(Photo : Caroline Élément)
Les étudiants ont dû changer le projet pour passer au mode virtuel.
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Projet des finissants : Les étudiants élaborent un plan B

Par France Poirier

Les étudiants en Gestion intervention de loisirs du Cégep de Saint-Jérôme ont dû user d’imagination pour réaliser leurs projets de fin d’études collégiales.

Ces étudiants travailleront dans des domaines très variés. « Nous avons des étudiants qui vont oeuvrer dans le secteur du loisir, pour des villes, pour des résidences pour aînés, pour des écoles, pour des entreprises privées, pour des chambres de commerce, pour des entreprises qui sont dans l’événementiel ou dans l’industrie touristique », souligne l’enseignante Isabelle Lavallée.

Leur projet de fin d’études était de réaliser une activité de financement de leur choix et d’amasser un minimum de 500 $ qu’ils remettront à une cause qu’ils auront sélectionnée. Malgré la COVID, les 29 étudiants dans cette concentration ont leur cours en présence plus souvent qu’à distance. « La direction a accepté que ce soit en très grande partie en présence. On a eu de la chance parce que ce projet qui dure toute la session se réalise en équipe », souligne l’enseignante.

Habituellement, les étudiants organisent des activités telles que des soupers spaghetti, des spectacles ou autres avec du public. Cette année, les enseignantes Isabelle Lavallée et Caroline Élément avaient demandé aux étudiants dès le début de la session (fin août) de penser à un plan B, puisqu’elles craignaient la deuxième vague de COVID.

Ils ont monté leur projet et actuellement ils sont dans le processus de vente des billets.

Réalisation dans les quatre prochaines semaines

L’un des aspects qui leur a permis de surmonter les difficultés a été le fait d’être en-semble, de travailler en équipe sur place. « Le professeur est là pour les aider. S’ils ont besoin, il y a un humain prêt à leur répondre, c’est rassurant pour eux. Ça reste pour eux une première fois, d’aller sur le terrain », explique madame Lavallée. Chacun des projets sera réalisé d’ici la fin de la session en décembre.

Belle réussite

« On entend tellement parler de mauvaises nouvelles dans l’enseignement, ça été une super belle réussite. Les étudiants, qui devaient être sur le terrain avec des clientèles, ont dû réaliser un projet virtuel. Il a fallu innover. Ils ont géré le projet de A à Z. Lorsqu’à la fin août on tombait en zone rouge, ils avaient leur plan B. Les étudiants ont monté leur projet avec beaucoup d’espoir de le faire sur le terrain. Ils ont eu quelques semaines pour revoir », ajoute la professeure.

L’avantage de cette année: ils ont peu de dépenses, puisque les événements sont virtuels. Ils dépassent ainsi leurs objectifs financiers. Tous les revenus sont remis aux causes qu’ils ont choisies.

« La session suivante, ils seront en stage. Ce projet est le leur, on est là pour les guider, les accompagner, on inter-vient uniquement au début alors qu’ils doivent nous le présenter pour s’assurer que ce soit réalisable. Au-delà de ça, c’est à eux de le réaliser. Le montant ne compte pas pour le pointage final, ce n’est pas l’enjeu. C’est beau de les voir aller, ils ont été résilients face à la situation. Malgré qu’ils ont dû faire autrement, ils ont réussi et nous sommes très fières », ajoute Isabelle Lavallée.

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