À 106 ans : Elle ne vit pas sa première crise
Par France Poirier
Thérèse Boisvert-Cloutier n’en est pas à sa première grande crise avec la COVID-19. Née en 1914, elle a connu les deux grandes guerres, la grande dépression, la grippe espagnole et des révolutions industrielles.
Un anniversaire marquant d’autant plus qu’il a été célébré dans le contexte de la pandémie qui ne permet pas aux familles de visiter les aînés. Cette maman de six enfants, sept petits-enfants et deux arrière-petits-enfants a été bien entourée et choyée par l’équipe de soins infirmiers qui ne voulait pas passer sous silence cet anniversaire bien spécial. Madame Boisvert Cloutier habite cette résidence depuis 18 mois où elle s’y trouve très bien selon sa nièce Manon Boisvert.
« Ma tante est atteinte de surdité et est semi voyante, alors c’est plus difficile avec les technologies comme les tablettes et téléphones. Par ailleurs, elle est autonome pour manger et boire. C’est une dame très résiliente qui a toujours été curieuse intellectuellement. À 70 ans, elle a suivi des cours de français, elle aimait faire des mots croisés quand sa vision était meilleure », souligne sa nièce. Elle ajoute que sa tante a été victime d’une fracture de la hanche et elle est passée au travers cette épreuve malgré ses 104 ans, il y a deux ans.
La famille a tenu à remercier tout le personnel de la résidence. «Vos interventions significatives sur la qualité et la continuité des soins et services accordés à la clientèle nous le témoigne concrètement », a ajouté Manon Boisvert.
Elle a de plus fait parvenir un courriel au premier ministre François Legault pour lui démonter que malgré la pandémie, il demeure un esprit d’équipe serein et professionnel dans cette résidence. « Je trouvais important de montrer des événements positifs », a conclu madame Boisvert.