Marc Laurin en conflit d'intérêts
Par Lpbw
La Commission municipale du Québec, après une enquête en éthique et déontologie en matière municipale, a conclu que la conduite de Marc Laurin, conseiller municipal de Saint-Colomban, constitue un manquement à une règle prévue au Code d’éthique et de déontologie des élus de la Ville de Saint-Colomban. La commission impose à monsieur Marc Laurin une réprimande compte tenu entre autres qu’il s’agit d’une première infraction
«Monsieur Marc Laurin a contrevenu à l’article 4.3, alinéa 1, du Code d’éthique et de déontologie de la Ville de Saint-Colomban lorsqu’il est présent et participe au processus de prise de décision le 12 juin 2012 relativement à l’approbation du Plan projet domiciliaire de la rue Lalande.»
Conflit d’intérêts
La demande d’enquête en éthique et déontologie reproche à M.Laurin d’avoir voté pour l’acceptation d’un Plan projet domiciliaire, dans lequel son père et ses oncles ont un intérêt direct en étant propriétaires du terrain, se plaçant ainsi en conflit d’intérêts selon les dispositions des articles 4.3.1 et 4.3.2 du Code d’éthique et de déontologie.
Dans sa déclaration assermentée du 20 juin 2012, la personne, qui a signé la demande d’enquête, «s’appuyant sur son expérience comme ancien conseiller» a précisé ses reproches envers M.Laurin, soit qu’« à la séance publique du mardi 12 juin 2012, le conseil municipal de la Ville de Saint-Colomban a voté l’acceptation du Plan projet domiciliaire de la rue Lalande.»
Or ce projet de développement controversé se fera sur un terrain appartenant à quatre frères soit messieurs Guy, Gilles, Daniel et Mario Laurin. Une de ses personnes soit, monsieur Guy Laurin, est le père (les 3 autres sont ses oncles) de Marc Laurin, conseiller du district 3. «Le fait que le conseiller monsieur Marc Laurin ne se soit pas retiré des discussions entourant cette décision et se soit même prononcé en la votant positivement constitue un manquement au règlement 627 de la Municipalité,» dit la personne dans la demande d’enquête.
La conclusion de l’enquête est sans équivoque «Dans les circonstances, la Commission est convaincue que lorsqu’il est présent et participe au processus de prise de décision le 12 juin 2012 relativement à l’approbation du Plan projet domiciliaire de la rue Lalande, monsieur Marc Laurin s’est placé en conflits d’intérêts et a favorisé, d’une manière abusive, les intérêts de son père et de ses oncles.»
Marc Laurin est conseiller municipal de Saint-Colomban depuis le 1er novembre 2009, un premier mandat.
Sollicité par le journal, au moment de mettre sous presse nous n’avions pas reçu de commentaires du conseiller.
Source : Commission municipale du Québec