Stéphane Maher

Une mauvaise idée selon Maher

Par Lpbw

SAINT-JÉRÔME. Même s’il salue l’intention du gouvernement de donner plus de pouvoir et d’autonomie aux municipalités avec le projet de loi 122, le maire de Saint-Jérôme, Stéphane Maher, y va de quelques critiques dans une lettre ouverte envoyée aux médias.

M.Maher estime que l’idée de faire passer jusqu’à 100 000 $ et moins les contrats de gré à gré, qui ne sont pas soumis au processus d’appel d’offres, pourrait avoirs des impacts importants. Actuellement, seuls les contrats inférieurs à 25 000 $ sont accordés via des ententes de gré à gré.

«Cette nouvelle disposition sonnerait en quelque sorte le glas des appels d’offres dans les petites municipalités», affirme-t-il.

Le maire appuie le principe de revoir à la hausse le montant de ce type de contrats qui n’a pas été revu depuis plusieurs années. Toutefois, le gouvernement fait fausse route, selon lui, en imposant ce 100 000 $ à toutes les municipalités du Québec.

«Il me semble que de catégoriser les municipalités selon le nombre d’habitants et de permettre ainsi un octroi de gré à gré qui soit proportionnel à chacune des municipalités pourraient baliser ces nouveaux pouvoirs qui seront dévolus aux administrateurs. Il faut ainsi éviter le "mur à mur"».

M.Maher ajoute que pour Montréal et Québec ce montant est peu élevé, mais que pour d’autres municipalités cette somme est faramineuse.  

Avis publics dans les journaux
 
Par ailleurs, sur l’intention du gouvernement de ne plus obliger les municipalités à publier les avis publics dans les journaux locaux, le maire estime que «cette nouvelle disposition a pour mérite de nous obliger à innover et de trouver des moyens pour communiquer aux citoyens en toute transparence et en toute efficacité.»

Du même coup, il indique que la Ville continuera dans les prochaines années à publier les avis publics dans les journaux. «Ce n’est pas dans nos plans de ne plus les publier», affirme le maire qui ajoute la Ville réserve un budget de 80 000 $ pour ces publications.

«Je suis sensible quant à l’avenir de nos organisations médiatiques locales et régionales», écrit M. Maher dans sa lettre.

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