Sainte-Sophie se dote d'un service de premiers répondants
Par Lpbw
Sauvetage Médical assurera le service de premiers répondants à Sainte-Sophie dès le 1er octobre, et ce, pour les trois prochaines années.
Cette entente signée cette semaine, après trois ans de discussions, représente une bonne nouvelle pour les Sophiens puisque le délai d’intervention sera beaucoup moins long. En effet, après l’appel au 9-1-1, les bénévoles de Sauvetage Médical seront sur les lieux de l’incident en moins de dix minutes, estime Yves Croussette, président de Sauvetage Médical.
« Les ambulanciers et les paramédics prennent en moyenne 22 à 25 minutes et il n’est pas rare qu’ils arrivent 40 minutes plus tard», affirme M.Croussette.
Les premiers répondants prendront donc en charge les victimes avant l’arrivée des ambulanciers.
Le nouveau local de cette entreprise qui sera situé à l’ancienne caserne d’incendie ( 2212, rue de l’Hôtel-de-Ville), dans le centre-ville, permettra une intervention plus rapide. L’unité d’intervention d’urgence pourra prendre possession de l’endroit dès le 5 août prochain.
« Nous avons un bon service d’ambulance, mais si demain matin, je suis à l’Hôtel de Ville et que je fais une crise cardiaque, Sauvetage Médical, dont le local est situé tout juste à côté, peut me sauver la vie», raconte le maire de Sainte-Sophie, Yvon Brière.
« Nous voulions nous rapprocher du centre-ville. Il faut que les délais soient très rapides. Avec le local qu’on a présentement (près de Saint-Hippolyte) nous sommes trop au Nord», ajoute Yves Croussette qui souligne que son entreprise conservera tout de même ces bureaux situés au 1015 chemin McGuire. Une ambulance blanche et rouge sera stationnée aux deux endroits.
Cette entente coûtera un peu plus de 40 000 $ par année aux citoyens de Sainte-Sophie.
Depuis plus de quatre ans, Sauvetage médical assure le service de premiers répondants sur les sentiers hors route dans les Basses-Laurentides. Ce nouveau contrat obligera l’entreprise à augmenter le nombre de bénévoles qui sont une vingtaine actuellement. Ceux-ci devront suivre une formation en premiers soins.