Le Parti Prévostois «sans voix» devant la démission de Paul Germain
Par Lpbw
POLITIQUE. Le Parti Prévostois n’a jamais vu venir la démission de son vice-président Paul Germain qui fondera un parti municipal d’ici septembre prochain.
« Nous sommes sans voix», a commenté la chef de la formation politique Sylvie Sénéchal.
Dans sa lettre démission envoyée il y a près de deux semaines, M.Germain affirmait que le Parti Prévostois n’avait pas une bonne réputation auprès de plusieurs citoyens.
« Pour quelqu’un qui a milité avec nous pendant plusieurs mois…» a réagi Mme Sénéchal.
Celle-ci estime que son parti est utile à Prévost. Elle souligne que sa formation est à l’origine de plusieurs politiques en matière culturelle, familiale, vie communautaire, logements sociaux, transport collectif et infrastructures.
« Le parti a été fondé en 2000, c’est sûr qu’il y a probablement eu de mauvaises choses, je ne suis pas là depuis 15 ans. Mais nous sommes prêts à faire la démonstration que le parti est utile», rapporte Mme Sénéchal.
« On lui donnait toute la place»
Dans sa lettre, Paul Germain affirmait que son leadership ne pouvait plus s’épanouir au sein du Parti Prévostois. Son désir de s’impliquer davantage dans la communauté l’a motivé dans son idée de fonder un nouveau parti politique qui devrait voir le jour l’automne prochain.
« Nous considérons qu’il avait la place qu’il voulait pour vendre ses idées. On approuvait ce qu’il faisait et on a milité avec ses idées. Ce n’était pas nécessaire de partir un nouveau parti, on lui donnait toute la place», observe Sylvie Sénéchal.
Celle-ci aurait même envisagé de lui céder sa place à la tête du parti. « C’est quelque chose qui aurait été discutable. Nous n’étions pas fermés à cette idée. Nous avions entamé des négociations».
Mme Sénéchal tient à mentionner qu’elle n’est pas en chicane avec M.Germain. « J’ai été contente de travailler avec lui, ses idées étaient géniales. C’était une plus-value pour le parti».
La chef regrette toutefois d’avoir reçu par courriel la lettre de démission de M.Germain, qui lui était adressée, en même temps que tout le monde.
« J’ai dû aller chercher la lettre officielle à son bureau», se désole-t-elle.