Plus de 3000 RSG membres de la CSN étaient en grève le 1er mai
Par Lpbw
GRÊVE. (FLG) Toujours sans entente collective depuis le 1er décembre 2013, quelque 200 responsables en service de garde (RSG) de la région ont déclenché une grève d’une demi-journée le 1er mai dernier.
Comme 3000 autres RSG membres de la CSN, elles ont unanimement refusé les offres jugées très appauvrissantes du ministère de la Famille qui tente de leur imposer depuis l’automne dernier ses politiques d’austérité. Les RSG réclament l’équité avec leurs consoeurs des centres de la petite enfance afin de corriger une injustice historique à leur égard.
« Le ministère fait toujours la sourde oreille à nos demandes d’ordre monétaire. Il poursuit à notre égard une politique de discrimination, en refusant de reconnaître l’équité de traitement avec le titre d’emploi comparateur pourtant prévu dans la loi sur la représentation des RSG, soit l’éducatrice en CPE, échelon 1» , dénonce la présidente du Syndicat des responsables de service de garde en milieu familial des Laurentides – CSN et membre du comité de négociation national, Chantal Racicot.
Elle rappelle que les éducatrices en CPE bénéficient de 13 congés supplémentaires payés par rapport à ceux qui sont octroyés aux RSG, ce qui représente un rattrapage de 5% applicable au 1er décembre 2013.
Selon Mme Racicot, dans leurs demandes déposées le 13 juin 2014, elles réclament aussi que leur soient versées les mêmes hausses consenties notamment aux travailleuses en CPE et à l’ensemble des 550 000 salarié-es de l’État, soit 2% au 1er avril 2014 et 1% au 31 mars 2015. «Or, le ministère n’offre qu’un maigre 0,5% par année pour les deux premières années d’une entente, soit 197$ brut par année, largement en deçà du coût de la vie. »