(Photo : PHOTO: Courtoisie )
Le boisé qui fait tant jaser.

Les citoyens protègent un boisé et sa chute

Par France Poirier

Un groupe de citoyens avec à sa tête Réal Fréchette se bat depuis plusieurs mois en faisant différentes représentations et pressions auprès du conseil municipal de Saint-Jérôme afin qu’un boisé et sa chute soient protégés.
À cet effet, l’automne dernier, une pétition de plus de 2700 noms a été déposée au conseil municipal. Il faut savoir que le secteur où se trouvent ce boisé et la chute est zoné résidentiel depuis 2010, alors que dans les années 2000, il était zoné industriel.
En 2010, la Ville de Saint-Jérôme a fait un changement de zonage global et a redéfini tous les terrains de son territoire. Il faut savoir qu’une fois le zonage établi et déposé au gouvernement, il est difficile de revenir en arrière à moins que la Ville de Saint-Jérôme devienne propriétaire du terrain en question, mais il ne semble pas y avoir de volonté à cet effet.

Propriété d’un promoteur immobilier

Ce terrain est la propriété de deux promoteurs immobiliers qui veulent le développer éventuellement. Selon les explications répétées du maire lors des interventions en assemblée publique, « Le gouvernement oblige les constructeurs à protéger 10 mètres de chaque côté du ruisseau. La Ville peut demander au promoteur d’en protéger plus, mais elle ne peut pas l’exiger parce qu’il respecte le schéma d’aménagement. Dans les discussions avec le propriétaire du terrain, on essaie de trouver un compromis qui pourra satisfaire tout le monde. De toute façon, la Ville doit accepter le schéma d’aménagement avant la construction ». Il ajoute qu’il n’y a pas de projets de construction pour l’été 2018.
« La Ville veut protéger des espaces verts, protéger le ruisseau, mais on ne peut pas empêcher la construction », a souligné M. Maher. Il ajoute que l’on doit négocier de bonne foi. De plus, il souligne que ce secteur est une propriété privée et que les citoyens ne peuvent pas y faire ce qu’ils veulent. « Il faut respecter le bien d’autrui, on ne peut pas faire ce que l’on veut sur un terrain qui ne nous appartient pas », a conclu le maire Maher.

Le boisé et la chute de Bellefeuille font la fierté de nombreux citoyens.

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