«Il faut trouver une voie de sortie aux hydrocarbures»
Par Lpbw
MIRABEL. Une vingtaine de citoyens ont manifesté leur opposition au projet Énergie Est lors des portes ouvertes de TransCanada, lundi soir.
«Nous nous opposons à toutes formes de transport d’hydrocarbure que ce soit par train, par bateau ou par oléoduc, indique Jean Léger, membre d’Action Environnement Basses-Laurentides. Il faut trouver des voies de sortie aux hydrocarbures et s’en aller vers une économie basée sur la transition énergétique. Il faut le faire maintenant et non dans dix ou cinq ans», lance celui qui estime qu’il n’y a aucun mode de transport d’hydrocarbure qui est sécuritaire actuellement.
M. Léger croit que les citoyens n’ont pas besoin de ces oléoducs. «Ce projet est avant tout pour l’exportation et non pour les besoins internes. Les Québécois et les Ontariens n’en ont rien à cirer».
«Un manque de transparence»
L’homme impliqué dénonce également le processus de consultation du promoteur TransCanada. Il estime que le golf (fermé l’hiver) où se tenaient les portes ouvertes lundi était «complètement reclus à l’abri des vus et sus de tout le monde». « L’endroit n’était pas accessible autrement qu’en véhicule. Il fallait travailler fort pour le trouver. Selon moi, c’est un manque de transparence».
Il rapporte que très peu de personnes ont assisté à cette soirée d’information. «Je peux les compter sur mes doigts». M. Léger affirme que les opposants au projet ont pu entrer sauf lui qui est actif dans ce dossier depuis deux ans et demi.
Une célébration
Les manifestants ont profité de l’occasion pour célébrer «l’annonce de l’abandon par TransCanada) de la construction d’un port en eau profonde le long du tracé». C’est avec des chapeaux, des sifflets et un gâteau qu’ils ont souligné cette victoire.