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Manque de logements et pénurie de main-d’œuvre : même combat ?

Par Ève Ménard

La crise du logement en alimente une autre, soit celle de la pénurie de main-d’œuvre. À Sainte-Anne-des-Lacs, le plus gros problème des employeurs, c’est le manque de logements, souligne la mairesse Catherine Hamé Mulcair. Les travailleurs et leur famille ont besoin d’endroits où se loger. 

Marion Charpentier est agente pour Place aux jeunes en région Pays-d’en-Haut, dont l’objectif principal est d’amener les jeunes travailleurs qualifiés de 18 à 35 ans à s’installer dans la région. Madame Charpentier déplore, comme principal frein à leur arrivée, le manque de logements abordables. « Des candidats, j’en ai en masse pour venir travailler dans les Pays-d’en-Haut, mais ils n’ont pas de logements. Ils finissent par s’installer ailleurs et on les perd. » Et encore « pire » que le manque de logements, il y a le manque de places en garderie, souligne John Tittel, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Saint-Jérôme métropolitain. 

Une des solutions à la pénurie de main-d’œuvre dans les Laurentides consisterait donc à bonifier l’offre en logements abordables. « C’est un gros engrenage », illustre Marion Charpentier. Et une des roues déficientes, c’est celle du logement. « Les gens sont motivés à travailler dans les Laurentides, ils voient une belle qualité de vie, mais tout tourne autour des places en garderie et des logements. Ç’a d’énormes répercussions sur la pénurie de main-d’œuvre. » 

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