Jonathan Trudel est concentré durant les matchs. PHOTO: Courtoisie

Jonathan Trudel bientôt dans un club sélect

Par Luc Robert

Jonathan Trudel refuse un changement de joueurs des visiteurs. PHOTO: Courtoisie

Arbitre jérômien

L’arbitre en chef Jonathan Trudel recevra son cadeau d’anniversaire un peu plus tard que prévu cette année. Au début de janvier 2018, il accédera au club sélect des arbitres ayant officié 500 parties en saison régulière dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ).

Il franchira cette étape un mois après son 39e anniversaire, qui est le 7 décembre.

« Avec les séries, j’ai déjà 543 joutes. Mais atteindre ce plateau en saison me fait un petit velours. C’est un baume sur ma dernière saison, écourtée à 40 parties à cause d’une hernie discale », a souligné celui qui dirige normalement 50 parties par campagne.

Trudel, contrairement à plusieurs confrères, n’a pas amorcé sa carrière à titre de juge de lignes. « J’ai toujours été arbitre en charge, sauf une fois dans le midget AAA, lorsque Sylvain Losier a été blessé.

Partout, j’ai toujours mis de l’avant ma passion et mon jugement pour rendre les meilleures décisions possible », a poursuivi celui qui a 12 saisons derrière la cravate dans la LHJMQ, 25 au total.

Lors de ce fameux 500e match, il a déjà une bonne idée avec qui il célébrera l’événement.

« On me laisse le choix de mes adjoints. Ce sera des bons compagnons de voyage et complices. Ça risque d’être avec deux gars locaux, que j’ai supervisés plus jeunes, Nicolas Piché et Maxime Chaput. »

En 25 ans de carrière, Jonathan Trudel a vu son métier changer.

« De nos jours, avec les médias sociaux, tu dois éviter les débordements. Les caméras des cellulaires ont aussi leur utilité. Quand les objets nous tombent dessus, il y a toujours moyen d’identifier un spectateur. »

Directeur gérant du profil hockey à l’école Cap-Jeunesse, il aimerait se rendre à 1000 parties.

« En santé, je pourrais faire cinq ans, peut-être plus. Depuis que j’ai passé le cap des 32 ans, je n’ai plus d’aspiration à la LNH. Toutefois, quand je regarde Éric Charron, qui a plus de 1200 matchs à sa fiche, ça me donne de l’espoir. »

L’officiel de niveau 6 au programme de certification de Hockey Canada a d’excellents souvenirs du circuit Courteau. « Les deux matchs d’étoiles de la série Subway de 2007, à Shawinigan et à Chicoutimi, figurent au rang de mes meilleurs souvenirs. Le pire? Le coup de coude à la figure de Patrice Cormier, des Huskies, à Michael Barbe, des Remparts. J’ai dû retourner à Québec témoigner. »

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