Réparer Saint-Jérôme : mission accomplie selon Marc Bourcier
Par France Poirier
En se présentant à la mairie de Saint-Jérôme, en novembre 2021, Marc Bourcier voulait réparer Saint-Jérôme : sa réputation, ses institutions, ses employés, ses concitoyens, et retrouver une fierté collective pour la ville.
C’est en ces termes qu’il a commencé son bilan présenté le 17 septembre, devant des membres de sa famille, du conseil municipal, différents partenaires du milieu, des maires et des amis. Il a commencé par présenter sa thérapie mensuelle, comme il l’appelle : l’extrait de l’émission Infoman où il visite la vieille aréna Melançon avec Jean-René Dufort.
Attablé avec des objets qui le représentent bien, dont ses cartes de Star Wars qu’il distribue comme des cartes d’affaires, son Quick aux fraises qu’il a offert en shooter, et sa casquette de la Fondation des Canadiens pour l’enfance, il était prêt à présenter son bilan à la mairie.
Marc Bourcier est fier que Saint-Jérôme ait pu refaire sa réputation au cours des quatre dernières années et rebâtir des ponts avec les différents partenaires du milieu. « Au début de mon mandat, j’ai fait le tour des maires, des préfets, des députés et des ministres de la région. C’était important pour moi d’aller à leur rencontre et de démontrer notre ouverture à la collaboration. Mon but était de faire de la politique autrement : non-partisane, en toute franchise, en toute transparence, avec de la reconnaissance et du plaisir au travail », a-t-il expliqué.
Durant la moitié de son mandat, tel que promis, Marc Bourcier a versé 16 % de son salaire à des organismes communautaires, sportifs et culturels. Aussi, il tenait à ce que tous les élus soient traités sur un pied d’égalité. La rotation pro-maire s’est faite entre tous les élus : quatre mois chacun. Il a aussi créé une présidence des assemblées du conseil, ce qui constituait une première au Québec. Il a voulu démontrer localement qu’on pouvait établir la paix et recréer un climat de confiance avec les élus de la MRC, ce qui a permis de régler de nombreux dossiers conflictuels : comme l’arrêt sur la montée Saint-Nicolas, la gare intermodale, et le parc régional, en plus de participer à des projets structurants comme le Centre de formation innovant (CFI) et la création d’une Régie des incendies.
Complicité avec les députés
Marc Bourcier a tenu à rappeler qu’à une certaine époque, les ministres évitaient Saint-Jérôme. « Ce n’est plus le cas. Nous avons travaillé avec différents ministres qui se sont déplacés à Saint-Jérôme, ce qui a permis de faire avancer des dossiers. » Il a aussi parlé de sa grande complicité avec les députés Youri Chassin et Rhéal Fortin. Il avait également un mot spécial pour le préfet Xavier-Antoine Lalande, qu’il apprécie pour sa vision des Laurentides, sa capacité à s’élever au-dessus de la ville, et son implication.
M. Bourcier est fier de la vision de développement dont la Ville s’est dotée, qui encourage la densification plutôt que l’étalement urbain, tout en respectant l’environnement. L’acquisition de 18 millions de pieds carrés de terrain pour la création du Quartier industriel Ouest, tout en conservant 50 % pour la mise en valeur, est pour lui un bon coup réalisé par la Ville.
Le maire ne pouvait pas non plus passer sous silence les infrastructures de loisirs et culturelles qui ont vu ou verront bientôt le jour.
« Mon aventure municipale se terminera donc le 2 novembre prochain. Et j’irai ensuite où la destinée me guidera tout en gardant une bienveillance pour les enfants défavorisés. Je quitte avec le sentiment du devoir accompli. La maison est en ordre », a conclu Marc Bourcier.
