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Richard Campeau vise toujours l’excellence pour ses Cheminots

Par Daniel Calvé

Grand golfeur devant l’éternel, Richard Campeau a consacré sa vie à développer les sports et les loisirs. De son Sainte-Adèle d’enfance au Cégep Saint-Laurent, en passant par celui de Saint-Jérôme, le quinquagénaire a laissé sa marque partout où il a évolué.

Localement, plusieurs se souviendront de son passage avec les Optimistes Laurentides, au baseball junior, ou encore de ses prouesses au deuxième but, à la balle-molle, avec les Pichets du Baril, ou encore la formation de Bill Brunet.

Arrivé à la maison d’enseignement collégial de la rue Fournier à l’hiver 1987, pour effectuer un stage avec les Jeux du Québec, il y est demeuré depuis comme coordonnateur des activités sportives et communautaires.

Quelles personnes ont le plus contribué au développement du service des activités sportives ?

Cela a toujours été une affaire d’équipe, dans laquelle je suis impliqué pour une 5e décennie. Je suis entouré de gens qui ont donné une réputation d’excellence à nos équipes sportives, que ce soit dans les salles de cours ou sur les plateaux. Je pense à Pierre et André Lauzon, à mes débuts, à Hubert-Luc Ouellette, dont on dit que “nous sommes le plus vieux couple du Cégep”, car ensemble depuis 1992; à Pierre Alain, qui nous a donné plusieurs titres de hockey féminin; à Serge Tessier, un mordu du football, à qui on doit les 10 années des Cheminots. Il y en a aussi plusieurs autres.

Quels ont été les plus beaux succès que vous avez observés chez les Cheminots ?

Avant mon arrivée, les Cheminots étaient une corporation au hockey, une corporation indépendante. J’ai vécu la dernière année de l’équipe, sous Serge Laprade (1987). Je me souviens d’avoir amené ici un jeune de 17 ans, Jim Montgomery, qui a fini par opter pour les Patriotes de Saint-Laurent. Il a fait sa marque avec les Blues de St-Louis, dans la LNH, étant passé ensuite à Montréal. Le championnat provincial de volley-ball masculin de 1989 me reste aussi en mémoire. Ensuite, le ski alpin a été notre porte-étendard, avec du succès dans les années 1990. Dans les années 2000, la natation a connu ses heures de gloire sous Claudel Bélisle, tout comme le volley-ball D2, avec la conquête de la triple couronne. Bien sûr, les cinq championnats de hockey féminin, ainsi que notre tournoi international, les mini-caravanes, l’académie de hockey féminin avec Isabelle Leclair, etc.

Ne pensez-vous pas à une retraite dorée, près d’un terrain de golf ?

Je suis passionné par notre dernier bébé, le hockey collégial masculin D2. Je me donne un bon deux ans, avec Benoît Gratton, pour le développer. L’engouement est incomparable : 70 jeunes au camp de sélection en décembre dernier. Et pour notre 2e camp, les 8 et 9 février prochains, on attend 40 autres joueurs. Il y a au moins deux défenseurs qui ont fait belle figure jusqu’ici. Quand je dispute des rondes de golf en Floride, que j’organise nos sports via les courriels et autres technologies sous le soleil, tu veux quoi de plus ? La retraite attendra…

Quelle est la croissance du département des sports au Cégep?

Dans les premières années, nos équipes sportives s’appelaient les Astérix. Ensuite, sous les Cheminots, nous dénombrions 80 athlètes à mon arrivée, en 1987. De nos jours, nous misons sur plus de 200 étudiants-athlètes. Les structures et l’encadrement pédagogique ont beaucoup progressé. Les jeunes ont de 3 à 5 pratiques par semaine. On est passé de 5 à 13 équipes, en peaufinant les structures. Il y a aussi le service thérapeutique qui a grandement aidé nos athlètes à mieux se préparer.

Qu’auriez-vous fait différemment pour vos équipes collégiales?

Je regrette un peu que nous n’ayons pu nous associer spécifiquement à des écoles secondaires, fournisseuses de talent de football. Nous avons donc tâché de nous rapprocher des programmes de hockey-étudiants scolaires, cette fois, pour fournir la relève. Il y a de l’avenir pour ceux qui sortent des rangs juvéniles. Le hockey masculin n’a pas remplacé le football. On songeait à organiser du hockey masculin depuis deux ans. Et en comptabilisant les frais d’heures de glace, le budget d’opération des deux sports se ressemble. C’est plus de 100 000 $ au hockey D2

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