Parc para-industriel Vallée-du-Golf à Sainte-Adèle
Par Lpbw
C’est unanime, les résidents du secteur concerné par une proposition de développement de parc para-écologique par la Ville de Sainte-Adèle ne veulent pas de ce projet. Ils sont favorables au développement, mais pas de parc industriel, fût-il écologique.
La cinquantaine de citoyens ont parlé lors de la consultation publique de jeudi soir (17 février). Le message est limpide. Le maire Charbonneau l’a entendu « Vous n’en voulez pas. J’ai compris!» Les citoyens veulent préserver le cachet de Sainte-Adèle, le cachet qui fait sa réputation et sa qualité de vie. «Ce développement sera à l’entrée de Sainte-Adèle et enverra une image négative. Ici c’est une carte postale, avance une résidente»
«Pourquoi développer à Sainte-Adèle un parc industriel au prix de la qualité de vie, ont questionné les résidents. On vient à Sainte-Adèle pour la qualité de vie, les lacs, les forêts. C’est l’attrait du côté touristique mis en valeur sur le site même de la ville. C’est l’identité de Ste Adèle. C’est notre force et on va la détruire. On demande le rejet du projet,» affirment unanimement les personnes présentes.
« Et allez-vous aller de l’avant si les citoyens viennent de vous dire ce soir qu’ils n’en veulent pas? s’inquiète un participant. «Je ne peux pas répondre ce soir. C’est le conseil qui va décider. Je m’engage à donner notre réponse au prochain conseil municipal, le 21 mars,» promet le maire.
Le projet
La Ville propose un projet de parc industriel à caractère écologique sur une bande de terrain située entre le chemin du golf et l’autoroute 15, près de la sortie du centre-ville (67). Un secteur zoné touristique/commercial, qui n’est pas propice au développement domiciliaire. Cette bande de terrain, propriété de la Ville, pourrait accueillir des entreprises à caractère écologique, soit des entreprises en développement durable. La municipalité explore les possibilités de projets qui engendreront des revenus pour Sainte-Adèle. Ce projet touche directement 24/25 résidences.
Plus de détails dans la parution du 23 février.