|

Saint-Hippolyte : Nouvelle responsable pour un meilleur encadrement canin

Par Luc Robert

Le conseil municipal de Saint-Hippolyte a désigné Me Marie-Ève Huneau à titre de fonctionnaire responsable à l’application de la loi visant à favoriser la protection des personnes, par la mise en place d’un encadrement concernant les chiens.

Celle-ci occupe déjà les fonctions de directrice générale adjointe (par intérim) et de greffière de la municipalité.

« Mme Huneau a une formation légale et possède un très bon jugement. Elle aidera le conseil municipal à établir si un chien est dangereux ou non, ainsi que des mesures à prendre. On se penchera évidemment sur les cas soumis par le biais d’un rapport professionnel de la SPCA Lanaudière-Basses-Laurentides, ainsi que via le rapport médical qu’aura produit un médecin vétérinaire », a expliqué le maire de Saint-Hippolyte, Bruno Laroche.

À la SPCA-LBL, la directrice générale, Lucie Duquette, a expliqué que cette nomination découle d’une loi provinciale adoptée en mars 2020.

« Depuis l’an dernier, toutes les municipalités du Québec doivent nommer une personne responsable, pour effectuer la liaison et le suivi des dossiers entre le contrôleur animalier et le conseil municipal. Au sein de ce comité à Saint-Hippolyte, la fonctionnaire, tout comme moi, aidera les élus dans les évaluations et décisions. La SPCA-LBL informe le conseil et c’est celui-ci qui statue », a-t-elle spécifié.

Éviter les attaques

Cette supervision pourra aider les citoyens, croient les élus, à réduire les victimes de certaines morsures subies au cours des dernières années.

« À Saint-Hippolyte, nous prenons la protection des citoyens au sérieux. Il est inacceptable qu’un chien libre fasse craindre à une personne d’être attaquée lorsqu’elle veut prendre sa marche. Le règlement municipal dit d’attacher ton chien, ou de bâtir une clôture autour de ton terrain. Ce n’est pas compliqué ! De même, les laisses télescopiques, ça ne fonctionne pas ici. Elles doivent être limitées à 1,5 mètre », a précisé M. Laroche.

Évaluations

Si un chien devient un récidiviste, les événements seront évalués selon plusieurs facteurs, dont une grille de dangerosité.

« Lorsqu’on doit rencontrer un propriétaire de chien à plusieurs reprises, il y a plusieurs facteurs qui entrent en ligne de compte. Ça peut commencer dès que le ou la propriétaire débarque de son camion, si le chien n’est pas pas attaché ou la façon de répondre du maître. Les gens ne sont pas toujours conscients et responsables des com-portements qu’ils peuvent transmettre à l’animal. »

« En fin de compte, nous utilisons une échelle de 1 à 10 pour évaluer les cas : de 1 à 4, il y a un petit problème de com-portement; de 5 à 7, le problème est moyen, mais nécessite des améliorations; et enfin, de 8 à 10, l’animal est considéré dangereux. Sur notre territoire (Lanaudière et Basses-Laurentides), nous avons recensé plus de 200 morsures lors de la dernière année », a témoigné Mme Duquette.

Ce sont ces cas dangereux que M. Laroche souhaite régler.

« Nous ne sommes pas là pour achaler les gens. Mais on veut rendre les proprios conscients que certains chiens sont des armes ambulantes. Avec les infos recueillies, une décision finale sera rendue par résolution du conseil, en collaboration avec les intervenants. On veut avoir des décisions équitables, mais aussi protectrices de la population », a-t-il achevé.

NOUVELLES SUGGÉRÉES

1 Comment

  1. L Joncas

    La SPCA offre ce service de l’encadrement d’établir a propos des chiens qui ont mordus ou attaqué des personnes, il me semble que leurs vétérinaires seraient plus l’expertise qu’un administratrice avec une formation légale. Vous avez des règlements mais ce n’est pas a une directrice géneral de decider ce qui doit etre fait avec un chien qui a mordu ou attaquer . Les mesures à prendre devrait être prises par la SPCA et non par un conseil municipal.

    Reply

Submit a Comment

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *