Marc Bourcier salue la vision de Stéphane Maher
Par Lpbw
Le Nord – Dans le dossier de la légalisation du cannabis, le Parti Québécois a présenté un plan qui réclame un encadrement serré du cannabis mettant ainsi de l’avant la santé publique et la sécurité.
« Nous saluons la vision du maire de la Ville de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, qui va dans le sens de celle qui a été présentée en septembre dernier par le chef du Parti Québécois, Jean-François Lisée, et le porte-parole au dossier, mon collègue Sylvain Pagé.
« Il est important d’appliquer une réglementation qui touche l’ensemble des municipalités du Québec. Au Parti Québécois, dans notre plan solide, nous soutenons clairement que la consommation de cannabis doit être permise uniquement là où la consommation d’alcool et de tabac l’est, comme dans les résidences et sur les terrains privés et dans les établissements spécialisés. Nous allons également informer la ministre Lucie Charlebois de notre intention de déposer un amendement au projet de loi 157 qui permettrait aux municipalités de désigner des endroits bien spécifiques où la consommation de cannabis pourrait être permise. Cet amendement va dans le sens de l’autonomie municipale réclamée par les fédérations municipales », a souligné le député de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.
M. Bourcier ajoute que sa formation politique demande au gouvernement d’inscrire dans la loi qu’une partie des profits devrait être versée aux municipalités puisqu’elles auront de lourdes responsabilités une fois que la vente et la consommation de cannabis seront légalisées. De plus, le Parti Québécois considère que 100 % de ces éventuels profits doivent servir à la promotion des saines habitudes de vie, à la prévention, au milieu communautaire et aux centres de réhabilitation et que cela aussi devra être inscrit dans la loi.
« J’ai participé avec sérieux à toutes les consultations que le gouvernement a tenues à ce sujet. Notre proposition est rigoureuse et préparée : nous voulons un encadrement serré, en ayant toujours en tête la santé publique et la sécurité. Il y a plusieurs enjeux fondamentaux dans ce dossier : l’âge légal de consommation, les lieux permis, la vente et la distribution, la production, les produits dérivés… L’approche que nous proposons est équilibrée et logique », a ajouté Sylvain Pagé, porte-parole en matière de Santé publique, de Prévention et de Saines habitudes de vie.
Le plan du PQ pour l’encadrement du cannabis
– Le débat sur la légalisation du cannabis nous a été imposé par Ottawa;
– Une campagne de sensibilisation et de prévention doit commencer maintenant;
– L’âge légal serait de 18 ans;
– La vente et la distribution doivent être contrôlées par la SAQ, par le biais d’une nouvelle filiale qui relèverait de la ministre déléguée à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie;
– Le conseil d’administration de cette filiale serait composé de gens issus des milieux de la santé et de la sécurité publiques, des centres de dépendance, du communautaire et de l’éducation;
– Un observatoire indépendant doit être créé et soutenu par des chaires de recherche;
– Le nombre de points de vente pourrait être limité au début, pour croître par la suite;
– Au volant, ce sera tolérance zéro.