Québec annonce un investissement de 358 950$

Par Lpbw

ENVIRONNEMENT. Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, David Heurtel, a fait l’annonce d’un investissement de 358 950$ qui permettra d’offrir quatre nouvelles formations liées aux véhicules électriques aux Cégeps de Saint-Jérôme et Rivière-du-Loup ainsi qu’au CFP des Moulins.

Il a fait l’annonce en son nom et celui du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad. «Les compétences développées dans le cadre de ces formations contribueront à soutenir le développement de l’électrification des transports qui représente une occasion unique que le Québec doit saisir afin que nous puissions lutter, ensemble, contre les changements climatiques et améliorer notre qualité de vie et celle de nos enfants», a souligné le ministre Heurtel.

Ce dernier souligne qu’il est important d’investir dans de tels projets, dans un contexte de lutte aux changements climatiques, d’autant plus que le Québec est résolument engagé à réduire ses émissions de gaz à effet de serre. Le transport est responsable de près de 45% de ses émissions. «Si nous voulons être sérieux à cet effet, il faut s’attaquer au transport. L’électrification des transports est la pierre angulaire de notre stratégie», a souligné le ministre qui fait référence à son plan d’action qu’il qualifie de «très ambitieux», déposé à l’automne dernier.

Développement économique

Selon David Heurtel, l’électrification des transports est également une opportunité de développement économique. «Ça crée des emplois, ça crée des entreprises, c’est du développement technologique de fines pointes, mais la base de ça, c’est la formation. Pour créer cette véritable transition économique que nous opérons au Québec, soit de passer à une économie propre, il faut avoir une formation de pointe et c’est pour cette raison que nous sommes fiers d’annoncer un soutien de près de 350 000$ à ce projet», a-t-il précisé.

M. Heurtel rappelle que le Québec avait également fait le choix d’investir dans l’hydroélectricité dans les années 70. «Un peu comme l’hydroélectricité, où l’économie québécoise s’est développée auprès de ce choix stratégique, notre investissement dans l’énergie verte nous permettra de développer une économie verte pour le siècle. Nous regardons vers l’avenir parce que l’économie mondiale qui va réussir à passer à travers les importantes transitions liées aux changements climatiques, c’est celle qui aura fait l’investissement maintenant, dans la formation, dans les entreprises, dans les emplois, liés aux technologies propres comme on le fait aujourd’hui dans l’électrification des transports», a mentionné le ministre.

Changement des habitudes

Le ministre Heurtel souligne que bien que le Québec opère ce changement vert depuis peu, la population est au rendez-vous. «Nous sommes au début de ce changement, mais la moitié des véhicules électriques vendus au Canada sont vendus au Québec. On sent une volonté de passer à autre chose. Ces changements de comportements ne se feront pas du jour au lendemain, Ça prend une transition. Les programmes développés démontrent du sérieux et la nécessité de passer à autre chose, autant au niveau économique qu’au niveau de nos habitudes», a conclu David Heurtel.

Texte Carole-Anne Jacques

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