L'élève diplômée

Le Centre d'études professionnelles s'adapte au marché du travail

Par Lpbw

FORMATION. Dans un marché du travail en constante évolution, le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur se doit d’adapter les différents programmes d’études. Ce qui explique que le Centre d’études professionnelles (CEP) de Saint-Jérôme ait modifié son programme Vente de pièces d’équipements motorisés pour ainsi devenir plutôt le cours Conseil de ventes de pièces d’équipements motorisés.

«Avant nous formions des commis aux pièces tandis que maintenant nous formons des conseillers aux pièces, souligne l’enseignant Benoît Bergeron. On forme les élèves pour qu’ils soient capables de conseiller les gens et puissent faire différentes réparations chez eux».

Pour M. Bergeron cette «version améliorée» du programme se veut plus axée sur le service à la clientèle. «On met beaucoup l’accent sur l’approche client, la fidélisation de la clientèle. Nous voulons que les conseillers soient informés des problèmes qui surviennent fréquemment aux clients». 

Un local pour se pratiquer

Pour former les élèves, le CEP dispose d’un local destiné à la vente de pièces mécaniques et d’accessoires. «Nous vivons des situations réelles d’apprentissage», indique M. Bergeron.

Les élèves des programmes de Mécanique automobile, Carrosserie et Mécanique de véhicules lourds routiers qui viennent faire l’achat de pièces sont servis par les élèves de leur cours.

«Nous voulons être le plus proche possible du marché du travail. Je pense que nous sommes un des seuls au Québec qui offrons ça dans notre programme», explique l’enseignant.

En plus du comptoir de services, les élèves doivent faire cinq stages pendant leur formation qui comprend un peu plus de 1000 heures.

«Les élèves font des stages en entreprise afin de vraiment comprendre ce que c’est, par exemple, de recevoir de la marchandise, de l’expédier, de la placer en réserve. Ces stages facilitent l’entrée sur le marché du travail».

Prêts au marché du travail

Chaque année, une vingtaine d’élèves terminent ce programme d’études. Parmi ceux-ci, quatre élèves sur cinq se dénicheront un emploi. «C’est un métier assez exigeant. Les conseillers doivent donner un bon service à la clientèle, posséder plusieurs connaissances et être débrouillards», note-t-il. Ce dernier estime qu’à la fin du cours, les finissants seront bien préparés à intégrer le marché du travail.

Bien que les possibilités d’emploi soient plus grandes dans le secteur de l’automobile, les conseillers aux pièces peuvent travailler dans les concessionnaires de véhicules récréatifs ou l’industrie aéronautique. Sur le site du CEP, il est indiqué que le revenu moyen d’un conseiller aux pièces est de 40 000 $ par année.

Salon des experts à l’emploi
 
Par ailleurs, la 5 e édition du Salon des experts à l’emploi se tiendra le 31 janvier prochain au Centre d’études professionnelles. Plusieurs représentants d’entreprises seront sur place pour rencontrer les finissants et promouvoir leurs services. Chaque année, cet événement attire plusieurs étudiants à la recherche d’un stage ou d’un emploi. L’an dernier, 500 visiteurs ont participé à cette activité.

 

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