Faire le deuil de sa fille qui devient un garçon
Par France Poirier
Enfant transgenre
Dès l’âge de 7 ans, sa fille disait qu’elle n’avait plus le goût de vivre. À l’aube de l’adolescence, le médecin de famille a diagnostiqué une dysphorie du genre*.
Biologiquement née dans un corps de fille et maintenant âgée de 14 ans, Katherine verbalise sa situation depuis environ six mois, et sa maman, N. T., la soutient dans sa démarche pour faire le changement de genre. «Avant de le verbaliser, mon enfant a vécu une grande détresse, s’absentait de l’école, disait vouloir sortir de son corps, et le début des menstruations a été un élément déclencheur et c’est devenu de plus en plus clair qu’il était transgenre», souligne la maman.
Commencer la transition
«Dès l’accord du médecin, on a commencé les bloqueurs d’hormones. Ce n’est pas facile, c’est comme une ménopause», explique la mère, qui a vécu des moments difficiles.
«Le plus lourd a été il y a six mois. Quand ça nous arrive, tout le monde autour a besoin d’aide, mais le plus important pour moi est le bien-être de mon enfant. J’en ai pleuré des nuits entières avec Katherine, qui voulait mourir. J’ai dû prendre une pause du travail pour refaire mes forces et pouvoir l’aider. Je dois faire le deuil de ma fille, mais c’est avant tout le bonheur de mon enfant qui compte», explique-t-elle.
Suicidaire
«Les statistiques démontrent que 41% des personnes transgenres ont eu des idées suicidaires ou ont tenté de se suicider», explique Nicolas Courcy, intervenant LGBTQ+, qui soutient N.T. et son enfant dans le processus. Celui-ci a été dirigé vers la famille par un organisme.
Trouver les bons intervenants
Lorsqu’on est confronté à une telle situation, il est important d’aller chercher de l’aide.
«Il faut trouver les bons intervenants et, actuellement, les écoles ne sont pas outillées pour prendre encadrer un enfant qui vit cette situation», souligne N.T. «C’est difficile en 2018 pour un adolescent, et quand il vit avec une dysphorie de genre, l’importance du soutien des gens de l’entourage prend tout son sens», ajoute Nicolas Courcy.
N.T. ajoute que l’aide d’une personne-ressource comme Nicolas est tellement importante, tant pour l’enfant que pour les personnes autour de lui.
* Terme médical utilisé dans le manuel (DSM) de l’Association américaine de psychiatrie pour décrire la détresse de la personne transidentitaire face à un sentiment d’inadéquation entre son sexe assigné et son identité de genre. (Source: Wikipedia)
3 commentaires
Vous utilisez des termes dégradants, dérangeants et inappropriés. BON SANG! L’enfant n’est pas mort! L’expression n’a pas lieu d’être! On ne fait pas le deuil d’une personne vivante! Et même si ce sont des propos tenus par la mère, cela n’a rien à faire dans le titre. De plus, mégenrer une personne trans est inutile, dangereux, et surtout terriblement irrespectueux. Comme le morinommer.
Arrêtez de faire du sensationnalisme avec les personnes transgenre! Ecrire des articles sans vous informer un minimum sur les termes correctes à utiliser est dangereux, très dangereux, parce que vous avez une responsabilité en véhiculant des concepts qui sont faux!
Vous faites presque l’amalgame transidentité = détresse = suicide. Ce n’est pas une équation! Cette image est néfaste pour tout personne qui pourrait lire votre article parce qu’il s’en fera une fausse idée de la transidentité, mais surtout pour les possibles ados en questionnement qui risqueraient de tomber là dessus.
Informez-vous avant d’écrire svp. C’est des articles ainsi qui rendent difficile la vie des personnes transgenre. Pas la transidentité en elle-même.
Mégenrer doit devenir un crime contre l’humanité et être puni comme tel. Il faut exterminer physiquement toutes celleux qui mégenrent, même involontairement !
Vous utilisez des termes dégradants, dérangeants et inappropriés. BON SANG! L’enfant n’est pas mort! L’expression n’a pas lieu d’être! On ne fait pas le deuil d’une personne vivante! Et même si ce sont des propos tenus par la mère, cela n’a rien à faire dans le titre. De plus, mégenrer une personne trans est inutile, dangereux, et surtout terriblement irrespectueux. Comme le morinommer.
Arrêtez de faire du sensationnalisme avec les personnes transgenre! Ecrire des articles sans vous informer un minimum sur les termes correctes à utiliser est dangereux, très dangereux, parce que vous avez une responsabilité en véhiculant des concepts qui sont faux!
Vous faites presque l’amalgame transidentité = détresse = suicide. Ce n’est pas une équation! Cette image est néfaste pour tout personne qui pourrait lire votre article parce qu’il s’en fera une fausse idée de la transidentité, mais surtout pour les possibles ados en questionnement qui risqueraient de tomber là dessus.
Informez-vous avant d’écrire svp. C’est des articles ainsi qui rendent difficile la vie des personnes transgenre. Pas la transidentité en elle-même.