(Photo : France Poirier)
Des étudiants et étudiantes de l’UQO ont fait la grève le 26 mars dernier.
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« Pas de salaire, pas de stagiaire »

Par France Poirier

Manifestation étudiante

Les étudiantes et stagiaires en enseignement et en travail social du campus Saint-Jérôme de l’Université du Québec en Outaouais (UQO Saint-Jérôme) poursuivent la grève pour une deuxième semaine.

Pour faire entendre leurs revendications, une manifestation était organisée devant le bureau de Youri Chassin, député de Saint-Jérôme et adjoint parlementaire du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.

« C’était pour nous une façon de faire connaître notre mécontentement vis-à-vis du budget provincial. Jusqu’à ce jour, il n’y a aucun engagement ferme à rémunérer l’ensemble des stages et à garantir des conditions de travail décentes pour les stagiaires », expliquait Marilou Faubert du Comité unitaire sur le travail étudiant (CUTE) de l’UQO Saint-Jérôme.

Normes du travail

Le CUTE défend la rémunération de tous les stages à tous les niveaux, et la fin de leur exclusion des droits et des protections prévus par la Loi sur les normes du travail.

La reconnaissance du travail accompli par les stagiaires leur permet de sortir d’une situation de précarité financière, de prévenir les abandons/échecs de stage en lien avec des accidents de travail et les abus psychologiques, physiques et sexuels que peuvent vivre les stagiaires en travaillant.

Métiers traditionnellement féminins

Elle rappelle que les stages non rémunérés se trouvent dans la plupart des cas dans les domaines traditionnellement et majoritairement féminins comme les soins infirmiers, le travail social et l’enseignement. « C’est aussi une question d’équité! », lance-t-elle. La grève pour la rémunération des stages se poursuit pour une deuxième semaine au cours de laquelle plus de 15 000 étudiants, étudiantes et stagiaires ont débrayé au Québec.

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1 Comment

  1. gerry kenny

    Déjà la grève, ils sont seulement des stagiaires ça vas être quoi quand ils vont devenir à plein temps ce n’est pas pour rien que le Québec a de la misère a avancer et que l’éducation plus de jeunes décroche. Avant ceux qui Enseigne pour eux, c’était une vocation aujourd’hui 20 % pour eux, c’est une vocation le reste, c’est pour l’argent et le fond de pension

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