De gauche à droite, debout : Jessica Saucier, vice-présidente de la section locale 1826 SCFP; Céline Pageau, secrétaire et trésorière du même organisme; Patricia Weightman, directrice du Service des ressources humaines de Saint-Hippolyte. Assis : Alexandre Racicot, président de la section locale 1826 du SCFP; Yves Dagenais, maire; et Mathieu Meunier, directeur général de la Municipalité de Saint-Hippolyte. Photo : Municipalité de Saint-Hippolyte

Saint-Hippolyte : Entente de 5 ans avec les cols bleus et cols blancs

Par Luc Robert

La Municipalité de Saint-Hippolyte et ses représentants de la section locale 1826 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont signé une nouvelle convention collective en vigueur jusqu’au 31 décembre 2029, rétroactive au 1er janvier dernier.

La précédente entente était échue depuis le 31 décembre 2024. Parmi les gains du personnel syndiqué, notons des ajustements salariaux pour certains postes de cols bleus et cols blancs, l’augmentation de différentes primes (de nuit, de jour, pour l’aqueduc, pour les opérateurs spécialisés, etc.), et l’ajout d’un congé férié le 30 septembre, pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. De plus, les employés syndiqués bénéficient d’un régime de retraite bonifié de 0,5 % à la signature et de 0,5 % à l’échéance de la convention collective.

Au plan salarial, les augmentations sont de 5 % en 2025, de 5 % en 2026, et de 3 % pour les années 2027, 2028 et 2029. Cette nouvelle entente assure notamment aux cols bleus et aux cols blancs que la hausse de 3 % des trois dernières années soit protégée des fluctuations à la baisse de l’indice des prix à la consommation.

« Cette nouvelle entente réitère l’importance de la contribution des cols bleus et des cols blancs à la qualité de nos services. Ces femmes et hommes font la différence au quotidien dans la vie de notre population. Je me réjouis d’un processus de négociations qui s’est déroulé rondement, dans la compréhension et le respect mutuel. Je félicite chacune des parties, tout en soulignant que l’entente respecte notre cadre financier », a évalué M. Yves Dagenais, maire de Saint-Hippolyte.

Hausse de 18 %

Pour leur part, les quelque 65 membres de la section locale 1826 du SCFP ont entériné l’entente lors d’une assemblée générale, qui s’est tenue le 18 juin. Rappelons que le contrat de travail est d’une durée de cinq ans, soit de 2025 à 2029.

« Parmi les avantages négociés, il y a également la mise en place de la titularisation des employé(e)s surnuméraires après 12 mois en poste, ce qui leur assurera une stabilité. On compte aussi des augmentations salariales significatives, pour un total de 18 %. À cela s’ajoutent la bonification des allocations de repas, des primes existantes et du régime de retraite, ainsi que l’introduction d’un nouveau jour férié. Le mécanisme établissant le nombre de jours et de semaines de vacances a été revu, permettant ainsi aux membres d’obtenir des journées de vacances supplémentaires, en effectuant moins d’années de service. Finalement, la convention collective prévoit l’instauration d’une prime pour les opérateur(trice)s classe 1 et les opérateur(trice)s spécialisé(e)s », est-il spécifié dans le communiqué du SCFP.

« Nous sommes très satisfaits de l’issue de la négociation. Parfois, il a fallu être ferme face à l’employeur, mais le respect et la collaboration ont toujours été présents à la table de part et d’autre. Ce nouveau contrat de travail améliorera significativement la stabilité d’emploi de nos membres, leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail », a convenu M. Martin Forest, conseiller syndical.

Soulignons que le SCFP représente environ 70 % de l’ensemble des employés municipaux au Québec, soit quelque 40 000 membres.

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