(Photo : PHOTO: Luc Robert)
Elliot Coursel, Éliot Nicol et Naomi Bisson montrent le dossard porté par Cendrine Browne à PyeongChang.
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Visite d’une olympienne

Par Luc Robert

École du Champ-Fleuri

Luc Robert, collaboration spéciale

Les élèves de l’école du Champ-Fleuri de Prévost ont écouté avec attention la fondeuse Cendrine Browne, une ancienne de cet établissement élémentaire, lors d’une conférence tenue à leur gymnase, jeudi dernier.

L’athlète de 24 ans revenait à peine de la Suède, où elle a achevé sa saison 2017-2018 par une belle 27e position à la course de 10 km (style patin) de Falun.

« J’ai réussi à percer le top-30 pour la première fois sur le circuit de la Coupe du monde. J’ai sauté de joie! Mes farteurs m’ont fourni des skis super rapides. Merci à tous. C’est toute une façon de conclure la saison », a-t-elle souligné. Devant une salle comble pendue à ses lèvres, la Prévostoise a décrit son aventure.

Persévérance

« Quand je suis passée près de faire l’équipe canadienne olympique pour Sotchi, en 2014, je me suis dit que j’allais y parvenir pour 2018. Ça m’a pris de la persévérance, de l’acharnement, voire de l’entêtement. Les obstacles à contourner ont été nombreux, les muscles brûlaient souvent, mais quel bonheur ai-je ressenti lors de ma 33e position, lors de ma première course à PyeongChang. »

À ceux et celles qui rêvent d’atteindre les Olympiques, Cendrine Browne les a invités à croire en leurs possibilités.

« À vous d’aller chercher votre médaille, d’atteindre vos rêves. Croyez en votre potentiel. Gardez en mémoire vos réussites et laissez les échecs derrière vous. Il faut foncer vers la prochaine épreuve. Quand je passais devant les estrades, en Corée du Sud, mon nom crié et les encouragements incessants de mes amis et de ma famille valaient autant à mes yeux qu’une médaille », a-t-elle fait valoir.

Pour Cendrine Browne, dont la mère Julie Bruneau a aussi été membre de l’équipe canadienne, on doit toujours garder notre objectif en tête.

De nombreuses heures d’entraînement

« Entre Sotchi et PyeongChang, il y a eu quatre années d’entraînements pour parvenir aux nouvelles sélections. Ça représente des entraînements de six ou sept jours par semaine, de 12 à 25 heures par semaine. L’hiver, on réduit la cadence parce qu’il y a plusieurs compétitions, mais l’été, on ouvre la machine en ski à roulettes. Les fondeurs ont été ceux qui ont participé au plus grand nombre d’épreuves à PyeongChang. »

Pour celle qui suit des cours à distance à l’Université Laval, l’élément scolaire a toujours été important, même à l’époque où elle cherchait sa voie.

« J’ai fait de la natation, puis du triathlon. Vous voyez au mur du gym, c’est la bannière de 2004, la première bannière en ski de fond des Faucons (de Champ-Fleuri) : j’y étais! Ce sont des expériences du genre qui forgent ton désir d’aller plus loin; pour moi. »

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