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«Nous assumons les dépassements de coûts »

Par Lpbw

Martin Desrochers, président de Madeco Construction, a pris la parole à la toute fin de la rencontre de mardi dernier. Déjà, un bon nombre de personnes étaient parties. Il nous explique qu’on lui a posé des questions, entre autres concernant les milieux naturels, par exemple : vont-ils être conservés?

Madeco, propriétaire du terrain concerné, est le promoteur qui effectuera également les travaux d’infrastructure.

Rigueur de mise

Martin Desrochers travaille sur le projet depuis 5 ans. « Nous avons obtenu l’article 22, soit l’autorisation de faire des ouvrages dans les milieux humides. Et toutes les mesures de protection sont prises. Nous avons procédé à un relevé biologique complet. Par exemple le relevé est si poussé que deux noyers cendrés (en voie de disparition) ont été répertoriés et seront conservés. »

Il nous donne un autre exemple : «le premier lac déborde. Nous allons procéder à des ouvrages de contrôle, de mise à niveau avant qu’il soit livré à la Ville.» M. Desrochers assure que tous les permis ont été délivrés, que le projet répond à toutes les exigences, que des études préliminaires sérieuses ont été faites, «nous travaillons de façon très rigoureuse.»

« Durant cette rencontre, on a parlé des 82 demandes de modifications par la Ville, mais ils n’ont pas parlé des centaines d’exigences que la Ville de Saint-Jérôme nous a demandé, auxquels on a répondu. Nous avons suivi un processus très rigoureux, autant de notre côté que de la Ville.»

Un forfait à prix fixe

Et surtout M, Desrochers mentionne que « les dépassements de coûts sont assumés par nous, selon le protocole d’entente signé avec la Ville. C’est un forfait à prix fixe. Notre intérêt est d’être en bas du coût. Par exemple, en ce qui concerne le dynamitage, tout a été calculé de façon très serrée, évalué précisément, les entrées, le remblai, etc. Je n’ai aucun intérêt à dépasser les coûts.»

«On paye nos infrastructures pour nos terrains, tout est balisé (Régie du bâtiment, CSST, etc.) » Madeco est le maître d’œuvre. L’appel d’offres (au plus bas soumissionnaire) pour engager l’entrepreneur général a été effectué il y a deux mois, sur invitation. (11 invitations, 7 soumissions). « C’est Duro King, une entreprise de Saint-Jérôme, qui sera l’exécutant des travaux. Le contrat a été octroyé en février, nos ingénieurs-conseils feront le suivi.»

« Notre politique veut qu’on réinvestisse 60 % localement. Dans ce projet on atteint les 75 %», met de l’avant M Desrochers Il tient également à dire qu’en ce qui concerne la partie qu’il rétrocède à la Ville (bien public): « On est bien au-delà des exigences du gouvernement qui exige 10 %. Dans ce projet on rétrocède 36 % d’espace au bénéfice des gens du secteur, ce qui aura un impact social important (un gros parc de 29 000 m2, 3 lacs, etc.).»

Début des travaux

«On est cédulé pour commencer les travaux mi-mai, » confirme M Desrochers.

Dans ce projet, Madeco vend les terrains. « On peut faire ou non la construction des maisons. Nous avons, là-aussi des normes rigoureuses, un guide architectural, des approbations des plans sévères». Et, pour finir, Martin Desrochers affirme : « Je n’ai jamais fait aucune pression politique. Et j’ai suivi le processus" by the book" du début à la fin, rendez-vous avec l’urbanisme, le génie civil.»

Il précise que Madeco n’a jamais fait de travaux municipaux, uniquement du développement immobilier privé. Et que c’était la première fois la semaine dernière qu’il rencontrait les conseillers. Madeco paye 42 000 $ en capital par terrain pour le projet de prolongation, plus des garanties financières exigées par la Ville.

«La réalisation de projet vient avec des exigences municipales. Par exemple, je paye pour la rue Napoléon. La ville nous remboursera,» tient à préciser Martin Desrochers en ajoutant que « la participation de la Ville était nécessaire pour la faisabilité du projet. Il y a un segment qui concerne la Ville et c’est pour le bénéfice général de la population.»

Rappelons que les travaux pour effectuer le bouclage sont évalués à 4 M$. La contribution de Madeco (qui les effectue selon l’entente et à sa demande) est de 1,4 M$.

Le règlement d’emprunt de la quote-part de la Ville est de 2 565 000 $ sur une période de 20 ans.

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