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Johanne Dicaire sur le terrain avec les pompiers

Par Lpbw

Saint-Jérôme – La présidente de la Commission de la sécurité publique – section incendies, Mme Johanne Dicaire, a décidé d’accompagner les pompiers et les inspecteurs de la Division de la prévention sur le terrain afin de se familiariser avec leur travail.

« Si je connais mieux les pompiers, je peux mieux faire mon travail en tant que présidente de la commission », explique-t-elle ajoutant qu’il était important, aussi, qu’eux sachent qui elle était.

Depuis, la présidente de la commission, ne tarit pas d’éloges sur le Service de la protection incendie de Saint-Jérôme : « Il y a une mauvaise perception des pompiers de Saint-Jérôme, une méconnaissance de leur travail, alors que ce sont des sauveteurs. »

« Je m’en vais sauver une vie! »

L’expérience d’un incendie, elle l’a vécu alors qu’elle n’avait pas encore participé à une seule journée avec eux. « J’ai été réveillée à 4 h et demie du matin pour le motel St-Pierre. J’ai sauté dans mon auto. Sur le feu, j’ai appris tout le plan et j’ai suivi le directeur Daniel Hillman. C’était assez exceptionnel! »

Cette expérience au service des incendies, elle l’a vécu à 100 %. Elle a même fait du sauvetage vertical dans l’échelle à 125 pieds de haut. Il faisait moins 37 degrés.

Mme Dicaire a aussi effectué des tâches de routine comme la vérification et l’entretien des équipements, en s’exerçant au pompage d’eau dans un lac à la surface gelée et au fonctionnement de pompes rotatives. Elle a même accepté de jouer la victime lors d’une formation de sauvetage. « J’ai mis leur équipement de survie et j’ai sauté à l’eau dans la rivière du nord. Il y avait beaucoup de courant! »

Ce qui l’a le plus impressionné ? « L’équipe est en train de manger lorsque l’alarme a sonné. C’est un "thrill" d’entendre l’alarme, la voix qui indique l’adresse et le motif de l’appel. Il fallait que je lâche mon lunch, que je saute dans un vêtement de pompier qu’ils m’avaient prêté (bunker). T’embarques là-dedans, tu as trente-cinq livres de plus et il faut que tu montes dans le camion. Tu t’assois, tu t’attaches, et ça décolle… Il y quelque chose qui m’a dit alors que je m’en allais sauver une vie, aider quelqu’un. »

Mme Dicaire confie que c’est un métier qui ne l’intéressait pas du tout au départ, mais qui intéressait son père : « à chaque fois qu’il partait pour aller au feu, il fallait que j’embarque avec lui. Aujourd’hui, j’ai pris cette commission pour lui probablement, pour me rappeler ces souvenirs d’enfance avec lui. »

Pas de nouvelle caserne

Johanne Dicaire n’a jamais senti qu’elle n’était pas sa place avec les pompiers même si, au début, elle craignait qu’ils pensent qu’elle arrivait chez eux « avec ses gros sabots ».

« Je me suis assise autour de la table avec eux et nous avons eu de très bonnes discussions. Les pompiers ont besoin d’une caserne, d’un nouveau camion, d’une nouvelle échelle, etc. Je ne peux pas tout leur donner. Les citoyens ont en assez de payer », nous confie la conseillère.

« J’ai eu un mandat de 4 ans, je ne vous ferais pas rêver, la caserne vous ne l’aurez pas pendant ce mandat-là. C’est 6 millions de dollars, montrez-moi où je vais chercher ce montant et, oui, on la fera ensemble la caserne, mais dans un autre mandat peut être », leur a-t-elle dit durant les discussions. Elle estime avoir répondu à leurs questions, avoir été honnête avec eux. Un lien de confiance s’est créé maintenant.

Les pompiers avaient effectivement pas mal de demandes dans leur carton, mais la nouvelle administration revoit chacune des dépenses prévues trouver d’autres alternatives pour respecter leurs engagements au niveau de la taxation (réduction de taxes). .

De la coopération

« Dans leur convention collective, ils ont aussi un schéma de couverture de risques à respecter -les gros projets à mettre de l’avant-. Je ne suis pas tenue de respecter ce qui s’y trouve. J’ai fait retirer ce que je ne pouvais pas faire, selon moi, dans mon mandat.»

La conseillère a travaillé avec le directeur Daniel Hillman qui a bien voulu se prêter au jeu. « Chez les pompiers, ça a coupé fort! Ils ont fait de très gros efforts pour revoir leur fonctionnement. Ils ont été très coopératifs. On ne sent pas de résistance, ils sont conscients de la capacité de payer des contribuables », tient à souligner Mme Dicaire.

Fin avril Johanne Dicaire, également vice- présidente de la commission de la sécurité publique – Police, ira passer plusieurs jours avec le Service de police.

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