Un dentiste se lance dans la prévention des blessures dentaires
Par Lpbw
SPORTS. En partenariat avec le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) le Dr Claude Laflamme, dont les bureaux sont à Prévost, a mis sur pied un programme national de prévention des blessures bucco-dentaires chez les étudiants-athlètes pratiquant des sports de contacts à haut risque.
En effet, c’est en véhicule adapté en unité mobile que Dr Laflamme et son équipe sillonneront les différentes régions du Québec dans le but d’offrir un service de fabrication de protecteurs buccaux Probuccal de qualité supérieure, sur mesure et à prix abordables.
«J’ai voulu m’impliquer dans la prévention au niveau des blessures sportives étant donné le chaos qui a lieu en ce moment. Le port du protecteur buccal n’est pas encore obligatoire et différents mythes circulent dans le monde sportif», a indiqué le Dr Laflamme qui compte 25 années d’expérience dans le domaine en plus d’un titre de chercheur PhD en médecine expérimentale.
La mission du Dr Laflamme est simple et vise à sensibiliser et éduquer les différents intervenants en lien avec les jeunes athlètes sur la nécessité de porter un protecteur buccal et ainsi prévenir les accidents graves. «Le problème est que les jeunes ne gardent pas le protecteur dans leur bouche bien qu’il protège et prévient les commotions cérébrales. Ils portent majoritairement des protecteurs non adaptés et donc, inconfortables», a ajouté le Dr Laflamme qui soutient que sa technique de fabrication permet de bien parler et de respirer une fois le protecteur en bouche.
Quelques statistiques
Au Québec, environ 500 000 athlètes pratiquent chaque jour des sports à haut risque pouvant causer des blessures graves dans la région de la bouche, incluant les lèvres, les gencives, les dents et les mâchoires. Selon l’Ordre des Dentistes du Québec, les protecteurs buccaux pourraient prévenir 200 000 accidents bucco-dentaires chaque année.
Seulement 1 à 2 % des athlètes visés par des accidents rapportés dans la plupart des études connues portaient un protecteur buccal. Sur ce 1 à 2 %, 70 % des protecteurs buccaux portés étaient de type I, donc non ajusté, et non sécuritaire. Il s’agissait du type de protecteurs buccaux de base que l’on retrouve dans les magasins à grande surface.
83 000 protecteurs
Ce partenariat entre Dr Laflamme et le RSEQ s’inscrit dans la mission du programme de prévention des blessures sportives, Bougeons en sécurité, mis sur pied en 2013. «Nous sommes toujours heureux de pouvoir compter sur des partenaires qui ont à cœur la santé et la sécurité des étudiants-athlètes du réseau», a affirmé Stéphane Boudreau, directeur du développement des affaires, marketing et communications du RSEQ.
Le RSEQ compte 83 000 athlètes de niveau scolaire, collégial et universitaire qui pratiquent des sports à haut risque comme le hockey, le basketball, le soccer, le football et le rugby.