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Vieillir en lectures : des livres québécois pour les aînés

Par Alexane Taillon-Thiffeault

La littérature québécoise regorge de récits qui parlent du vieillissement, de la mémoire, et de notre société et son histoire. Voici quelques suggestions de livres qui permettront aux lecteurs de réfléchir, de s’émouvoir et parfois de sourire autour de ces thèmes universels.

Louise Portal – Les mots de mon père

Comédienne et écrivaine, Louise Portal signe un récit émouvant sur la perte, la filiation et l’accompagnement d’un parent vieillissant. Un livre qui résonne particulièrement pour ceux qui traversent cette étape de vie auprès de leurs proches. C’est un livre-hommage à son père, à la vie, à l’amour et à l’art.

« L’auteure et comédienne nous offre ici un livre unique. Ayant soigneusement choisi les lettres les plus marquantes que lui a envoyées son père écrivain, entre 1965 et 1980, elle se laisse aller au jeu d’un échange en y répondant à nouveau, aujourd’hui, avec sensibilité et émotion. »

Francine Ouellette – Feu, La rivière profanée

Francine Ouellette est surtout connue pour ses fresques historiques, mais plusieurs de ses personnages de pionniers et familles mettent en avant le rôle central des anciens dans la transmission de la mémoire collective. Pour les aînés, ses romans sont une manière de voir vieillir des personnages à travers les générations.

« C’est dans la Nouvelle-France naissante, au début du XVIIe siècle, que prend place Feu, la rivière profanée, et nous ramène à l’extraordinaire réseau de transport qu’étaient les rivières, depuis des millénaires. »

Hélène Dorion – Recommencements

Dans ce récit, Hélène Dorion aborde les cycles de la vie, les pertes et les recommencements. Un livre qui parle du temps qui passe et du besoin de se réinventer à tout âge.

« Comment nous abandonner aux vagues qui surgissent parfois dans nos vies et nous renversent, et aller vers les recommencements auxquels nous sommes conviés ? Comment prendre le risque de transformer des points de rupture en opportunités de renouveau, et apprendre ainsi à danser avec ce qui nous éprouve ? »

Jacques Godbout – De l’avantage d’être né

Un essai lucide et teinté d’humour où l’auteur, lui-même vieillissant, réfléchit sur la vie, la mort, la mémoire et ce qu’on transmet. Une lecture intelligente, accessible et stimulante.

« Jacques Godbout présente De l’avantage d’être né, où ce témoin-acteur de l’évolution du Québec retrace son parcours d’homme et d’artiste d’hier à aujourd’hui. Nous y lisons le récit d’une enfance et d’une éducation à l’enseigne du Québec traditionnel, où l’Église occupe une place prépondérante. »

Monique Proulx – Ce qu’il reste de moi

À travers ce récit, Monique Proulx rassemble des pionniers, évêques, commerçants, artistes, gens venus de tous les horizons, et fait résonner la cacophonie de la grande ville qu’est Montréal.

«  Vingt ans après son recueil de nouvelles Les Aurores montréales, Monique Proulx donne ici le grand roman de la métropole. Remontant aux origines mêmes de la ville, elle décrit le rêve insensé qui lui a donné naissance. Elle montre comment la vision incroyablement audacieuse des fondateurs perdure dans le concentré d’humanité que Montréal est devenue aujourd’hui. »

Alors si vous avez bientôt envie de faire une petite lecture en ce début de mois de septembre, ces recommandations sont pour vous !

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