Énergie Est: TransCanada répond aux inquiétudes de la population
Par Lpbw
ENVIRONNEMENT. De passage à Mirabel, le promoteur du pipeline Énergie Est, TransCanada, tenait une soirée d’informations, hier au club de golf Hillsdale.
D’une longueur de 4 600 kilomètres, l’oléoduc que le promoteur souhaite implanter transportera le pétrole brut de l’Alberta jusqu’au Québec et au Nouveau-Brunswick. La longueur du pipeline à Mirabel sera d’environ 37 km. « Les gens ont beaucoup de questions sur la sécurité des oléoducs, remarque Tim Duboyce, porte-parole de TransCanada, qui note que l’entreprise a tenu environ 115 portes ouvertes ainsi que des milliers de rencontres à travers le Canada concernant ce projet.
« Nous écoutons leurs préoccupations et nous comprenons qu’elles sont réelles. Mais, une autre chose qui est réelle c’est que les oléoducs représentent la façon la plus sécuritaire pour transporter le pétrole dont nous avons besoin tous les jours de notre vie», affirme M.Duboyce.
Ce dernier explique que près d’un milliard $ est dépensé pour la sécurité et l’entretien des équipements. Entre autres, des capteurs électroniques sont installés pour mesurer la température, la pression et le débit. « Nous faisons l’analyse et s’il y a un problème, on ferme le système».
«On évite la population»
Les risques de feu ou d’explosion sont nuls puisque l’oléoduc est construit de façon à ce qu’il n’y ait pas d’air ni de vapeur à l’intérieur du tuyau, explique le porte-parole.
« La rupture ne peut pas être causée de l’intérieur. Le principal problème causé aux oléoducs est l’interférence d’une tierce partie. Par exemple, quelqu’un qui creuse au mauvais endroit ou un bateau qui touche le fond de la rivière et le bout du tuyau».
En plus d’être, selon M.Duboyce, la façon la plus sécuritaire de transporter du pétrole, l’oléoduc à un autre avantage. « Ça ne passe pas dans les endroits où les gens habitent contrairement à une voie ferrée qui passe en pleine ville. Nous, on évite la population le plus possible».
À Mirabel, le pipeline passera principalement près de l’autoroute 50 et de l’aéroport de Mirabel. Il passera également sur les terres agricoles (8km), dans la forêt et dans le milieu humide.
Si l’Office national de l’énergie accepte le projet et le gouvernement fédéral ne s’oppose pas, la construction du pipeline devrait commencer à la fin de 2017. L’infrastructure devrait être en fonction à la fin de l’année 2020.