Cendrine Browne a surpris la concurrence au sprint de 1,35 km, samedi dernier au Mont Sainte-Anne. PHOTO: Michel Arnautovitch

Cendrine Browne peut maintenant respirer

Par Luc Robert

Cendrine Browne part en Italie l’esprit en paix. PHOTO: Facebook

Qualifiée pour les Olympiques

La qualification pour Pyeongchang 2018, de la fondeuse Cendrine Browne, était attendue aux 10 km de style classique. Mettant toutes les chances de son côté, la Prévostoise a finalement obtenu son billet pour les Olympiques d’hiver en surprenant la concurrence au sprint de 1,35 km, samedi dernier au Mont Sainte-Anne.
Plutôt que d’attendre ses épreuves fétiches de longue distance (10 km classique et 15 km en skiathlon, lundi et mardi), elle a tenu le pari de se faufiler parmi les quatre Canadiennes retenues dès le départ, au sprint de 1,35 km. Browne a terminé 4e en finale, après avoir obtenu le 2e chrono lors des qualifications (3m 44s 69c), derrière Dahria Beatty, déjà sélectionnée pour les Jeux (Emily Nishikawa est l’autre Canadienne). Le système de pointage des deux épreuves lui a valu son laissez-passer pour la Corée du Sud.
« Pour les qualifications canadiennes, Cendrine et une autre concurrente sont arrivées ex æquo au 2e rang global. Mais comme la qualif prévaut sur la finale pour la composition de l’Équipe canadienne, c’est Cendrine qui est passée. C’est un peu difficile à calculer, mais le directeur haute-performance de Ski de fond Canada m’a confirmé sa sélection », a expliqué au journal Le Nord Louis Bouchard, entraîneur-chef d’Équipe Canada de ski de fond.
Il reste un 4e poste à pourvoir au sein de la délégation féminine canadienne, avant la limite du 25 janvier. Habituée à performer au Centre national d’entraînement Pierre-Harvey (CNEPH), l’athlète de 24 ans ne s’en est pas laissée imposer sur les tracés du Mont Sainte-Anne.
« Je suis vraiment surprise et soulagée. J’étais pas mal stressée, la semaine dernière. Même si je n’ai rien tenu pour acquis, je voulais régler ma qualification au plus tôt. Le top-30 mondial nécessaire à ma qualif olympique devenait difficile à atteindre.
Je peux maintenant me concentrer sur les Jeux », a confié l’athlète.
« Cendrine n’est pas encore au pic de ses performances. Le plan reste de l’avoir à son sommet à temps pour février 2018, aux Jeux olympiques. Elle était la meilleure Canadienne aux Fêtes, mais ça sera encore mieux après notre camp d’entraînement en altitude, à Livigno, en Italie.
Il lui restera ensuite une Coupe du monde en Autriche pour peaufiner sa technique avant Pyeongchang », a ébauché Louis Bouchard.

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