Au départ du Hangar 16
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Le projet audacieux de Samuel Cadotte-Holler

L’entrepreneur derrière la tyrolienne qui fait tourner les têtes, au Vieux-Port de Montréal, c’est lui: Samuel Cadotte-Holler, 27 ans, natif de Saint-Jérôme, du côté de Bellefeuille. Depuis avril dernier, sa tyrolienne urbaine, deuxième au monde après celle de Las Vegas, n’en finit plus de faire jaser, autant les touristes que les locaux. Il faut dire que les 45 secondes que dure son parcours à travers le Vieux-Port ont un petit côté, disons… exaltant!

Au départ du Hangar 16, près du quai de l’Horloge dans le Vieux -Port de Montréal, la tyrolienne survole l’Île Bonsecours et termine sa course à quelques mètres des eaux.

«En nature, c’est vraiment cool la tyrolienne, mais en ville c’est tellement différent», dit Samuel Cadotte-Holler. «On a beaucoup de points de repère, alors la perception des hauteurs est amplifiée. On se rend compte qu’on est vraiment haut quand on voit les gens petits comme des fourmis!»

Donner le sourire

Donner le sourire, voilà l’objectif que voulait atteindre Samuel Cadotte-Holler en fondant Tyrolienne MTL.

«Les entreprises qui ont du succès répondent à un besoin. J’étais intéressé par les sports extrêmes et je cherchais un projet d’entreprise «le fun à rouler». J’ai donc eu l’idée d’une tyrolienne en milieu urbain et je ne me suis pas trompé. Les clients sont toujours contents. Ils sortent de l’expérience avec un gros sourire. On peut dire qu’on apporte beaucoup de joie aux gens.»

Dès 14 ans

Il en fallait de l’audace pour se lancer dans un tel projet.

Ça tombe bien, Samuel Cadotte-Holler en a à revendre. Amateur de sport extrême depuis toujours et entrepreneur dans l’âme, le petit gars de Bellefeuille a fondé sa première entreprise de déneigement et d’entretien paysager à l’âge de 14 ans. «J’avais des employés qui travaillaient pour moi pendant que j’étais à l’école», se souvient-il.

Après l’École de la Source, le jeune sportif a intégré l’Académie Laurentienne de Val-Morin et son programme de ski (qu’il a fait en snow-board), pour ensuite étudier en Gestion de commerce au Cégep Lionel-Groulx. Après quelques années à occuper un emploi dans le domaine des transports, Samuel a eu envie de partir sa propre affaire. Et les choses ont déboulé.

En avril dernier, à peine quatre mois après qu’il ait présenté son projet à la Société immobilière du Canada, propriétaire du terrain situé dans le Vieux-Port de Montréal, Samuel lançait sa tyrolienne et engageait 30 employés pour l’opérer.

Et maintenant: «On a un contrat de cinq ans avec la Société immobilière du Canada, et on est en train de visiter d’autres terrains qui leur appartiennent pour voir si on pourrait développer le même projet ailleurs.»

Dans sa mire: Toronto, Niagara Falls, et pourquoi pas, New York.

«Les gens tripent vraiment», dit Samuel Cadotte-Holler, «Et ce qui est bien, c’est que c’est accessible à tout le monde. Les parents savent que c’est sécuritaire, alors ils n’hésitent pas à envoyer leur enfant de 7 ans. L’autre fois un monsieur de 82 ans est venu nous remercier: il se sentait comme à ses 20 ans. Un autre a tellement aimé qu’il a fait le parcours neuf fois de suite! C’est vraiment satisfaisant de terminer notre journée en ayant donné le sourire à tellement de gens.»

En plus de voir des touristes de partout dans le monde, il voit également se pointer des célébrités:

«On a eu José Théodore et même les acteurs de X-Men!»

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