Les Alouettes apportent plus que des retombées économiques
Par France Poirier
La Ville de Saint-Jérôme va ressortir ses fanions qui ornent les rues qui mènent au centre Claude-Beaulieu et qui annoncent la présence des Alouettes sur notre territoire. Une présence qui, pour une deuxième année d’une entente de trois ans, se fait remarquer.
Le fait d’avoir les Alouettes à Saint-Jérôme représente certes des retombées économiques, mais pour le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, il y a aussi de bonnes retombées au niveau communautaire et social. « Ce sont des retombées sociales importantes. Je suis un gars du milieu scolaire et l’implication des Alouettes auprès des jeunes est très importante. Les joueurs vont dans les écoles, ils rencontrent les jeunes, mais surtout, les jeunes viennent les voir durant le camp d’entrainement. Moi je n’avais jamais vu ça, des autobus scolaires qui débarquent avec des jeunes qui viennent encourager les joueurs des Alouettes à se dépasser durant les pratiques. C’est extraordinaire », souligne M. Bourcier.
Pour lui, la présence des Alouettes est un bel exemple pour les jeunes d’adopter de saines habitudes de vie. Par le sport, on peut avoir du plaisir tout en prenant soin de soi. « J’ai enseigné longtemps dans une école défavorisée. Je me suis occupé de sport scolaire en 6e année : c’était du mini-basket. Alors de voir les jeunes le soir, après le départ des Alouettes, qui se pratiquent avec des ballons de football devant le centre Claude-Beaulieu dans notre quartier des sports, ça me fait plaisir. Les ligues scolaires n’ont jamais été aussi importantes. Elles représentent l’identité des écoles secondaires. La bonne nouvelle : plus longtemps ils font du sport, plus longtemps ils vont se maintenir en forme et en santé. Les saines habitudes de vie, ça t’éloigne de la drogue, de la cigarette. Donc c’est un gros plus pour Saint-Jérôme », soutient le maire Bourcier.
Une visibilité positive
La présence des Alouettes offre aussi une belle visibilité pour la Ville de Saint-Jérôme. « Par exemple, l’an passé on écoutait les séries éliminatoires au hockey. Même si les Canadiens n’en faisaient pas partie l’année dernière, on voyait des annonces où l’on parlait du camp d’entrainement à Saint-Jérôme, ce qui donnait une certaine notoriété. Ça valorise notre ville. Et l’organisation de l’équipe montréalaise est heureuse d’être ici, pour notre accueil notamment. Nous avons de vrais partisans qui se déplacent pour venir au camp et d’autres qui découvrent le football. J’en connais qui suivent les Alouettes depuis des années et qui sont fiers de pouvoir les voir évoluer sur notre territoire. Un confrère dans mon club de balle, Pierre, a son billet de saison. Et il n’est pas le seul ! Lors de notre conférence de presse pour lancer les activités, des gens de l’extérieur de la région sont venus pour rencontrer les joueurs et ils suivent les activités dans la ville. On est leur nid du printemps et on y gagne au niveau de l’attractivité de faire du sport chez nos jeunes », ajoute M. Bourcier.
Retombées économiques
Les retombées économiques sur les commerces dans la ville sont bonnes, ajoute le maire. Par exemple, il cite le café Mathilda qui est près du centre sportif Claude-Beaulieu et que les joueurs des Alouettes fréquentent durant leur passage à Saint-Jérôme. D’autres commerces bénéficient aussi de la présence de l’équipe, dont le Confort Inn qui est rempli, puisque l’équipe y loge tout le long du camp d’entrainement. « Je pense aussi à la crèmerie Casavant qui voit arriver ses colosses après une pratique. C’est bon pour l’entreprise. Ils se promènent en ville et les gens sont contents de les rencontrer. Ça fait parler de Saint-Jérôme et c’est bon aussi au niveau touristique. Les commerçants y trouvent leur compte. Ils logent à l’hôtel tout le long du camp d’entrainement. Ils se promènent en ville et découvrent différents commerces », souligne M. Bourcier.
« D’autres gens en parlent et ça donne une réputation qui nous attire autre chose, des investisseurs par exemple. Les investisseurs veulent savoir ce qui se passe ici. Les Alouettes apportent un aura à Saint-Jérôme, une réputation, une prestance et une bonne attractivité qui nous sert dans d’autres domaines de Saint-Jérôme. D’ailleurs Pierre Karl Péladeau, le propriétaire des Alouettes, est très fier d’être ici pour le camp. Le directeur gérant Danny Maciocia n’a que des compliments sur la ville. C’est juste du positif pour Saint-Jérôme », estime le maire Marc Bourcier.