(Photo : Louis-Philippe Forest-Gaudet)

Lindberg, un rhum qui voyage

Par Louis-Philippe Forest-Gaudet

Le 17 décembre dernier, la SAQ de Saint-Sauveur s’est transformée en véritable lieu de célébration à l’occasion du lancement du rhum Lindberg.

À l’intérieur de la succursale, un nombre impressionnant de personnes attendaient avec enthousiasme pour découvrir ce nouveau spiritueux québécois, échanger avec les artisans derrière le projet et faire signer leur bouteille par Robert Charlebois, présent pour l’événement.

Portée par la musique du chanteur diffusée sur place, l’ambiance se voulait à la fois conviviale et festive. Les discussions se sont multipliées autour du comptoir de dégustation, où plusieurs ont choisi de savourer le rhum nature, tandis que d’autres se laissaient tenter par une version cocktail.

Un rhum à l’image de Robert Charlebois

Élaboré en collaboration avec Victor Charlebois, Lindberg s’inscrit dans une démarche profondément personnelle. « On l’a fait évidemment à l’image de Robert, qui voyage beaucoup », explique Jean-Philippe Doyon, représentant de l’Absintherie des Cantons impliquée dans le projet. Le nom, l’imaginaire et même l’étiquette du produit évoquent ce rapport au voyage et à l’évasion.

Sur la bouteille, la représentation n’est pas anodine. « C’est la vue de la maison chez mon père qui est ici », indique Victor. « L’étiquette, c’est la photo, avec l’avion et toute la montagne de la maison dans les Antilles », précise Robert Charlebois. L’appareil illustré rend également hommage à la chanson Lindberg, créant un lien direct entre l’univers musical et le produit.

Une élaboration soignée et un profil équilibré

Lindberg est un rhum brun issu d’un assemblage de plusieurs rhums des Antilles françaises, vieilli un an en barrique. Après ce vieillissement, des ingrédients soigneusement sélectionnés sont ajoutés afin de façonner son profil aromatique. « On est venu travailler avec nos aromates à nous, muscade, cannelle, clou de girofle, zeste d’orange, zeste de citron, poivre de Jamaïque et poivre de Sichuan », explique Jean-Philippe.

À cette base se joint une touche résolument québécoise. « On a également un complément très intéressant, un ajout québécois, qui est évidemment le sirop d’érable de Sève de Mars qu’on vient ajouter en finition », précise-t-il.

À déguster pur ou en cocktail

Pensé pour être accessible, Lindberg se distingue par son équilibre. « C’est un produit assez fin, qui se peut se savourer tel quel », souligne Robert, ajoutant que plusieurs personnes présentes ont choisi de le goûter nature. « C’est très balancé, pas trop sucré, pas trop amer non plus, le côté épicé ne vient pas envahir tout le palais », précise Jean-Philippe Doyon.

Le rhum se prête aussi très bien à la création de cocktails. Victor Charlebois a notamment imaginé un mélange à base de bière de gingembre, de jus de lime et d’un soupçon de sirop d’érable, une recette que Robert Charlebois a lui-même dégustée lors de l’événement, évoquant des souvenirs de sa maison dans le Sud.

Une réception enthousiaste

Déjà offert dans une trentaine de succursales SAQ en seulement deux jours, Lindberg a connu un accueil marqué à Saint-Sauveur. « On est très content de la réception des gens », a mentionné Victor Charlebois.

À l’approche des Fêtes, ce rhum québécois s’impose comme une découverte à partager, entre héritage familial, savoir-faire local et invitation au voyage.

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