissance s’élève à 485 chevaux.

Au centre de la planche de mode est positionné l’écran tactile de 8,4 pouces qui est jumelé au système d’infodivertissement UConnect. Ce dernier permet aussi d’ajuster divers éléments liés notamment à la puissance, à la rapidité de changement des rapports de la transmission, à la précision de la direction, à la fermeté des suspensions, etc.

Le prix pour le marché canadien de ces deux nouvelles déclinaisons de la Charger n’a pas encore été divulgué par le manufacturier. Dodge recevra les commandes dès cet automne en prévision de livrer les premiers exemplaires au début de l’année 2020.

Ford Super Duty 2020 : un nouvel ensemble Tremor

Comment améliorer les camions Ford Super Duty? Le nouvel ensemble hors route Tremor pour 2020 est assurément un bon moyen, lui qui ajoute plusieurs équipements et technologies capables d’affronter les pires terrains et de s’acquitter des plus grosses besognes.

En fait, on le présente comme le camion hors route Super Duty le plus performant jamais conçu. Sans donner de chiffres, Ford mentionne également qu’il surpasse les capacités de remorquage et de charge utile du Ram Power Wagon.

« De plus en plus de clients utilisent leurs camions Super Duty pour bien plus que le travail. Les fins de semaine, ils vont à la pêche, font du camping, remorquent leur bateau et roulent hors route. C’est donc pour eux que nous avons conçu ce camion, explique Todd Eckert, directeur du marketing du groupe des camions Ford. Nous en avons relevé la garde au sol, l’avons équipé de plus gros amortisseurs et de plus gros pneus, et avons augmenté sa capacité hors route. Le Tremor établit pour les clients un bel équilibre entre ce qu’ils exigent pour le travail et ce dont ils ont besoin pour le plein air. »

Disponible avec les versions XLT, Lariat, King Ranch et Platinum des modèles F-250 et F-350 équipés du tout nouveau V8 à essence de 7,3 litres ou du moteur turbodiesel Power Stroke de 6,7 litres, l’ensemble hors route Tremor peut être adapté aux camions SuperCrew 4x4 à roues arrière simples avec une caisse de 6,75 pieds. Les modèles F-250 doivent en plus être équipés de l’ensemble de remorquage de grande capacité.

La liste des améliorations commence avec des pneus Goodyear Wrangler Duratrac de 35 pouces à très haute adhérence (les plus gros qu’on retrouve sur un camion dans cette catégorie) et des jantes uniques de 18 pouces au fini noir mat. En combinant ces pneus à une suspension avant surélevée de deux pouces et à une jupe avant plus courte, on obtient une garde au sol de 10,8 pouces, une capacité de passage à gué de 33 pouces (encore une fois un sommet dans la catégorie) et les meilleurs angles d’attaque et de départ dans l’histoire des camions Super Duty, soit respectivement 31,65 et 24,51 degrés.

L’ensemble hors route Tremor comprend aussi des ressorts à action progressive, une barre stabilisatrice arrière calibrée sur mesure, des amortisseurs de vibrations bitubes à piston de 1,7 pouce, un nouveau différentiel avant à glissement limité Dana, des marchepieds hors route, des tubes d’évent d’essieu allongé ainsi que les mêmes plaques de protection costaudes que dans l’ensemble FX4.

Le nouveau mode roche-traction est optimisé pour fonctionner en mode quatre roues motrices de gamme basse (4x4 Low) et activé par la boîte automatique TorqShift à 10 rapports. De plus, pour la toute première fois, le Super Duty bénéficie de la fonction de contrôle en sentier – d’abord offerte avec les F-150 Raptor et Ranger – qui agit comme un régulateur de vitesse pour la conduite hors route.

Les Ford Super Duty 2020 avec ensemble hors route Tremor seront en vente au Canada un peu plus tard cette année. Les prix ne sont pas encore connus, cependant.

Le troisième lien entre Québec et Lévis sera un tunnel

Par Patrick Bellerose

Le 3elien entre Québec et Lévis sera un tunnel, à l’est, a annoncé François Bonnardel jeudi matin, mais il faudra patienter avant de connaître les coûts, de même que l'impact sur le trafic et sur l’environnement.

Ainsi, le «tracé privilégié» se situera entre l’autoroute 40, du côté de Québec, et l’autoroute 20, dans le secteur de la route Lallemand à Lévis. D’une longueur de 6,5 kilomètres (environ 9 kilomètres avec les approches) ce tunnel prévoit passer sous la pointe ouest de l’île d’Orléans, qui elle, sera toujours desservie par un pont indépendant.

«Les modalités précises quant au type de tunnel, au nombre de voies et au transport en commun continuent d’être étudiées et seront connues ultérieurement», a précisé d’entrée de jeu le ministre des Transports, François Bonnardel, lors de sa conférence de presse.

Second tracé
Un second tracé, central, demeure toutefois toujours à l’étude au bureau de projet sur le 3e lien. Il passerait par l’autoroute Laurentienne, du côté de Québec, afin de relier les centres-villes sur les deux rives.

Même si le gouvernement privilégie le premier scénario, M. Bonnardel fait valoir que cette deuxième option a été mise de l’avant par des groupes de citoyens. «Je souhaite démontrer aux Québécois, hors de tous doutes, que le tracé du futur tunnel sera celui qui répond le mieux aux trois objectifs du projet : soit de réduire la congestion aux heures de pointe, de favoriser l’utilisation du transport collectif et d’optimiser le transport des marchandises», a expliqué le ministre.

Nombreuses questions sans réponses
Malgré tout, François Bonnardel a peiné à justifier le choix du scénario retenu par le gouvernement parmi une dizaine de tracés soumis. Le ministre a notamment refusé de dévoiler la fourchette de coûts prévue pour le projet. «Il est prématuré pour moi de vous donner, aujourd’hui, un coût. Parce qu’on n’a pas défini, au-delà du tunnel, quelles seront les options choisies dans ce tunnel : un tuyau, deux tuyaux, trois voies, une voie en dessous? On ne peut pas, aujourd’hui, vous définir l’option finale», a commenté le ministre.

Le coût du projet devrait être connu l’an prochain, lors du dépôt d’un plan d’affaires.

De la même façon, le ministre n’a pas pu fournir de données sur l’impact pour le trafic, l’étalement urbain ou l’environnement. «On va tout dévoiler ça en temps et lieu», a dit M. Bonnardel.

Chevrolet Silverado 1500 Duramax : le diesel est de retour

Chose promise, chose due. Lors du dévoilement de la nouvelle génération du Silverado 1500 l’année dernière, Chevrolet a confirmé le retour d’une motorisation diesel sous le capot.

Ça aura pris quelques mois, mais le Silverado équipé du nouveau moteur à six cylindres Duramax de 3,0 litres s’apprête à faire son arrivée au pays. Et avant même sa livraison chez les concessionnaires québécois, l’équipe du Guide de l’auto en a effectué un premier essai.

Remorquer sans (trop) consommer
Il fallait bien que Chevrolet riposte à Ram et à Ford avec une version à moteur diesel du Silverado. Dans un marché aussi payant et concurrentiel que celui des camionnettes pleine grandeur, pas le choix de suivre la parade.

Pour se faire, General Motors mise sur un bloc turbocompressé à six cylindres en ligne développant 277 chevaux et un couple de 460 livres-pied disponible à très bas régime. Avec ce moteur, on vise les propriétaires qui souhaitent remorquer, mais qui n’ont pas forcément envie de payer l’essence nécessaire au fonctionnement d’un gros V8.

Avec une capacité de remorquage de 9 300 livres, le Silverado 1500 Duramax n’a pas à rougir. Même avec un bateau ou une roulotte à l’arrière, le véhicule s’avère étonnamment à l’aise. Et quand vient le temps de rouler sans tracter quoi que ce soit, le fort couple du moteur diesel permet des accélérations dignes de ce nom.

Au-delà du moteur, Chevrolet a également travaillé fort pour faciliter la vie des conducteurs avec une panoplie de technologies rendant le remorquage moins pénible. Le Silverado est notamment livré de série avec une application intégrée à même le système multimédia qui s’assure de vous rappeler la marche à suivre pour installer une remorque de façon sécuritaire.

On propose également jusqu’à huit (!) caméras un peu partout sur le véhicule : le conducteur accède ainsi à pas moins de 15 prises de vue différentes afin de s’assurer de ne laisser aucun angle mort. Il est même possible d’installer une caméra derrière la remorque pour la rendre « invisible » à l’écran.

Chevrolet n’a pas encore dévoilé les cotes de consommation officielles de sa nouvelle motorisation diesel, mais on nous promet déjà de meilleurs chiffres que ceux du Ford F-150 diesel, qui sont de 10,8 L/100 km et ville et de 8,0 L/100 km sur route.

Un vrai camion
Peu importe le moteur choisi, le Chevrolet Silverado de nouvelle génération continue d’offrir un comportement tout ce qu’il y a de plus traditionnel. La camionnette fait appel à une suspension arrière à ressorts multilames à l’arrière, ce qui confère au véhicule un comportement digne d’un vrai camion.

Cela dit, Chevrolet a pris bien soin d’intégrer sa fameuse suspension magnétique à cette nouvelle génération du Silverado. Celle-ci n’est toutefois disponible qu’avec la variante High Country, plus coûteuse.

Avec le moteur diesel, ce sentiment de conduire un véhicule robuste est amplifié par une sonorité que l’on ne peut tout simplement pas obtenir avec un modèle à essence. Sur la route, le couple de 460 livres-pied, disponible à partir de seulement 1 500 tours/minute, permet des performances franchement surprenantes.

Comme toutes les variantes du Silverado, le 1500 Duramax adopte un design également assez conservateur. Certes, il y a cette imposante calandre que les amateurs de camionnettes affectionnent, mais à part cela, on est assez près de la génération sortante en matière de design.

C’est encore plus vrai à l’intérieur, où la camionnette américaine présente un habitacle sobre dans lequel le noir est à l’honneur et où le statu quo semble avoir été respecté. Comparez cela à l’habitacle d’un RAM 1500 et son écran vertical de 12 pouces, par exemple, et vous comprendrez que Chevrolet aurait vraiment pu faire quelque chose de plus excentrique avec son nouveau Silverado.

Cela dit, ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose. Les amateurs de camionnettes sont reconnus pour être assez traditionnels et cela explique certainement cette évolution prudente, voire timide.

Le Chevrolet Silverado 2020 est offert en huit versions, mais la variante de base Work Truck et les Custom, Custom Trail Boss et LT Trail Boss n’auront pas droit au moteur diesel. Celui-ci sera réservé aux Silverado LT, RST, LTZ et High Country, avec une facture qui variera selon le modèle choisi. Chevrolet a également confirmé que le diesel pourra être livré avec des variantes à deux roues motrices, et pas seulement avec des 4X4.

La version la moins onéreuse du Silverado équipé du moteur Duramax sera vendue à partir d’un peu plus de 47 000 $.

La Chrysler Voyager est de retour pour 2020

Pour l’année-modèle 2020, Chrysler lance un nouveau modèle : la Voyager.

Basée sur la Pacifica, elle devient une version d’entrée de gamme de cette dernière tout en étant un modèle à part entière. On pourrait être porté à croire qu’elle remplacera éventuellement la Dodge Grand Caravan.

Sous le capot, on retrouve le même moteur V6 Pentastar de 3,6 L qui anime la Pacifica. Celui-ci développe une puissance de 287 chevaux et un couple de 262 livres-pied. Ce bloc est jumelé à une transmission automatique à neuf rapports. La technologie hybride rechargeable demeure réservée à la Pacifica.

La Chrysler Voyager 2020 sera déclinée en versions L, LX et LXi. Cette dernière sera destinée exclusivement aux flottes.

De série, la Voyager sera livrée avec un écran tactile de 7 pouces qui est lié au système UConnect 4. Le tout est compatible avec Apple CarPlay et Android Auto.

Si la Voyager arrive aux États-Unis pour 2020, la situation est différente pour le marché canadien. En effet, bien qu’il ait été confirmé que la Voyager sera commercialisée au Canada, la date d’arrivée n’a pas été précisée. On sait toutefois que ce ne sera pas en 2020.

Tout comme la Pacifica, la Voyager sera assemblée à l’usine de FCA de Windsor, en Ontario.

Un nom bien connu
Lorsqu’elle a été lancée au milieu des années 80, la Dodge Caravan était aussi vendue sous la marque Plymouth. Cette version était baptisée « Voyager ». Ce même nom a aussi été emprunté par Chrysler pour le marché européen. Depuis 2011, la bannière Lancia commercialise la Grand Caravan sous le nom « Voyager » en Europe.

Ford annonce la suppression de 12 000 emplois

Le constructeur automobile américain Ford a annoncé jeudi que son plan de restructuration européen entraînerait au total la suppression de 12 000 emplois et la fermeture de six usines d’ici fin 2020.

Le chiffre inclut les 5400 suppressions déjà annoncés pour l’Allemagne, ainsi que les 1700 postes qui disparaitront au Royaume-Uni dans le cadre de la fermeture d’une usine au Pays de Galles.

Il s’agira « principalement de départs volontaires », a précisé Ford, qui emploie en Europe quelque 51 000 personnes et possède 24 usines.

Les fermetures d’usines, dont également trois sites en Russie, un en Slovaquie et celui de Blanquefort (Gironde, sud-ouest de la France), étaient déjà annoncées, mais l’impact total sur l’emploi n’avait jusqu’ici pas été détaillé.

Cette cure d’austérité fait partie d’une vaste restructuration annoncée à l’automne par le PDG Jim Hackett pour économiser 11 milliards de dollars et faire de Ford un groupe plus « agile » avec des procédures de prise de décisions accélérées.

Ford veut en effet retrouver le peloton de tête dans la transformation en cours du secteur automobile sous l’effet de l’explosion de l’auto-partage, du covoiturage et surtout du développement de la voiture autonome et de l’accélération vers l’électrique.

Le constructeur estime d’ailleurs être « en bonne voie pour améliorer son résultat financier en Europe » et a indiqué vouloir davantage se concentrer sur la mobilité électrique.

Ford a également annoncé une réorganisation de son activité européenne en trois branches indépendantes «véhicules de passagers», «utilitaires» et « import ».

« Cela pourrait être la première étape d’une vente entière ou partielle » de l’activité de voitures Ford en Europe, a estimé auprès de l’AFP l’expert allemand en automobile, Ferdinand Dudenhöffer.

Cette vidéo vous donnera envie de partir à l’aventure en Westfalia

Les vieux bus Volkswagen et leur conversion Westfalia font rêver beaucoup d’automobilistes en quête d’aventure.

Si ces véhicules possèdent un charme indéniable, ceux-ci se font toutefois de plus en plus vieux. Après tout, les derniers modèles à motorisation arrière, les Vanagon, ont été abandonnés par Volks en 1991. Ça fait presque 30 ans!

Heureusement, il y a des passionnés un peu partout au pays qui passent leur vie à rafistoler et même améliorer ces maisons sur quatre roues. C’est le cas de Vivid Vans, un petit atelier situé sur l’île de Vancouver qui se spécialise dans la réparation et la modification de Volkswagen Vanagon, quelque part entre l’art et la mécanique.

En affaires seulement depuis l’automne dernier, la petite entreprise a eu la brillante idée de publier une vidéo pour montrer ce dont elle est capable. Et le résultat donne simplement envie de prendre la route.

Réalisé et filmé par le vidéaste québécois Paul Dussault, le documentaire met en vedette le fondateur de l’entreprise, Nathan Ryobi Daigle, ainsi que le technicien Quentin Horvath.

«Il y a une grande inspiration de la mode, du punk, de la musique et de la façon de restaurer des Porsche», estime Paul Dussault.

Peu importe l’inspiration, impossible de ne pas avoir envie de se payer un vieux West après avoir visionné tout ça!

McLaren 600LT Spider 2020 : quand les Anglais s’en mêlent

Il suffit de toucher la palette de gauche, constituée d’un morceau de fibre de carbone, pour que les deux tuyaux d’échappement, situés en position verticale derrière le cockpit, émettent un furieux coup de canon, engourdissant vos tympans. On enfonce l’accélérateur, et voilà que la téléportation existe!

Voici, en un paragraphe, ce qu’est l’expérience euphorique de conduire une McLaren 600LT Spider 2020.

Le retour de la « longue »
Chez McLaren, le terme « Longtail » remonte à 1995 où le constructeur britannique remporta les 24 Heures du Mans à bord d’une McLaren F1 GTR Longtail. Ce bolide, originalement conçu à partir de la voiture de production la plus rapide au monde de l’époque – la McLaren F1 -, avait été modifié afin d’être encore plus compétent lors des courses d’endurance.

Arborant la philosophie « Longtail », le principe était d’allonger l’arrière de l’auto afin d’augmenter son effet de portance, son aérodynamisme et sa tenue de route à haute vitesse.

Pour la 600LT, on a appliqué le même principe, mais cette fois, au biplace le plus « abordable » de la gamme. Située dans la catégorie Sport Series chez McLaren, la 600LT est en réalité une 570S que l’on a allongée de 74 mm (2,9 pouces), allégée de 96 kg (211 lb) et constituée à 23% de nouvelles composantes. Bref, c’est l’extrémiste des McLaren « d’entrée de gamme ».

Afin de ne pas empiéter dans la gamme Super Series du constructeur, où l’on retrouve notamment la 720S, la 600LT conserve une suspension conventionnelle et non des amortisseurs transversaux hydrauliques. Idem au chapitre de l’aérodynamisme. Les composantes de la 600LT sont fixes au lieu d’être actifs et amovibles comme sur une Senna ou une P1.

Ce qu’elle perd en technologie de pointe, elle le regagne par un châssis ultraléger, incorporant davantage de la fibre de carbone et de l’aluminium. À titre d’exemple, jusqu’à 30 kg (66 lb) ont été réduits des jantes, de la suspension et des freins grâce à ses composantes.

Alimentée par le même V8 biturbo de 3,8 litres que la 570S, mais modifié par le biais d’un nouvel arbre à cames et d’une recalibration de l’ordinateur, la 600LT ne déploie pas moins de 592 chevaux et un couple de 457 lb-pi, soit 30 chevaux de plus que sa petite sœur. Plus large et plus basse qu’une 570S, la 600LT incorpore les mêmes freins que la 720S. Son aileron combiné à sa carrosserie allongée génère jusqu’à 100 kg (220 lb) de portance lorsque l’auto roule à 250 km/h.

Notre modèle était une déclinaison Spider à toit amovible, rendant notre essai d’autant plus agréable lors de la saison estivale. Capables de se ranger discrètement entre le cockpit et le compartiment moteur, le toit et son mécanisme, également constitués de fibre de carbone et d’aluminium, n’ajoutent que 48 kg (108 lb) au poids du bolide.

Le 0 à 100 km/h est déclaré à 3,0 secondes pour cette bombe à moteur central, même pour la décapotable. Notre 600LT, dont l’habitacle est agrémenté de sièges de course en fibre de carbone, se détaillait bien au-delà des 300 000 $.

Étonnamment docile
L’évaluation d’une supervoiture s’avère toujours plus compliquée que celle d’un véhicule conventionnel, car cette dernière a été conçue dans le seul but de livrer des sensations fortes et de faire réagir les foules. Sans surprise, partout où nous allions avec notre 600LT, les regards se fixaient instantanément sur nous, puis suivaient d’innombrables questions.

À notre grande surprise, malgré sa mission d’extrême performance, la 600LT est facile à « endurer » au quotidien. Il est possible de soulever l’avant du bolide par une simple commande électronique afin d’éviter d’endommager l’avant du véhicule lorsque l’on entre dans un stationnement, et en mode Normal, avec sa boîte à sept rapports réglée à l’automatique, cette auto exotique peut se pavaner sur les grands boulevards sans démolir la colonne vertébrale de son conducteur.

L’immédiate sensation derrière le volant de cette superbombe, c’est sa direction ultraprécise, un système qui ferait rougir celui de la Lamborghini Huracan Evo, ou de la Ferrari 488, deux concurrentes se vendant à un prix nettement plus onéreux.

Le pare-brise bas de la 600LT fait en sorte qu’il est facile d’apercevoir tout l’avant de l’auto, à un point tel que l’on a presque l’impression d’être assis sur le capot tellement la visibilité et la maniabilité sont de concert.

Rapide comme l’éclair
Bien entendu, la 600LT n’a pas été conçue pour aller faire les commissions. C’est quand on règle sa suspension, sa direction, sa boîte de vitesses et son moteur en mode Sport, ou encore mieux, en mode Track, qu’elle s’éveille, son V8 prêt à nous catapulter à notre prochaine destination.

D’une manière bestiale, la 600LT nous enfonce dans ses énormes sièges de course lors d’accélérations, son moteur procurant une montagne de couple, peu importe le rapport auquel il se situe, émettant une sonorité étrangement aiguë. Son châssis est d’une précision hors du commun, sa direction demeurant l’une des plus réactives de l’industrie, nous donnant l’impression d’être à bord d’un réel biplace de course, ou si vous préférez, derrière le volant d’un go-kart tellement il est facile à opérer.

Jamais elle ne nous intimide, la 600LT, jamais elle ne nous fait peur. Au contraire, ses performances sont facilement accessibles, aisément exploitables, et étonnement bien adaptées à la vie de tous les jours.

Cela dit, la 600LT ne se gênera pas de vous rappeler ses réelles intentions. Si vous avez le malheur d’entrer trop rapidement dans un virage, son châssis se permettra de faire gigoter son arrière, simplement pour vous indiquez qu’elle a tout de même des crocs. D’une harmonie et d’une précision parmi les voitures de course les mieux foutues de la planète, cette McLaren aime jouer, ce qui la rend nettement plus amusante que certaines supervoitures parfois trop sérieuses.

Impressionnante, certes, mais loin d’être parfaite. Bien que cette bagnole anglaise ultralégère et hyper bien construite soit rapide et énormément plaisante à conduire, son moteur V8 ne chante pas la même mélodie que celui de sa concurrence, se montrant plutôt rude par moment, surtout à bas régime, et disposant d’un délai du turbo beaucoup trop visible pour cette gamme de prix.

De plus, son instrumentation, notamment son système multimédia, est d’une complexité ridicule, compliquant inutilement de simples tâches.

Au final, ce que la McLaren 600LT perd en matière de flamboyance face aux voitures italiennes, elle le regagne par un châssis nettement mieux mis au point, une direction exemplaire et une facilité à être « endurée » au quotidien. Bref, c’est une McLaren dans tout le sens du terme, celle qui vient foutre le bordel dans les plates-bandes des Italiens, sans excuses et sans complexes.

Porsche rappelle 340 000 Cayenne et Panamera dans le monde

Plus tôt ce mois-ci, Porsche a annoncé un rappel sur 8 742 véhicules au Canada afin de corriger un problème au niveau de la boîte de vitesses. Nous n’y avons pas porté beaucoup d’attention, mais voilà que nous apprenons que plus de 340 000 véhicules Porsche se trouvent dans une situation similaire à travers le monde.

Dans certains cas, en raison d’une bague qui se dégrade au fil du temps, le levier de vitesses pourrait littéralement se détacher de la boîte, faisant en sorte que cette dernière ne change pas de rapport lorsque le conducteur déplace le levier. Par conséquent, la boîte de vitesses pourrait se trouver sur un rapport différent de celui indiqué par le levier.

Si un conducteur tente de sortir du véhicule alors que la boîte de vitesses n'est pas à la position de stationnement (Park) et que le frein de stationnement n'est pas enclenché, le véhicule pourrait se déplacer soudainement et provoquer une collision. Heureusement, aucune blessure en lien avec ce problème n’a été signalée jusqu’ici.

Les modèles visés par le rappel sont les Porsche Cayenne 2003 à 2010, Cayenne S et Cayenne Turbo 2003 à 2006 de même que les Panamera, Panamera 4, Panamera 4S et Panamera Turbo 2010 à 2016.

Porsche Canada avisera les propriétaires par la poste et leur demandera d'amener leur véhicule chez un concessionnaire pour faire remplacer la bague de câble du levier de vitesses. Entre-temps, il est fortement recommandé d’enclencher le frein de stationnement chaque fois que le véhicule est stationné.