(Photo : Photo: Antoine Meunier)
L'équipe de Rémi Barbeau a remporté tous les sièges à Saint-Jérôme.

Saint-Jérôme : écrasante victoire de Rémi Barbeau et son équipe

Par France Poirier

À 34 ans, Rémi Barbeau devient le plus jeune maire élu à Saint-Jérôme. Tout au long de la soirée, il a mené sur son adversaire Martin Pigeon, ainsi que la majorité des membres de son équipe. Une seule lutte a été chaude jusqu’à la fin, soit celle dans le district 11, ancien district de Martin Pigeon lorsqu’il était le conseiller. Simon Marcil du Mouvement jérômien l’a remporté par 10 voix sur Kim Nunes de Avenir Saint-Jérôme.

« Depuis le mois de mai qu’on était sur le terrain. On a visité plus de 35 000 personnes. Les gens ont été à l’écoute. C’était de très belles rencontres pour beaucoup. Ça a été des rencontres à la fois plus « challengeantes », des gens plus politisés, qui connaissent tous les dossiers. Mais ce soir, on démontre qu’on a réussi à allumer la marchandise dans tous les cas. Avec moi, on a une équipe entière, compétente, mais surtout, une équipe paritaire composée de 6 femmes et 6 hommes, avec une moyenne d’âge de 49 ans.

« Honnêtement, merci à la population d’avoir été au rendez-vous. Même si le taux de participation, on va le voir probablement dans les prochains jours, autour de 30 %, c’est similaire à 2021. Notre travail commence demain.  Il faut inclure les jeunes dans la discussion, qui sont de notre culture. Je ne voulais pas prendre la victoire pour acquise. Il y avait des signes qui s’accumulaient depuis quelques semaines que notre campagne allait bien.  On recevait beaucoup de messages positifs. Ce soir, on est contents de savoir qu’on n’étaient pas fous. On a travaillé vraiment fort. Il  y avait plus de 150 personnes bénévoles dans les rues, au téléphone, à l’ordinateur qui ont travaillé pour nous », a souligné le nouveau maire à l’issue de la soirée.

Un verdict clair

Une tendance s’est maintenue jusqu’à la fin, et ce, dès le dépouillement des premières boîtes de scrutin. M. Pigeon l’a senti aussi dès le début. « Le verdict est clair et net. J’aurais aimé que la campagne se joue sur un débat d’idées, que la population se retourne et qu’elle regarde les quatre dernières années magnifiques pour la ville de Saint-Jérôme. On voulait continuer de faire profiter aux citoyens cette belle vague, cette belle élan qu’on avait créée », a-t-il souligné.

« Une campagne de désinformation »

Quand on lui demande comment il explique ce résultat, il répond sans hésiter. « C’était une campagne de désinformation et de démagogie. Il y a aussi eu beaucoup de publicités de leur part. On va surement vérifié si les limites des dépenses électorales ont été dépassées. Quand t’achètes une pancarte électronique sur l’autoroute, je sais pas combien ça peut valoir, mais c’est sûr que c’est cher.  On va demander au DGEQ qu’il y ait une enquête sur la facturation », soutient M. Pigeon.

Pour lui, le virage de la gauche très forte que Saint-Jérôme prend aura un coût. « Durant le campagne, il disait vouloir acheter les boisés qui appartiennent à des gens. M. Barbeau a promis de les protéger. J’ai hâte de voir les réactions des entrepreneurs propriétaires de ces terrains. depuis plus de 20 ans. Acheter un boisé, ça coûte 40 M$ », affirme M. Pigeon.

Il a aussi fait remarquer les pétitions qui sont apparues durant la campagne électorale. « À les entendre parler, Martin Pigeon allait déforester et couper tous les arbres de la ville de Saint-Jérôme. Il y a aussi le préfet et maire de Saint-Colombin qui s’est mêlé de la campagne sur les réseaux sociaux. On sait que M. Lalande a des affinités avec certains membres du parti de M. Barbeau. Il aurait dû se mêler de ses affaires. C’est un message très clair. Ça ne lui appartenait pas. Quand tu es élu par acclamation, tu restes chez vous, tu t’occupes de tes affaires, de ta ville. Je pense que le pouvoir vient d’être donné entre les mains, malheureusement, du préfet de la MRC de La Rivière-du-Nord. C’est une affiliation particulière », a terminé M. Pigeon.

1 commentaire

  1. La victoire du Mouvement Jérômien est celle du vrai équipe avec des candidats de grandes compétences qui se cotoie dans l’harmonie et le respect. Une campagne électorale dirigé de mains de maître par madame Élisabeth Émond et entouré d’une équipe de bénévoles dont la journée électorale ressemblait bien plus à une organisation provincial de comté, des belles années 90. C’est certe l’équipe et l’organisation la plus forte que j’ai vu au municipal. De l’autre côté, il y a des élus et candidats qui auraient effectivement mérité un meilleur sort et qui avaient aussi de belles compétences. Cependant, quand tu as un taux de satisfaction de 60% et que tu reçoit un résultat pareil, il ne sert à rien de clamer la défaite sur le dos de tout le monde, tu dois faire TON examen de concience face à TON miroir et à personne d’autres. À moins que ce taux de satisfaction en était un pour Marc Bourcier et l’ensemble du conseil…

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