Le ministre Barrette annonce la construction d'un CHSLD

Par France Poirier

Saint-Jérôme. Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, était de passage lundi matin, à l’hôpital de Saint-Jérôme pour annoncer le lancement d’appel d’offres pour un nouveau projet de 96 nouvelles places en centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD).

D’entrée de jeu, le ministre a tenu à offrir son soutien à la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) à la suite des événements d’Orlando et souligné qu’au Québec on a la chance de vivre dans une société plus ouverte.

«La grande perte d’autonomie est une réalité de plus en plus présente dans notre société. Lorsque les aînés ne sont plus en mesure de demeurer à leur domicile pour cette raison, nous devons répondre à leurs besoins avec des milieux de vie mieux adaptés à leur réalité. Avec ces 96 nouvelles places, c’est exactement ce que nous offrirons aux gens de Saint-Jérôme», a-t-il déclaré.

La construction devrait débuter à la fin de cette année et être complétée à la fin de l’année 2017. Ainsi, le gouvernement compte créer 115 nouveaux emplois avec ce nouveau centre.

«Une bonne nouvelle pour notre région»

Le président directeur général du Centre intégré de santé et des services sociaux (CISSS) des Laurentides, Jean-François Foisy a accueilli cette nouvelle avec fierté. «C’est une injection directe pour diminuer l’iniquité que vit la région en santé. Les efforts sont déployés pour donner un nouveau milieu de vie aux personnes en perte d’autonomie et l’annonce du ministre démontre cette volonté. Par exemple l’an dernier, l’annonce de la construction d’un nouveau CHSLD de 212 lits qui sera prêt à la fin de l’année 2017 et dont les travaux sont entamés», a souligné M. Foisy.

Ce dernier ajoute que la région des Laurentides obtient le 2e rang pour le taux le plus élevé du vieillissement de sa population après la région de l’Outaouais. «On prend les moyens pour s’occuper des personnes âgées». «À l’hôpital de Saint-Jérôme, nous vivons une pression sur nos lits de courte durée à cause du manque de places en soins de longue durée. Nous aurons maintenant des endroits pour loger la clientèle qui nécessite ces soins. L’hôpital n’est pas la place pour les soins de longue durée».

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