La sainte paix sur le bord d’un lac
Par Luc Robert
Il y a des gens qui refusent de s’arrêter, aux risques et périls de leur santé et de leur vie. D’autres anticipent les vieux jours en se rapprochant de ceux qu’ils aiment, ou en prenant les moyens de pratiquer le plus souvent possible leur hobby de prédilection.
C’est le cas de Robert Bigras, pompier émérite à la municipalité de Saint-Hippolyte, également opérateur de machinerie lourde au même village dans la vie de tous les jours.
Son dada? La terre dont il a hérité de son père à Sainte-Adèle, où il a créé l’Oasis du pêcheur un étang de pêche qu’il ensemence régulièrement de truites mouchetées. «Je ne suis pas encore mûr pour la retraite, mais je la prépare pour d’ici à cinq ans. Avec notre lac naturel, j’ai pensé ouvrir un petit commerce de pêche, sans prétention, pour me faire plaisir. Je refuse de faire de la publicité sur internet ou à grande échelle. Je distribue seulement des fascicules. Quand c’est tranquille, à l’Oasis, il m’arrive même de m’endormir sur le bord du lac. C’est le hobby que je veux pratiquer à ma retraite», a laissé savoir l’Hippolytois.
Dès 1990, son père Adélard avait l’habitude d’amener des amis à la terre familiale, afin «de changer le mal de place». «Les amis de mon père et la parenté venait à notre lac, qui est entièrement naturel. Pas de pompe, pas de moulée pour nourrir les poissons, juste des choses naturelles. De nos jours, j’ouvre d’avril à septembre, pour mon propre plaisir. On attire pas les gros pêcheurs, mais on a tout de même des clients qui proviennent même de la ville de Québec».
Après une quinzaine de journées, M. Bigras estiment que ses truites deviennent sauvages. «Mes poissons proviennent de la pisciculture de Saint-Faustin. Ce printemps 2010, j’en ai fait venir 800. Nous avons un bon débit d’eau et la hauteur du lac est encore bonne, malgré ce que l’on entend aux nouvelles du niveau bas des eaux, ailleurs au Québec. Le lac fait 200 pieds sur 200 et je m’occupe moi-même de toutes les étapes de conservation. J’aide gratuitement les gens à éviscérer leurs prises. C’est un hobby, devenu une passion pour moi. Je ne fais même pas d’argent avec ça».
M. Bigras a vu son père prolonger sa vie, en s’amusant sur sa terre et son lac. «C’est notre petit coin paisible. Mon père a pu se rendre jusqu’à 82 ans, en prenant les jours un à la fois. J’entends faire de même, car dans la société, on court à tous les jours. Je n’ai pas encore décidé si un jour j’agrandirai les cadres de mon étang de pêche. Je ne veux pas trop de troubles. On verra bien, rendu à la retraite!»
Ligue Bodyshop
Le lundi soir 17 mai dernier, dans la Ligue Bodyshop, les Couvre Planchers Bédard affrontaient Honda Nord-Sud.
Le match a été très serré jusqu’en 6e manche (7-7), mais 3 petites erreurs du coté de Honda ont permis à Bédard de marquer 2 autres points, pour mettre le match hors de portée, 9 à 7. Félicitations à Stéphane Deschambeau, qui a cogné un circuit dans la droite.
Dans le deuxième match au calendrier, la salle Saint-Vincent rencontrait M.G. électronique: un match pour la «pole position» du classement. Les cogneurs étaient au rendez-vous, du côté de Saint-Vincent. Tous ont bien participé à cette victoire 9-5. Puis, jeudi soir dernier, les Couvre planchers Bédard ont vaincu M.G. électronique au compte de 6 à 5. Dans l’autre match, la salle Saint-Vincent a battu Honda Nord-Sud 6-3. Stéphane Belleau en profité pour cogner la longue balle.