En présentiel et en virtuel : 258 000 visiteurs annuellement aux bibliothèques de Saint-Jérôme

Par Rédaction

En 2024, les trois bibliothèques de Saint-Jérôme ont compté 167 000 entrées et 90 661 visites virtuelles. Pour sa part, le nombre d’abonnés actifs se chiffrait à 13 017.

Les bibliothèques regroupent une multitude de produits et services.

On peut y faire de la lecture sur place ou faire l’emprunt de livres, de CD, DVD, disques vinyles, livres audio, livres numériques, revues, instruments de musique, tourne-disque, consoles de jeux vidéo, ou autres.

Saviez-vous également que les personnes à mobilité réduite peuvent profiter d’un service de livraison à domicile ?

Autres activités et services

  • Espace de jeux vidéo
  • Conférences ou spectacles pour la famille
  • Club de lecture jeunesse
  • Atelier de zoothérapie
  • Participer aux programmes Une naissance, un livre, Biblio-Parents, Biblio-Santé
  • Avoir accès à plusieurs ressources numériques pour apprendre sur une foule de sujets (langues, développement personnel, technologies, musique, etc.)
  • Une tour d’agriculture verticale
  • La jardinothèque
  • Une station d’écoute et de transfert numérique pour disques vinyles
  • Des postes informatiques
  • Des espaces de travail
  • Photocopies et impressions
  • « Boîtes à outils » remplies de documents et de matériels divers sur des sujets variés
  • « Boîtes à histoires » thématiques comprenant des histoires imprimées et/ou numériques
  • Un guide de conseils pour agrémenter la lecture et une proposition d’activité ludique sous cette même thématique
  • Ordonnances littéraires
  • Blogue et infolettre

Des livres qui entrent

Au 31 décembre 2024, on dénombrait 146 181 livres imprimés, 14 843 livres numériques et 14 933 livres audionumériques, de quoi satisfaire tous les amateurs.

Saint-Jérôme achète chaque année de nouveaux livres. Le nombre est variable selon les années et le prix des livres. En 2024, ce sont 10 584 livres imprimés et 1 680 livres numériques qui ont été ajoutés à la collection.

La même année, un investissement de près de 275 000 $ a été dédié à l’achat de livres imprimés et un autre de 145 000 $ a été utilisé pour l’acquisition de ressources audiovisuelles, livres numériques, bases de données, etc.

D’autres sommes s’ajoutent à ce montant pour couvrir notamment les frais d’animation, de matériel informatique, ou encore l’achat d’instruments de musique.

Le choix des documents à acheter est effectué par la coordonnatrice des services techniques et technologiques, bibliothécaire professionnelle et détentrice d’une maîtrise en sciences de l’information. Ses choix sont basés sur l’ensemble des critères énoncés dans la politique de développement des collections. Cette politique est approuvée par le conseil municipal et révisée aux 5 ans. Il s’agit d’une exigence ministérielle pour avoir droit à une subvention.

De leur côté, les abonnés aux bibliothèques peuvent faire des suggestions d’achats. Elles seront analysées en fonction de ces mêmes critères.

Et d’autres qui sortent

En 2024, 14 688 documents (livres imprimés et documents multimédias) ont été élagués et remis à l’écocentre, sauf les documents jugés inutilisables (732 l’an dernier).

Un livre sera retiré lorsque le contenu est périmé, qu’il est en mauvais état ou qu’il y a trop d’exemplaires (baisse de popularité).

Le service technique assure par ailleurs la longévité des livres. Il a effectué 917 réparations en 2024 (pages déchirées, corps ouvert, coins abîmés, etc.). Dans le cas de réparations majeures, le document est envoyé à l’externe.

Le service technique compte une coordonnatrice et quatre techniciennes dont deux à temps partiel.

Le personnel

En 2024, il y avait l’équivalent de 26 employés à temps complet dans les bibliothèques

  • Chef de division bibliothèques, communauté et programmes virtuels (bibliothécaire professionnel)
  • Coordonnatrices de succursales (bibliothécaires professionnelles)
  • Coordonnatrice service technique et technologique (bibliothécaire professionnelle)
  • Animatrice (technicienne en documentation)
  • Secrétaire
  • Techniciennes aux bibliothèques (techniciennes en documentation)
  • Commis aux bibliothèques (formations diverses)

Bientôt une nouvelle bibliothèque

À la suite d’une entente avec la Caisse Desjardins de la Rivière-du- Nord, la Ville de Saint-Jérôme a fait l’acquisition du bâtiment occupé par l’institution financière au centre-ville pour y accueillir sa toute nouvelle bibliothèque.

L’investissement de 6 millions de dollars, pour l’acquisition de ce bâtiment, s’inscrit dans un projet de mise aux normes et de modernisation du réseau de bibliothèques municipales de Saint-Jérôme. Les bibliothèques Marie-Antoinette-Foucher et Charles-E.-Garneau seront regroupées en un seul lieu, plus grand et mieux adapté, dans ce bâtiment, et ce, à partir de 2028. La bibliothèque du Frère-Marie-Victorin, quant à elle, sera éventuellement agrandie.

La nouvelle bibliothèque aura une superficie de 3 270 mètres carrés. En plus de maintenir les services actuels, on y retrouvera de nouveaux espaces :

  • Un espace de création numérique;
  • Plusieurs salles de travail d’équipe;
  • Un salon de lecture en silence;
  • Une salle d’animation pouvant accueillir une cinquantaine de personnes (actuellement, la capacité maximale de la salle au centre-ville est de 9 personnes);
  • Une chute de retour intelligente;
  • Une section/milieu de vie pour adolescents;
  • Un espace jeux vidéo;
  • Des postes informatiques dans la section jeunesse;
  • Des espaces pour y travailler et s’y amuser, etc.

Elle sera sur 4 étages dans un aménagement plus contemporain. Ce sera un milieu de vie pour tous, tout en offrant des espaces de quiétude et des espaces pour y travailler. Elle comptera aussi beaucoup plus de places assises.

Contrairement aux anciennes bibliothèques, ce n’est pas la collection qui sera au coeur de la bibliothèque, mais plutôt le citoyen. Le nouveau bâtiment hébergera aussi l’ensemble des services administratifs de la bibliothèque. Actuellement, l’administration est logée dans deux bâtiments à plusieurs kilomètres de distance.

Un peu d’histoire

  • En 1946, les Soeurs du Bon-Conseil de Saint-Jérôme donnent accès à leur collection documentaire.
  • Trois ans plus tard, le conseil de ville adopte un règlement pour la création d’une bibliothèque municipale qui sera inaugurée le 2 mai de la même année.
  • Installée au sous-sol de l’hôtel de ville, quelque 1 000 volumes en garnissent les rayons.
  • Elle est ouverte tous les jours sauf le dimanche, de 14 h à 17 h et de 19 h à 21 h.
  • Marie-Antoinette Foucher, petite-fille de Jean-Baptiste Rolland, fondateur de la Compagnie de papier Rolland, y est bibliothécaire et directrice. Son salaire est de 20 $/semaine.

Saviez-vous que…

  • Les titres les plus populaires dans nos bibliothèques sont les romans historiques.
  • Les femmes d’âge adulte constituent la majorité des abonnés.
  • En 2024, le budget total des trois bibliothèques, incluant la masse salariale, a été de 3,1 Millions $.
  • On compte 130 heures d’ouverture dans l’ensemble des bibliothèques :
    • Marie-Antoinette-Foucher : 52 heures par semaine
    • Frère Marie-Victorin : 44 heures par semaine
    • Charles-E.-Garneau : 34 heures par semaine

La culture : Un pilier de l’identité jérômienne

« La ville de Saint-Jérôme agit sur le plan culturel à plusieurs niveaux : soutien aux organismes et infrastructures, organisation d’évènements (spectacles, journées thématiques, loisirs culturels, métiers d’art, etc.). Rares sont les villes au Québec qui possèdent un musée d’art reconnu, une salle de spectacle professionnelle remarquable ainsi qu’un centre d’archives accrédité.

La nouvelle politique culturelle et patrimoniale, sur laquelle la Ville travaille depuis plus d’un an et à laquelle participent les citoyens, lui permettra de mettre en valeur son patrimoine, sa vie artistique et son art public. Elle encourage la vitalité des organismes et la créativité des artistes et artisans. La politique culturelle et patrimoniale a aussi pour objectif de rendre la culture accessible à tous par l’offre de spectacles gratuits ainsi que de nombreuses activités au sein des bibliothèques.

La Ville de Saint-Jérôme travaille aussi à l’aménagement de la nouvelle bibliothèque. Il était grandement temps que la Ville se dote d’une institution à la mesure d’une capitale régionale, au coeur du Quartier des Arts et du Savoir. D’importants travaux visent à transformer ce qui est aujourd’hui la Caisse Desjardins en une bibliothèque du 21e siècle, c’està- dire un espace de rencontres et d’échanges accessible, un lieu de connaissance et de découvertes. On qualifie la bibliothèque publique du 21e siècle de 3e lieu, c’est-à-dire après la maison et le bureau, la bibliothèque publique se veut la destination quotidienne des citoyens et des citoyennes. »

André Marion

Porte-parole (volet culturel) à la Commission de la culture, du communautaire, des loisirs et des sports

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *