Nouvelle histoire de fraude financière?
Par Mychel_lapointe
Ce qui pourrait être une autre histoire de fraude financière a ressurgi au cours des derniers jours et elle concerne un homme de Saint-Sauveur décédé dernièrement.
En fait, selon ce que rapportait le quotidien La Presse dans son édition de samedi dernier, le décès tragique (ce qui pourrait être, semble-t-il, un suicide) du financier Nil Lapointe, de Saint-Sauveur, sème l’émoi dans un groupe d’investisseurs. Certains d’entre eux redoutent maintenant que sa structure financière n’ait été qu’un leurre, comme celle d’Earl Jones.
Fonds gelés
Selon l’hypothèse mise de l’avant, Nil Lapointe pourrait avoir recueilli des fonds auprès de centaines d’investisseurs ces dernières années dans le cadre d’assemblées publiques tenues à Saint-Sauveur et Montréal. Les rendements promis oscillaient entre 2 et 5% par mois.
Depuis plusieurs mois, Nil Lapointe racontait, semble-t-il, aux investisseurs que leurs fonds étaient bloqués en Europe ou à Chypre, notamment en raison de la crise financière. Mercredi, un courriel leur a fait craindre le pire. On y informait les investisseurs que Nil Lapointe avait mis fin à ses jours le lundi le 8 février en laissant comme message qu’il avait perdu les sommes d’argent et que le blocage n’avait jamais existé.
Il est impossible, à l’heure actuelle, de savoir combien d’investisseurs sont touchés par cette nouvelle affaire ni quelles sont les sommes en cause.
Imagine
Ce qu’on a appris, par contre, c’est que les fonds étaient placés, dans certains cas, dans les entreprises Tanzanite. Pour d’autres, c’est dans Gestion Imagine qu’on les retrouvait. Les deux entreprises sont inscrites au registre des entreprises avec Nil Lapointe comme dirigeant.
Fait particulier, tout était fait à l’insu du fisc. Ce qui explique que les investisseurs hésiteraient à dénoncer publiquement l’arnaque. «Officiellement, Nil Lapointe se déclarait d’ailleurs non-résidant canadien, évitant ainsi l’impôt à payer, nous dit-on. Dans certains cas, il donnait comme adresse sa villa en République dominicaine; dans d’autres, c’était le bureau de poste de Saint-Sauveur» nous apprend La Presse.