Planche à neige : Une progression constante qui ne me dément pas

Par Luc Robert

Auteure de ses deux meilleures performances à vie cet hiver, la planchiste Elizabeth Hosking avoue que le repos printanier arrive à point nommé, pour lui permettre de recharger ses piles, tant physiquement, qu’émotivement.
L’athlète de 17 ans a terminé sa saison sur une excellente note, le 9 mars à la Coupe du monde de Mammoth, en Californie. La résidente de Mille-îles a obtenu son meilleur résultat en carrière, en prenant le cinquième échelon, lors de l’épreuve de demi-lune. Plus tôt, en février, elle atteignait un objectif personnel en signant une première présence en «super finale» en carrière (top 8), aux Championnats du monde seniors, disputés à Park City, au Utah.
«Je suis heureuse, car ce sont mes meilleurs résultats à vie. Je ne pouvais demander mieux que cette lancée, pour terminer ma saison», a confié Hosking, de retour au pays.
Après avoir complété sa première descente à Mammoth avec un total de 62,00 points, soit à peine à 15 points d’un podium, la québécoise n’a pu faire mieux à sa deuxième tentative.
«Il me manque un peu de peaufinage pour obtenir un podium, mais ça viendra. À ma première descente, mon back-flip (culbute arrière) et mon switch-720 (pirouette à 720 degrés) m’ont beaucoup aidé, tout comme ma prise de planche (grab) ».

Motivation et maturité

Sa courbe de progression, en prévision des Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Pékin, se poursuit. L’athlète soutient redéfinir constamment sa movitation.
«C’est drôle, car Brian (Smith, son entraîneur) et moi en discutions justement avec un athlète olympique, à Mammoth. Tu mises tout en fonction des Jeux en Corée, puis tu te retrouves avec un creux de trois ans à combler (un an est déjà passé en vue de Pékin). Entre temps, tu essaies de te forcer au maximum, de t’améliorer. C’est là que les gens de mon équipe deviennent essentiels, pour garder ma flamme allumée, lors de ce long parcours vers 2022», a repris celle qui, en tant qu’ambassadrice du «Club des petits déjeuners», est allée motiver des étudiants à une école de Calgary.
Elizabeth Hosking essaie diverses choses à l’entraînement, en tâchant de se ménager un peu.
«Les maux de tibias et de chevilles sont récurrents. Si je n’ai pas un bleu quelque part, ce n’est pas normal (rires). On progresse, mais je ne veux pas trop pousser non plus. Si je ne suis pas encore capable d’exécuter un mouvement, Brian me le fera pratiquer graduellement».
Tout en se remettant à jour dans ses études en sciences de la nature, via internet, Elizabeth se propose de renouer avec ses amies.
«C’est bien beau échanger sur les médias sociaux, mais j’aime toujours mieux rencontrer mes amies en personne. C’est plus facile de leur témoigner des changements que je vis au quotidien, que de me limiter sur internet. J’ai une intense, mais me rapprocher des miens est aussi très important».

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