Les responsables de la Fédération 16 étaient réunies à l'occasion de la Journée d'automne. Voici  Rita Richard
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Les fermières des Laurentides fêtent leur 75e anniversaire

DOUBLE ANNIVERSAIRE. Une centaine de membres du mouvement du Cercle des fermières se sont réunies à Saint-Canut, le 26 août dernier, à l’occasion de la grande Journée d’automne annuelle de la Fédération 16, laquelle regroupe tous les Cercles des Laurentides. Bilan, planification, partage d’informations, les fermières préparaient ainsi leur prochaine année d’activités, et non la moindre: en effet, si en 2015, le Cercle des fermières fête son centenaire, la Fédération 16 des Laurentides, elle, fête son 75e anniversaire!

«Plusieurs cercles des Laurentides sont très anciens,» expliquait Claudine Gravel, présidente de la Fédération 16. «Le plus vieux, c’est celui de Saint-Janvier, qui aura 100 ans en 2017, et si Mont-Laurier était toujours actif, il aurait eu 100 ans cette année!»

L’heure est donc à la préparation des célébrations entourant le 75e anniversaire de la Fédération 16 des Laurentides. «L’événement sera souligné en mai, à l’occasion du congrès régional», dit Claudine Gravel. « Une grande courtepointe sera réalisée à partir de 30 carreaux tricotés par chacun des cercles, pour symboliser l’union et la diversité des cercles de notre région.»

Également au programme cette année, la préparation de la multitude de salons artisanaux auxquels participeront les fermières. «Je peux vous dire qu’il y aura beaucoup de fléché cette année», dit Claudine Gravel avec un clin d’œil. «On est en train de remettre le fléché au goût du jour! On aura plusieurs nouveaux morceaux à présenter, des étuis à lunettes, des porte-monnaie, toutes sortes de choses inusitées.»

Toujours de leur temps, les fermières

Fondé en 1915, le mouvement du Cercle des fermières du Québec semble ne pas s’essouffler. «Bien au contraire! » dit Diane Pagé, responsable du comité communication de la Fédération 16. «Il y a eu un creux de vagues, mais depuis un moment, on sent un regain d’intérêt parmi les jeunes femmes: le tricot redevient à la mode.»

Cuisine, arts textiles et pour beaucoup d’entre elles, le plaisir de socialiser, les fermières se réunissent toujours avec l’objectif de partager et perpétuer les pratiques artisanales traditionnelles. La série des livres de recettes «Qu’est-ce qu’on mange?», publiée par le Cercle, reste une référence par excellence dans la transmission de la culture culinaire québécoise.

D’un autre côté, le mouvement participe de plus en plus aux débats de société, en se positionnant face aux enjeux qui touchent les femmes et les familles. Par différents moyens, les cercles informent leurs membres des enjeux qui les touchent, et veillent en retour à transmettre leurs préoccupations aux différents paliers du gouvernement ou aux instances concernés.

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