Le bilan des morts parisiennes poussé à 132
Par Lpbw
ATTENTATS. Les Français se rassemblaient un peu partout dans Paris dimanche, premier jour de deuil national, protégés par 3000 soldats supplémentaires, alors que trois blessés succombaient à leurs blessures pour porter le nombre de victimes à 132.
Des fleurs et des notes continuaient d’être déposées sur des monuments et près des sites des attaques. Les drapeaux étaient en berne et des services commémoratifs devaient être célébrés dans plusieurs églises de France à la mémoire des victimes. Une cérémonie présidée par le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, s’est déroulée dans la célèbre Cathédrale Notre-Dame de Paris, fermée aux touristes, comme plusieurs autres sites populaires de la ville.
Fausses alertes
Quelques mouvements de panique ont gagné la foule dans quelques quartiers de Paris, ont expliqué deux représentants des forces de l’ordre. Place de la République, la foule, qui s’était rassemblée pour rendre hommage aux victimes et déposer des fleurs, s’est affolée après avoir entendu des pétards. Quelqu’un en panique a averti les policiers, qui ont dégainé leurs armes. La foule s’est rapidement dispersée, dans la peur.
L’Irak avait prévenu la coalition
Des services de renseignement irakiens auraient averti jeudi les pays de la coalition aérienne dirigée par les États-Unis d’une attaque imminente du groupe armé État islamique (ÉI).
Le renseignement irakien a affirmé que le chef du groupe, Abu Bakr al-Baghdadi, a ordonné l’attaque sur les pays de la coalition qui les combat en Irak et en Syrie, ainsi que sur l’Iran et la Russie, «par des bombardements, des assassinats ou des prises d’otages dans les prochains jours».
Six hauts responsables du renseignement irakien ont corroboré ces informations, et quatre d’entre eux ont affirmé avoir averti la France spécifiquement d’une possible attaque.