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Arrêter de fumer, chacun à sa manière

Par France Poirier

SANTÉ. Cette année, la Semaine pour un Québec sans tabac, se tenait du 17 au 23 janvier, mettait l’accent sur les épreuves d’un fumeur pendant son combat contre la maladie. Une situation difficile, qui bouleverse également tout l’entourage. «Fumer, souffrir et mourir» est le thème qui a été retenu pour la campagne 2016.

La semaine a pour objectif de sensibiliser la population aux méfaits du tabagisme et de l’inciter à participer à la réduction du tabagisme au Québec. On sait que le tabagisme est un grave problème de santé publique qui est à l’origine de 16 types de cancer dont celui du poumon, de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, du foie, du col de l’utérus et le cancer colorectal. Outre le cancer, plusieurs maladies, souvent invalidantes, dont l’emphysème, la bronchite chronique et les maladies cardiaques s’attaquent plus souvent aux fumeurs. Le risque de contracter le diabète de type 2, l’arthrite rhumatoïde et la tuberculose, est également plus élevé.

Vous avez décidé d’arrêter de fumer?

«On sait qu’environ 60 % des fumeurs veulent arrêter de fumer. Comme c’est plus facile avec de l’aide, je les invite à s’inscrire au Défi J’arrête j’y gagne et à profiter des nombreux services gratuits offerts par les centres d’abandon du tabagisme (CAT)», affirme Dr Éric Goyer, directeur de la santé publique des Laurentides.

Il existe différentes méthodes pour aider les fumeurs à arrêter. «Le meilleur moyen est celui qui convient à chaque personne. En consultant un centre d’abandon du tabagisme, votre médecin ou le pharmacien pourra vous aider à trouver ce qui sera efficace pour vous», explique Dre Claire Jutras, médecin-conseil de la direction de santé publique des Laurentides. Outils pour cesser de fumer

Il existe différents médicaments pour aider à contrôler les symptômes de manque de nicotine lorsque l’on arrête de fumer. «Jumelé à un médicament, un suivi sera efficace pour trouver des stratégies afin de désapprendre à fumer. «Il existe des études sur les médicaments qui sont prescrits et on connaît leur efficacité. Par contre pour ce qui est de la cigarette électronique, on entend des témoignages de gens qui ont arrêté de fumer avec celle-ci, mais je ne peux pas comme médecin faire des recommandations basées sur des témoignages», souligne Dre Jutras. Elle ajoute qu’il y a des études scientifiques sur le sujet.

Les Centres d’abandon du tabagisme des Laurentides

On trouve plusieurs centres d’abandon du tabagisme dans les Laurentides qui offrent un soutien individuel ou de groupe aux personnes de la région qui veulent arrêter de fumer:

• Saint-Jérôme : 450 432-2777, poste 25470;

• Saint-Sauveur : 450 227-3447, poste 77034;

• Sainte-Agathe-des-Monts et Mont-Tremblant : 1 855 766-6387, poste 2178;

• Saint-Eustache : 450 491-1233, poste 48554;

• Sainte-Thérèse : 450 433-2777, poste 64112.

Le Défi J’arrête, j’y gagne!

Le Défi J’arrête, j’y gagne! est une campagne qui invite les fumeurs qui sont prêts à arrêter de fumer à passer à l’action en s’engageant à ne pas fumer entre le 1er mars au 11 avril 2016. En vous inscrivant au défi, vous obtenez du soutien et des encouragements, et courez la chance de gagner l’un des 2 voyages à Punta Cana. En moyenne, 2 participants sur 3 relèvent avec succès le défi de ne pas fumer durant les 6 semaines de la campagne. Pour en savoir plus ou vous inscrire, visitez le www.defitabac.qc.ca.

Des statistiques (données de 2011-2012)

– Environ le quart de la population de la région des Laurentides âgée de 12 ans ou plus fumait la cigarette régulièrement ou à l’occasion. La proportion de la région est comparable à celle du Québec.

– La proportion de fumeuses dans la région des Laurentides est significativement plus élevée que dans la province.

– La région des Laurentides présente une plus grande proportion d’élèves, autant filles que garçons, qui fument la cigarette que dans l’ensemble de la province. On suppose que certaines caractéristiques sociales, économiques et culturelles de la population, de même que le tabagisme des parents, pourraient expliquer l’écart observé.

– Environ 10% des élèves du secondaire de 13 ans ou plus ont fumé leur première cigarette avant l’âge de 13 ans. Cette proportion est significativement plus élevée chez les filles et les garçons de la région des Laurentides que dans le reste de la province.

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