Course automobile : Dave Coursol en piste avec un nouveau bolide
Par Luc Robert
Le vétéran pilote Dave Coursol entamera sa saison de course en juin, afin de mieux connaître et adapter sa voiture, qu’il pilotera cette année dans les séries ACT (anciens modèles) et Pinty’s (Nascar Canada).
L’ancienne recrue de l’année de 2014 compétitionnera cet été à l’Aurodrome Chaudière, à Valley-Jonction (Québec). Il participera aussi à deux épreuves Pinty’s, soit au Grand Prix de Trois-Rivières et au circuit routier Icar de Mirabel.
« Il s’agit d’un retour en série Pinty’s, dont je m’attarderai principalement aux épreuves de l’Est canadien. En classe ACT, qui est supérieure à celle des Sportman, je serai surtout présent à Montmagny, Valley-Jonction et ICAR Mirabel. On vient de se porter acquéreur d’une nouvelle voiture et je voulais demeurer plus près, au Québec, pour adapter la voiture à mon goût. Je ne connais pas encore toutes les réactions du bolide en piste. Aussi bien agir de prudence », a souligné le coureur de bientôt 30 ans.
Dépendant de la progression de la saison 2023, le Jérômien pourrait voir de l’action six fois en ACT et à deux occasions en Pinty’s.
« Ce sont deux catégories très compétitives. Il y a souvent des écarts minimes de 3 dixièmes de secondes entre les 20 premiers compétiteurs. J’ai quand même trouvé le moyen d’obtenir des 4e, 5e et 7e places en 2022. Pour nos tests, il y a toujours l’option d’aller sur le circuit ovale d’ICAR pour pratiquer. Pour ce qui est du pilotage, les pistes sont presque toutes numérisées de nos jours et je peux m’entraîner en simulateur. C’est devenu le gros outils d’entraînements des pilotes », a ajouté le porte-couleurs de l’écurie Carquest Autoplace/Réfrigération Qualité.
Le pilote de stock-car avoue qu’il faut faire preuve de finesse au volant des voitures d’aujourd’hui.
« En ACT, les moteurs atteignent environ 380 chevaux-vapeurs. Avec la nouvelle technologie Coil on plug (système d’ignition placé au-dessus des bougies), qui rend la voiture plus nerveuse. Avec un tel bolide, il faut un coup de volant souple. Une fois maîtrisé, tu peux te frotter aux meilleurs. »
Le fils du légendaire André Coursol, qui a connu ses heures de gloire à l’Autodrome de Saint-Eustache, s’est allié à son père dans le commerce de la rue 158, secteur de Saint-Antoine.
« Mon père approche graduellement la soixantaine et je suis maintenant actionnaire dans l’entreprise familiale Garage Coursol incorporée. C’est plus motivant pour l’avenir d’avoir les pieds solides après ma carrière. Ma conjointe Josianne m’aide beaucoup au niveau administratif. Quant au milieu des courses, c’est pas mal demeuré pareil à la bonne vieille époque, sinon quelques changements apportés à la carrosserie. C’est plaisant d’être de la deuxième génération des Coursol en piste. »
Tel que le paternel, Coursol adore animer les courses, en tête de peloton.
« J’ai remporté le championnat 2018 en série Sportsman à Saint-Eustache, et puis la série Nascar Sportsman en 2021 à ICAR. J’ai toujours été un spécialiste des pistes ovales, mais je vais de mieux en mieux en circuit routier (Trois-Rivières). Il y a aussi des rumeurs de retour du stock-car à l’Île Notre-Dame en 2024. Une chose est certaine, je compte aller me mesurer aux meilleurs américains, cet automne, lors du Fall Brawl du Speedway 51, qui sera présenté au Maine. »
Difficile de ne pas souligner le travail du paternel dans la formation de pilotage de Coursol.
« Mon père André m’envoyait sur une piste ovale dès l’âge de 4 ans. Il avait conçu un go-kart avec un moteur de weed eater (taille bordure). J’avais aussi un Jeep électrique. Disons que j’ai baigné dans la course automobile depuis ma tendre enfance », s’est-il remémoré avec émotion.