La CAQ dénonce les délais d'attente en radiologie

Par France Poirier

SANTÉ. Le député de la Coalition Avenir Québec François Paradis a rendu publics des chiffres concernant les délais d’attente «jugés trop longs» pour obtenir des résultats de radiographies dans différents établissements de santé dans les Laurentides.

Il soutient que pour l’Hôpital régional de Saint-Jérôme il y avait 2 100 radiographies à lire pour un délai de deux à trois mois d’attente, alors que pour Mont-Laurier le chiffre passait à 4 500 radiographies à lire pour un délai pouvant aller jusqu’à trois mois. Du côté de l’hôpital de Lachute, le nombre était de 2 800 radiographies en attente de lecture avec un délai qui pouvait atteindre jusqu’à cinq mois.

«Ces délais d’interprétation sont tout à fait inacceptables. Le ministre de la Santé a fixé des objectifs aux médecins de famille pour qu’ils voient plus de patients orphelins d’ici décembre 2017, mais peut-il faire de même avec ses collègues radiologistes pour éliminer les listes d’attente dans les Laurentides?», a déclaré François Paradis lors de la période de questions, mardi.

Amélioration de la situation

Alain Paquette, porte-parole du CISSS des Laurentides, souligne que tout est mis en œuvre pour améliorer la situation. «Les chiffres mentionnés par la CAQ datent d’une demande d’accès à l’information de février dernier, mais en date du 30 mai, il y a eu de l’amélioration», explique M. Paquette.

En effet, il souligne que pour l’Hôpital de Saint-Jérôme, on était au 30 mai à 1 223 radiographies à lire pour un délai de sept jours, ce qui représente les normes du ministère. Pour ce qui est de l’Hôpital à Lachute, le nombre est resté stable soit 2 800 radiographies en attente de lecture avec des délais de cinq mois d’attente. «Par contre, à Lachute, il y a une nouvelle radiologiste depuis le 9 mai dernier, ce qui devrait contribuer à diminuer l’attente», ajoute M.Paquette.

Pour ce qui est de Mont-Laurier, en février on comptait 4 500 radiographies non lues pour un délai d’attente de trois mois. «Les radiologistes de Saint-Jérôme ont prêté main forte à ceux de Mont-Laurier pour diminuer ce nombre qui est passé au 30 mai à 3 250. Nous travaillons forts à trouver des solutions et grâce à une vision régionale depuis le regroupement des CSSS en un Centre intégré des services sociaux (CISSS), on peut s’entraider», a conclu le porte-parole du CISSS des Laurentides.

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