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Les commissaires craignent pour la réussite des élèves

Par France Poirier

Abolition des commissions scolaires

Avec le dépôt du projet de loi no 40 qui vise à modifier la gouvernance des commissions scolaires, le président de la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord (CSRDN), Jean-Pierre Joubert, s’inquiète des répercussions de ces changements sur la réussite des élèves.

 

On sait que le gouvernement veut abolir les élections scolaires et remplacer les commissaires par des conseils d’administration. Pour le président Joubert, le conseil des commissaires représente le seul palier démocratique de proximité exclusivement dédié à l’éducation en plus d’être le seul palier démocratique paritaire au Québec.

« Son abolition est synonyme de recul et met à l’écart des gens dévoués à la réussite des élèves et engagés dans leur communauté. Les décisions prises par le conseil des commissaires de la CSRDN sont d’ailleurs à la base de l’amélioration fulgurante des taux de réussite connue au cours des dernières années et qui fait parler d’elle, tant par des sommités du réseau de l’éducation que par des médias de partout au Québec », a fait savoir monsieur Joubert.

Des chiffres enviables

Il note comme amélioration à la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, le taux de diplomation et de qualification qui est passé de 72 % à 77 % au cours des cinq dernières années. « En tant qu’élus et représentants de toutes les circonscriptions du territoire de la commission scolaire, donc de tous les citoyens, les commissaires ont le mandat, entre autres, de planifier des services éducatifs de qualité pour l’ensemble des élèves qui fréquentent les écoles et les centres de formation de la CSRDN. La connaissance approfondie qu’ils ont des services, des établissements, des élèves, de leurs parents, du personnel et de leur communauté en fait des ambassadeurs de premier plan pour assurer des prises de décisions qui tiennent compte des intérêts de tout un chacun », a souligné celui-ci.

Les élèves au cœur des priorités

Le conseil des commissaires estime que la réforme proposée par le ministre Roberge ne permet pas de solutionner les grands enjeux actuels du réseau de l’éducation, dont la pénurie de main-d’œuvre, la réussite des garçons, la bonification de l’offre de services pour les clientèles vulnérables, le manque criant d’espace ou le maintien en bon état de nos établissements. En prônant une centralisation des décisions importantes à Québec, elle ne tient pas compte non plus des disparités régionales ou des particularités territoriales.

« N’oublions pas qu’au cœur de cette réforme se trouvent des élèves dont nous devons assurer la réussite. Unissons nos forces à l’amélioration de notre réseau plutôt que de disperser nos énergies à le tailler en pièces », a conclu le président.

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1 Comment

  1. annie therrien

    Les classe de 45 éléves en 2 ième année c’est assez pour que les résultats scolaire des enfants chute et ca aide a ne pas aimer l’école trop d’élève dans une classe vraiment pas pour ca .

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